Symantec vient d’annoncer la suppression de 1 200 postes dans le monde, soit environ 10% de ses effectifs, dans le cadre d'un plan de restructuration qui devrait lui permettre d’économiser jusqu’à  400 millions de dollars, moyennant des charges de 230 à 280 millions de dollars sur les deux prochaines années. Ce programme fait suite à la publication de résultats financiers en baisse publiés le 12 mai. Lors du dernier trimestre, le chiffre d’affaires du géant américain des solutions de sécurité a reculé de 3% pour s’établir à 873 M$, un chiffre correspondant à ses prévisions revues à la baisse en avril dernier.

Sur l’ensemble de l’année fiscale, le chiffre d’affaires a également baissé de 9% pour s'établir à 3,6 milliards de dollars. Symantec a également précisé qu’il allait fermer certaines de ses implantations. Thomas J. Seifert, directeur financier du groupe a fait valoir que l’objectif  visait à « supprimer des strates au management, à consolider certaines activités et à rééquilibrer certains emplois dans des régions à plus faible coût ». Après avoir revu sa prévision de chiffre d'affaires à la baisse pour son 4e trimestre fiscal 2016, Symantec avait annoncé l'éviction prochaine de son actuel CEO, Michael Brown. Ce dernier quittera ses fonctions lorsqu'un successeur lui aura été trouvé. La vente de Veritas annoncée en août dernier pour 8 Md$ et finalisée en janvier pour 7,4 Md$ devait aider l’entreprise à redresser la barre. Selon son site web, Symantec emploie actuellement 11 000 personnes réparties dans 35 pays.