Si Microsoft indique que 97% des systèmes affectés par la panne géante de Windows et Azure survenue le 19 juillet dernier sont revenus à la normal, la facture s’annonce lourde pour les sociétés victimes. En effet, Parametrix Insurance, spécialisé dans l’assurance cloud, chiffre dans une étude à 5,4 Md$ les pertes financières pour l’ensemble des entreprises américaines du classement Fortune 500. Au niveau mondial, le CEO du fournisseur a indiqué à Reuters que les pertes pourraient s'élever à 15 Md$.
Dans le détail, l’éditeur estime que le secteur de la santé (1,938 Md$), suivies par celles du secteur bancaire (1,149 Md$) ont subi les plus lourdes pertes (57% du total). Les compagnies aériennes ont été impactées à hauteur de 860 M$ (Delta estime son préjudice entre 350 et 500 M$) et le secteur industriel limite la casse à 36 M$. Parametrix Insurance prévoit que les polices d’assurance souscrites pour ce type de risque ne devraient couvrir qu’entre 10 à 20% des pertes financières totales.
Migrer maintenant ?
Cette panne a remis en lumière la dépendance des SI aux environnements Windows. Si le monde Linux est rapidement monté au créneau, Apple se positionne aussi comme une alternative en entreprise, mais aussi dans l’administration. La firme de Cupertino peut s’appuyer sur des partenaires comme Addigy, Jamf, Kandji pour les accompagner dans leur migration. Par ailleurs, elle met en avant la résilience intrinsèque de ses plateformes.
Même si aucune plateforme n’est jamais totalement sûre, la grande majorité des problèmes ayant affecté les plateformes d'Apple sont dus à des erreurs de l'utilisateur, et non à des mises à jour logicielles automatisées déployées à l'échelle mondiale, qui mettent les PC hors d’usage. Certes, le préjugé selon lequel les produits Apple sont orientés grand public qui ne sont pas adaptés aux entreprises, reste profondément ancré, et changer cette opinion prend du temps, même si des événements comme la panne de Crowdstrike devraient y contribuer.
L’aval des gouvernements
Le fait que le gouvernement allemand ait choisi Apple en témoigne. Le service des achats du Ministère fédéral de l'Intérieur et de la Patrie (BMI) a récemment conclu un accord avec Bechtle pour la fourniture de 300 000 terminaux Apple dans l'ensemble de l'administration fédérale. Cela signifie que toutes les agences gouvernementales utiliseront des iPhones et des iPads équipés de la plateforme iNDIGO (iOS Native Devices in Government Operation) d'Apple. iNDIGO offre des fonctions de sécurité intégrées, des mises à jour régulières, un chiffrement matériel et des politiques strictes de protection des données. Il a été approuvé par l’Office fédéral de la sécurité des technologies de l'information (BSI) pour le partage sécurisé de contenus confidentiels classés « à usage officiel uniquement » (VS-NfD). Cela ressemble beaucoup à l'adoption croissante des produits Apple par le gouvernement américain. Apple participe aussi « activement à plusieurs évaluations et certifications gouvernementales en matière de sécurité au niveau mondial », a indiqué l’entreprise.
C'est honteux de rédiger des éléments de la sorte. Appliquer la cause racine. Le problème n'est pas Microsoft mais bien autre. Ce n'est vraiment pas sérieux.
Signaler un abusC'est un peu vite oublier que CS (en fait tous les produits pro antiviraux et EDR/XDR) propose un agent aussi pour Apple et certaines distributions Linux.
Signaler un abusSi la mise à jour foireuse avait provoqué un kernel panic + no boot, nous serions donc en train d'appeler à migrer vers Windows ?
Un peu de sérieux...