Pour ne laisser aux constructeurs comme Apple, Rim ou Nokia le marché des applications pour smartphone, Orange se lance lui aussi sur ce lucratif segment. S'il était bien sûr déjà possible de télécharger des petits jeux Java ou des sonneries, Apple a révolutionné le genre avec sa plateforme App Store qui compte aujourd'hui plus de 100 000 logiciels gratuits ou payants . Mais avec seulement 5.000 applications, jeux, sonneries et fonds d'écran accessibles depuis une seule interface, la plateforme d'Orange ne boxe pas encore dans la même catégorie. Autre handicap, cette plateforme n'est pour le moment compatible qu'avec les mobiles W995 et Yari U100i de Sony Ericsson, via une mise à jour gratuite du téléphone portable. En janvier 2010, le Nokia 6700 sera supporté. Viendront ensuite les téléphones Samsung, LG, HTC, RIM et Motorola. Compatible à terme avec cinq systèmes d'exploitation, les développeurs de logiciels et autres jeux pourront proposer leurs applications via le programme Orange Partner. Disponible uniquement en France et au Royaume-Uni dans un premier temps, Application shop sera étendu à d'autres pays où Orange est présent. Courant 2010, l'opérateur prévoit en effet de déployer ce service en Espagne, en Pologne, en Roumanie, en Suisse ou encore au Portugal, avec des logiciels localisés et "adaptés aux besoins de chaque marché". Les applications téléchargées par le client seront bien sûr directement imputées sur la facture globale de l'abonné, sans avoir à s'identifier et sans avoir besoin de sortir sa carte de paiement. Si les plateformes applicatives se multiplient pour les smartphones, le nerf de la guerre reste le recrutement et la fédération d'une communauté de développeurs. Rim l'a bien compris avec App World qui regroupe aujourd'hui 200 000 développeurs. Alors Orange combien de divisions ?