UML s'adapte aux SOA. SoaML, extension du langage de modélisation pour les architectures orientées services, devrait être validé d'ici un mois, a affirmé un représentant de l'OMG (Object Management Group), qui tient une conférence sur le sujet en ce moment à Santa Clara. Contrairement aux efforts de standardisation qui ont prévalu jusqu'ici dans l'orientation services, SoaML (Service oriented architecture Modeling Language) s'intéresse bien à l'architecture et non aux composants techniques sous-jacents. Le but de SoaML est en effet de fournir aux utilisateurs du langage UML (Unified modeling language) les moyens de modéliser une architecture orientée services - comprenant donc des notions de consommateurs et de fournisseurs de services, ainsi que la notion de contrats. Antoine Lonjon, directeur de la recherche de Mega International, participe au groupe de travail SoaML. Pour lui, « le passage de la notion de composant à celle de service implique des obligations réciproques entre le fournisseur et le consommateur, et il est indispensable de formaliser cela en amont des décisions techniques ». SoaML servira ainsi à spécifier un cahier des charges, à l'attention d'un sous-traitant, ou bien à formaliser une approche services dans le cadre d'une démarche MDA. En MDA (Model driven architecture), on modélise l'architecture d'une application, l'outil générant ensuite le code en fonction de la plateforme visée. A priori, SoaML devrait être compatible avec tous les outils manipulant de l'UML v2. Et il sera aussi en ligne, précise Antoine Lonjon, avec la prochaine version du langage de description de processus BPMN. Outre Mega International, l'initiative compte parmi ses premiers contributeurs IBM, HP, Fujitsu, Softeam, Capgemini...