- Atos répond aux attaques. Face aux différentes accusations depuis l’annonce de son plan de cession de l’activité Tech Foundations à Daniel Kretinsky, la SSII a publié un message sur son site. Dans le communiqué, elle déplore le fait que les plaignants ont préféré la voie médiatique « plutôt que de rencontrer la société pour exprimer leurs points de vue et obtenir des réponses ». Il vise notamment le fonds CIAM et l’UDAAC (Union des Actionnaires d'Atos Constructifs), une association d'actionnaires minoritaires qui contestent le plan présenté pendant l’été. Atos défend son projet de cession en ayant respecté les règles voire en allant au-delà comme la soumission du plan au vote des actionnaires. Atos estime que « la critique systématique, injustifiée de la société et sa médiatisation orchestrée lui portent préjudice et fait le jeu des vendeurs à découvert ».

- Intel reprend une amende en Europe. La Commission européenne a infligé une sanction financière de 376,36 millions d’euros pour une affaire s’étant déroulée entre 2002 et 2006. La firme américaine était alors accusée de pratiques anticoncurrentielles. Elle était accusée d’avoir payé trois fabricants d'ordinateurs (HP, Acer et Lenovo) pour « arrêter ou retarder le lancement de produits spécifiques contenant des processeurs x86 concurrents » et « pour limiter les canaux de vente disponibles pour ces produits ». L’objectif était d’évincer le concurrent AMD. Après enquête, la Commission européenne a infligé une amende de plus d’un milliard d’euros pour ces pratiques. Intel avait fait appel et après un aller-retour entre le Tribunal et la Cour de justice de l’UE, la justice européenne lui a donné partiellement raison. L’exécutif Bruxellois vient donc de revoir son amende à la baisse.

- La 5G par satellite avance. Une société Texane, AST SpaceMobile, a fait la démonstration de sa technologie 5G via satellite en passant un appel depuis un smartphone Samsung Galaxy S22 non modifié à Maui (Hawaï) vers un ingénieur de Vodafone à Madrid (Espagne). La société s’appuie sur BlueWalker 3, un satellite d'essai d'AST SpaceMobile, qui a été lancé en 2022 et a provoqué la colère des astronomes, car il est trop brillant avec ses 60 m² de surface. Avec son test sur la 5G, AST SpaceMobile entend apporter de la connectivité dans des endroits non couverts par les technologies cellulaires traditionnelles.