Pour affiner le suivi des ventes, Starbucks a testé le logiciel MicroStrategy 9.2.1, a indiqué Thomas Ball, responsable du développement de la plateforme BI pour Starbucks. Le logiciel inclut des services transactionnels pour accompagner les dirigeants dans l'apprentissage des outils de BI depuis un appareil mobile et en l'occurrence les tablettes, précise MicroStrategy dans un communiqué.

Ces terminaux comme l'iPad sont de plus en plus utilisés dans les entreprises, mais le plus souvent pour des démonstrations ou des présentations marketing. Starbucks souhaite utiliser les tablettes pour un autre objectif : mettre des données financières ou autres directement dans les mains des dirigeants et des gestionnaires régionaux. Avec l'utilisation du logiciel de BI, ils seraient ainsi reliés à des données provenant de centaines d'utilisateurs. Thomas Ball a expliqué que la société utilisait le logiciel de MicroStrategy depuis deux ans dans une centaine de magasin.

Etre multi-plateforme

« L'avantage d'une tablette, c'est qu'elle a le GPS et peut donc de présenter des données sur un magasin en particulier sans avoir besoin de chercher les données au fin fonds d'un dossier sur un ordinateur portable ». Il ajoute « les tablettes sont particulièrement bien adaptées à la BI pour obtenir l'ensemble des informations pertinentes en temps réel ».

Même si des centaines d'iPad équipés de logiciel MicroStrategy ont été déployés pour ses propres salariés, Starbucks souhaite porter ce logiciel sur d'autres appareils pour être en mesure de créer des capacités de BI sur plusieurs plateformes. «L'idée est de créer un modèle Starbucks disponible sur plusieurs terminaux sans pour autant être lié à un seul » déclare Thomas Ball et d'ajouter « cela ne signifie pas que nous créerons notre propre application de BI multiplateforme, car nous ne sommes pas spécialiste de la sécurité sur ces équipements mobiles ».

MicroStrategy apporte à Starbuck cette sécurité avec du chiffrement AES sur les données échangées, mais aussi sur le niveau de confidentialité de l'application avec un système d'authentification. Thomas Ball reste par contre muet sur le coût d'un tel déploiement et sur le calendrier de mise en oeuvre effective.