- La hausse des droits de douane menace les datacenters US. Donald Trump a décidé d’augmenter de 10% les taxes sur l’énergie provenant du Canada. Cette décision pourrait bien avoir des effets collatéraux pour les centres de données aux Etats-Unis. En effet, plusieurs groupes canadiens veulent aller plus loin que de simples représailles tarifaires en coupant purement et simplement l’accès à l’énergie. Le Canadian Labour Congress auquel sont affiliés la plupart des syndicats canadiens, un des acteurs de cette suggestion souhaite « couper l'accès des États-Unis aux ressources canadiennes essentielles - notamment l'électricité, le bois, les minéraux critiques, le pétrole et le gaz - jusqu'à ce que les droits de douane soient levés ». Environ 30 États américains reçoivent une partie de leur électricité du Canada, dont certains accueillent des datacenters, rapporte nos confrères de The Register.
- Sophos finalise l’acquisition de Secureworks. Annoncé en octobre 2024, l’opération évaluait à 859 M$ a été complétée annonce Sophos. Le CEO de Secureworks Wendy Thomas devrait quitter l’entreprise « après une courte période de transition et après avoir guidé le processus d’intégration précoce ». A l’époque du rachat, Sophos avait précisé que cette acquisition élargirait son portefeuille actuel avec des offres telles que la détection et la réponse aux identités (ITDR), les capacités SIEM de nouvelle génération, la sécurité des technologies opérationnelles (OT) et une meilleure hiérarchisation des risques de vulnérabilités.
- La France évalue la sécurité des IA. Clara Chappaz, ministre déléguée de l’IA et du numérique, a lancé l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (Inesia). Cet organisme est placé sous le contrôle du SGDSN (secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) et la DGE (direction générale des entreprises). L’objectif est de fédérer des ingénieurs de l’Anssi et des chercheurs de l’Inria, des LNE (laboratoire de métrologie et d’essai) et Peren (le Pôle d’expertise de la régulation numérique), mais aussi de lancer des coopérations internationales (US, UK ou encore Japon). Les travaux porteront sur plusieurs sujets : l’analyse des risques systémiques dans le champ de la sécurité nationale, le soutien à la mise en œuvre de la régulation de l'IA, et l'évaluation de la performance et de la fiabilité des modèles d'IA.
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