Pour la quatrième mouture de Safari, son navigateur Web pour MacOS X et Windows, Apple casse la routine auxquels nous ont habitués Internet Explorer ou même Firefox. Si les onglets ont simplement été déplacés au dessus de la barre de menus, une croix fait son apparition et active le passage en mode Top Sites. Ce dernier affiche les sites les plus visités par l'utilisateur. Plus original, l'affichage Cover Flow fait son apparition comme dans iPhoto ou iTunes. Mais au lieu de naviguer entre les photos ou les pochettes d'album, on feuillète l'historique ou les pages d'accueil des sites web stockés dans le gestionnaire de signets. Rapide, le défilement des pages est très pratique quand on recherche un site web oublié au fond d'un dossier. Il est bien sûr possible de naviguer d'un site à l'autre avec la barre de navigation ou la molette de la souris. Signalons également l'apparition d'un moteur de recherche capable de faire des requêtes sur les titres, l'adresse web et le texte des pages consultées et stockées dans la mémoire tampon. Enfin, comme Google Chrome, Safari 4 propose un mode navigation privée (Private browsing) pour surfer sans laisser de traces. Et pour info, la touche F11 ne fonctionne toujours pas avec Safari, il suffit de double cliquer sur un onglet pour le passer en plein écran. Derrières ces petites innovations se cachent l'intégration de Nitro, un moteur d'affichage exécutant le code JavaScript jusqu'à 4,2 fois plus vite que Safari 3 selon Apple. Nous n'avons pas chronométré ce point, mais en tant qu'utilisateur régulier de Safari 3 sur Mac comme sur PC, force est de constater que cette version est particulièrement véloce. Gratuit, Safari 4 est disponible en version bêta et, pour l'instant, uniquement en anglais sur le site d'Apple.