Fondé en 1863 en Belgique, le groupe de chimie Solvay s'est fait connaître à la fin du XIXème siècle par un procédé de fabrication du carbonate de sodium (Na2CO3, ou cristaux de soude). Il s'est alors développé dans toutes les branches de la chimie jusqu'à être aujourd'hui présent dans 55 pays avec plus de 12 000 collaborateurs (30 000 avec Rhodia) et en générant un chiffre d'affaires de plus de 12 milliards d'euros par an. Il s'est recentré sur la chimie pure en cédant ses activités pharmaceutiques et en achetant le groupe français Rhodia (2009-2011). Coup sur coup, le groupe a donc connu une forte baisse (-30%) puis une forte hausse (+100%) tant de ses effectifs que du nombre de ses sites. Et la DSI a dû optimiser les coûts et la qualité de service malgré ce contexte compliqué.

Rhodia comme Solvay disposaient évidemment de ressources réseaux. La fusion des deux devait aboutir à un réseau unifié unique associant des ressources Internet et du MPLS, beaucoup plus coûteux.

Une bascule dans le cloud de plusieurs services

Dans le cadre de sa politique d'optimisation, le groupe a par ailleurs migré dans le cloud, notamment en SaaS, sa messagerie (Gmail), sa bureautique (GoogleApps) et sa GRC (Salesforce). D'autres applications, comme le PGI SAP, sont également centralisées avec un accès à partir de tous les sites. L'accès à toutes ces applicatifs avec une bonne qualité de service est évidemment vital pour l'entreprise. La charge applicative sur les réseaux et le nombre d'utilisateurs s'accroissaient donc mais le groupe ne souhaitait pas s'engager dans une course sans fin pour faire croître ses ressources réseaux.

Le groupe a donc recouru au service Connect Optimisation de BT (British Telecom) basé sur les technologies du français Ipanema Technologies. Ce service permet de maîtriser les usages du réseau au niveau mondial et d'affecter les ressources dynamiquement. Grâce à l'analyse effectuée, le groupe a pu s'apercevoir que 30% de la bande passante seulement était consommée par les applications d'entreprise critiques. Celles-ci ont été affectées prioritairement au réseau privé tandis que les autres applications (vidéoconférences...) ont été basculées sur les ressources de type Internet.

Entre l'appel d'offres de 2011 et 2013, l'emploi de cette technologie a permis un gain sur les factures télécoms de 30%. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.