- Google suspend Chrome 79. La version du navigateur pour Android a commencé à être déployée le 10 décembre mais a été arrêtée à cause d'un bug. Ce dernier est lié à l'emplacement où sont stockées les données web sur Android (localStorage et IndexDB). Avec Chrome 79, Google l'a modifié mais une migration automatique devait s'opérer. Le bug vient de ce processus, faisant que certaines applications reposant sur le composant WebView sont susceptibles de perdre des données. Un correctif est en cours de développement.

- Contrat pluriannuel de 440 M$ pour Palantir avec l'US Army. L'éditeur en solutions big data et intelligence économique Palantir a décroché un nouveau contrat avec l'armée américaine. Après avoir signé pour 800 millions de dollars un partenariat avec l'US Army, au printemps dernier, pour remplacer son système de renseignement DCGS-A, l'éditeur vient d'en signer un autre évalué à 440 millions de dollars. Ce dernier est étalé sur 4 ans, avec une première phase estimée à près de 111 millions de dollars pour 2020. Ce nouveau contrat équivaut à environ 10% des revenus de Palantir pour l'année à venir. Il doit aider l'armée américaine à analyser les données complexes liées tant au personnel militaire qu'aux armes utilisées.

- Safra Catz reste seule CEO d’Oracle. Depuis 5 ans, la direction de l’entreprise californienne était assurée par un tandem de co-CEO, Safra Catz et Mark Hurd. Après le décès de ce dernier, en octobre, et après quelques semaines de réflexion, Larry Ellison a annoncé que Safra Catz resterait seule aux commandes de l’entreprise qu’il a fondée en 1977. « Nous n’avons pas de plans pour un 2ème CEO », vient de confirmer celui qui est aussi CTO et président du conseil d’administration d’Oracle, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes pour les résultats financiers du 2ème trimestre fiscal. Larry Ellison a ajouté que le deuxième rang de cadres dirigeants se préparaient à prendre la suite pour occuper le poste de CEO le moment venu, lorsque lui-même et Safra prendront leur retraite, « ce qui ne sera pas pour bientôt », s’est-il empressé d’ajouter.