Le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (Cigref) et le syndicat professionnel des éditeurs et SSII (Syntec Informatique) ont signé une charte de partenariat le lundi 24 février. Prenant acte des relations souvent difficiles entre les prestataires et éditeurs informatiques et leurs clients, les deux organisations professionnelles ont voulu ainsi formaliser un code de bonne conduite dans la gestion de projet informatique. Jean-Pierre Corniou, président du Cigref, a de nouveau martelé : "Les investissements informatiques doivent être rentables, leurs résultats prédictibles. L'existence d'un produit ne doit pas impliquer son déploiement : il y a trop de solutions en quête d'un problème". François Dufaux, président du Syntec, a surenchéri : "Les causes d'échecs d'un projet sont connues. La solution est de réhabiliter la méthodologie et le professionnalisme".



Les fournisseurs s'engageant à suivre les recommandations de cette charte bénéficieront d'un label. Mais aucune démarche de certification ou de contrôle n'est prévue. Belle déclaration d'intention donc, mais aux effets concrets assez limités.

A deux exceptions près néanmoins. Tout d'abord, en cas d'incident entre client et fournisseur, une démarche de médiation est prévue, reposant sur des experts désignés par les deux organisations. Surtout, la rédaction des contrats de prestation pourra également être facilitée en reposant sur les termes de la charte.

Les commissions de travail mixtes Syntec/Cigref approfondiront le partenariat engagé. Un bilan annuel de celui-ci est prévu.