- Bloc-notes renaît chez Microsoft. Microsoft remet au goût du jour son éditeur de texte emblématique, Bloc-notes (Edit), initialement lancé en 1991 avec MS-Dos 5.0. Après des décennies d’existence discrète, l’application bénéficie d’une refonte majeure : interface modernisée, gestion des onglets, prise en charge du mode sombre et amélioration de la recherche. Ces nouveautés visent à répondre aux attentes des utilisateurs tout en préservant la simplicité qui a fait le succès de l’outil. Bloc-notes, longtemps perçu comme un utilitaire basique comme son alter ego SimpleText sur MacOS, s’impose désormais comme un compagnon polyvalent, capable de séduire aussi bien les nostalgiques que les nouvelles générations d’utilisateurs. Déployée dans les canaux Dev et Canary de Windows 11 (version 11.2504.50.0), cette mise à jour majeure transforme le bloc-notes de Windows en un éditeur de texte plus complet matiné d'IA.
- Google lance Gemini Robotics On-Device. Issu du précédent modèle Gemini Robotics lancé en mars dernier, ce modèle destiné à un usage local est capable de fonctionner sans connexion Internet. L’outil, qui interprète les consignes en langage naturel, peut réaliser des tâches complexes, telles que l’ouverture de sacs à fermeture éclair ou le pliage de vêtements et serait même capable d’exécuter des tâches telles que l’assemblage en ligne industrielle. D’abord entraîné sur le robot Aloha, il fonctionne également sur le robot bi-bras Franka FR3 et même sur le robot humanoïde Apollo d’Apptronik. Pour accompagner les développeurs, un SDK Gemini Robotics est disponible, leur permettant d’évaluer et d’entraîner le modèle sur des tâches spécifiques via MuJoCo, un simulateur physique. Selon la société, les développeurs peuvent présenter aux robots entre 50 et 100 démonstrations pour les entraîner à d’autres missions.
- Le guichet des subventions France 2030 rouvre. Après un envol suspendu suite au recours juridique de Jean-Paul Smets, dirigeant de Rapid.space et Nexedi, et co-président d'Euclidia, l’alliance européenne des industriels du cloud, BPifrance et l'ancien député macroniste Bruno Bonnell relancent une nouvelle fois le programme France 2030 (anciennement France Relance) doté de 54 Md€ de subventions (apport financier non remboursable) et d'avances récupérables (remboursables uniquement en cas de succès commercial du projet financé) selon les chiffres du gouvernement. Au 31 décembre 2024, 35 Md€ environ ont été attribués, soit près de 65% de l’enveloppe totale pour un bénéfice difficile à évaluer. Reste donc une vingtaine de milliards d'argent magique à distribuer aux quémandeurs pour renforcer les capacités numériques nationales et, bien sûr, accompagner le développement de l’intelligence artificielle. Selon l'Informé, les prétendants se bousculent à la porte avec des projets à financer chez CloudTemple, OVH, Numspot, Orange ou encore Thales.
Commentaire