Bien que le débat se poursuive pour savoir pourquoi Apple a lancé la semaine dernière son navigateur Safari pour Windows, certaines pistes montrent du doigt les revenus éventuels tirés des moteurs de recherche tels Google ou Yahoo et de la publicité qui y est liée. Même si Google ne souhaite pas faire de commentaires sur d'éventuels arrangements réalisés avec certains concepteurs de browsers, la fondation Mozilla admet recevoir une partie substantielle de ses rémunérations grâce à l'utilisation de la barre de recherche de son navigateur Firefox. Microsoft, pour sa part, précise qu'il ne reçoit aucun dividende issu des moteurs de recherche concurrents et employés par les utilisateurs d'Internet Explorer. En tout cas, même si aucun des protagonistes énoncés n'admet véritablement percevoir une quelconque rémunération, « Google pourrait bien avoir avec Apple un accord similaire à celui qu'il possède avec Mozilla », suggère Michael Gartenberg, analyste au cabinet d'études Jupiter Research. Mais au-delà de rentrées pécuniaires, le passage de Safari sur Windows va permettre le développement de beaucoup plus d'applications attirantes, car à destination à la fois du monde Mac et Windows. Rappelons que Safari détient 5% du marché mondial des navigateurs, comparé aux 78% de IE et aux 15% de Firefox.