En mars 2012, Google a décidé d'unifier les politiques de confidentialités de plusieurs services au sein d'un même cadre. Les régulateurs en charge de la protection des données personnelles de plusieurs pays ont demandé des explications à la firme de Mountain View. Devant les réponses, les régulateurs ont exhorté Google à apporter des modifications à cette nouvelle politique qui serait contraire au droit européen, mais en vain.

L'association des régulateurs, le G29, vient de hausser le ton à l'issue d'une réunion plénière en annonçant la mise en place d'un groupe de travail piloté par la CNIL Française pour réfléchir à « des actions répressives, qui devraient être lancées avant l'été ». Ce groupe va se réunir dans les prochaines semaines et auditionnera Google. Interrogée par nos confrères d'IDG NS, Marion Postic, porte-parole de la CNIL a indiqué que « au niveau Français, le régulateur peut prononcer différents types de sanctions : avertissements, injonctions, amendes jusqu'à 300 000 euros et arrêt des opérations ».