« La page est tournée » semble dire Philippe Hedde, le Pdg de NextiraOne France en référence au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) que l'entreprise a mené à bien. Mené en un temps record avec deux centrales syndicales. Cette rapidité montre aux yeux du Pdg la cohérence du plan. Le calendrier tient en trois dates : la signature d'un accord de méthode le 26 mars dernier (rédigé suivant la loi de sécurisation de l'emploi de juillet 2013), la signature du PSE le 13 juin par deux syndicats, CFDT et Unsa (accord dit majoritaire), un plan approuvé le 2 juillet par la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l'emploi). 

Ce PSE tient surtout en deux chiffres. Celui des départs initialement prévus, 370, ramenés à 280 après de nouvelles discussion avec les deux syndicats signataires. A la clé, du temps partiel,  des retraites, des négociations sur les RTT. 

Mais les chiffres ne disent rien de la réalité sociale d'une entreprise. Surtout d'une entreprise comme NextiraOne qui mélange encore des compétences et des anciennetés issues évidemment d'Alcatel, mais aussi de Thomson, Opus, Telic et même Ericsson. Rien non plus de la réorganisation interne. Apparemment, l'essentiel des départs s'est produit dans les back office regroupés sur des pôles régionaux. L'entreprise  a fait passer le taux d'intervention par ces back office de 62%  à 85% en quatre ans, depuis l'arrivée de Philippe Hedde aux commandes. 

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