- Astrobotic va équiper le VIPER de la NASA. Cette société développe une techonologie de robotique spatiale qui sera intégrée au rover de la NASA pour le faire voler. L'agence spatiale américaine lui attribue près de 200 M$ pour le projet. La mission Artemis prévoit un alunissage en 2023. Le robot VIPER devra parcourir la région du pôle sud de la Lune à la recherche de glace d'eau, ainsi que d'eau sous la surface, si elle existe. Il s'agit d'une étape-clé dans le programme Artemis, qui a toujours pour but final de ramener le prochain homme et la première femme américaine à la surface lunaire d'ici 2024. Le choix d'Astrobotic par la NASA pour cette mission n'est pas surprenant, puisque l'agence a déjà signé un contrat par le passé avec l'entreprise pour le programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services).

- GitLab rachète Peach Tech et Fuzzit. La plateforme de référentiels de code et de travail collaboratif autour de projets open source GitLab a réalisé deux achats ciblés pour renforcer la sécurité du testing de code avec Peach Tech et Fuzzit. L'objectif au travers de ces acquisitions est de permettre de mieux détecter et corriger les vulnérabilités potentielles pour éviter les exploits et l'exécution de code malveillant, en amont de la création d'apps et de services. La sécurisation de tests automatisés, dans une optique de développement et d'intégration continue propre à la démarche DevOps mise en oeuvre par GitLab, constitue l'un de ses principaux chantiers. « L'intégration des technologies de fuzzing de Peach Tech et Fuzzit dans les solutions de sécurité de GitLab donnera à nos utilisateurs une expérience de test de sécurité des applications encore plus robuste et approfondie tout en leur permettant de faire monter la sécurité d'un cran. Cela simplifie simultanément leurs flux de travail et crée une collaboration entre les équipes de développement, de sécurité et d'exploitation », a déclaré Sid Sijbrandij, CEO de GitLab.

- L’UE prépare une plainte antitrust contre Amazon, selon des personnes proches du dossier, rapporte le Wall Street Journal. La Commission européenne reproche au géant du commerce électronique d’exploiter, dans le cadre de pratiques anticoncurrentielles, des données de revendeurs indépendants utilisant sa plateforme de e-commerce. Bruxelles a construit son dossier et fait circuler son projet d’acte d’accusation pendant plusieurs mois. La plainte pourrait être officiellement déposée la semaine prochaine ou la suivante.