- Econocom se greffe au plan de sauvetage d'Atos. Alors que le conseil d'administration de la SSII française en péril s'est donné jusqu'au 31 mai pour présenter à ses créanciers une offre de sauvetage crédible pour éviter la banqueroute, le consortium emmené par Onepoint et Butler Industries est rejoint par un soutien inattendu. La société de services Econocom, partenaire d'Atos depuis une vingtaine d'années, vient de se rallier à l'alliance menée par David Layani. « Je suis ravi de rejoindre le consortium formé par Onepoint et Butler Industries pour soutenir le sauvetage de ce fleuron technologique français qu'est Atos », a déclaré Jean-Louis Bouchard, président d'Econocom. « Il est de notre devoir de protéger et de reconduire ce partenariat en soutenant le seul projet industriel crédible qui garantisse l'intégrité et la pérennité du groupe, celui emmené par Onepoint, avec qui nous partageons la même audace et les mêmes valeurs entrepreneuriales ».

- Meta tue sa plateforme Workplace. Le géant américain arrête les frais dans les réseaux sociaux d'entreprise. Très en vogue il y a une quinzaine d'années, ces solutions dédiées ont été confrontées à la montée en puissance de solutions alternatives comme Slack. Le groupe recentre également ses dépenses sur des créneaux bien plus porteurs : " Nous abandonnons Workplace de Meta afin de nous concentrer sur la création de technologies d'IA et de métavers qui, nous en sommes convaincus, vont fondamentalement remodeler notre façon de travailler ", a expliqué un porte-parole du groupe. Meta n'est pas le seul acteur à s'être cassé les dents, cela a également été le cas pour Google avec Google+. Workplace (ex Facebook at Work) a également souffert d'une baisse du nombre de sa base installée pendant le Covid. Un temps envisagé, la vente de cette activité dont la valorisation n'excède pas 1 milliard de dollars, a semble-t-il été définitivement écartée. 

- AWS veut injecter des milliards dans son cloud européen. Alors qu'Amazon s'est montré particulièrement frileux dans sa dernière salve d'investissement en France, il l'est beaucoup moins pour investir en Allemagne. AWS a ainsi annoncé son intention d'investir 7,8 Md€ dans son cloud européen (European Sovereign Cloud) en Allemagne jusqu'en 2040. La première région de ce service doit ouvrir dans l'État de Brandebourg d'ici à la fin de 2025 et sera accessible pour tous ses clients. Au total, l'investissement prévu par AWS devrait contribuer à hauteur de 17,2 Md$ au produit intérieur brut de l'Allemagne jusqu'en 2040 et permettre la création de 2 800 ETP en moyenne par an dans des entreprises allemandes.