- Le G7 valide un impôt de 15% sur les multinationales. Après de nombreux mois de discussions, les ministre des Finances du G7 sont finalement parvenus à un accord pour fixer à « au moins 15% » le taux d'impôt minimal mondial sur les multinationales. Dans le viseur des ministres, la possibilité de faire plier les géants du numérique qui usent de puissants leviers juridiques et ficelles fiscales  pour éviter le paiement de l'impôt. « On ne pourra plus faire d'optimisation fiscale, on ne pourra plus faire d'évasion fiscale et l'argent qui revient aux États leur reviendra bien pour financer leurs services publics », promet le ministre des Finances français Bruno Le Maire. Selon l'Observatoire européen de la fiscalité, cela pourrait rapporter à l'Union européenne 50 milliards d'euros, dont 4,3 milliards pour l'État français. Pour autant, les jeux sont loin d'être faits puisque l'accord nécessite une validation du G20 suivie par une approbation au niveau de chaque Etat. Autre souci : pour être appliquée, cet accord envisage pour les entreprises concernées d'avoir un taux de marge supérieur à 10%. Ce qui exclut théoriquement un acteur comme Amazon qui en a réalisé une de « seulement » de 6,3% en 2020.

- Copie privée : l'UFC Que Choisir saisit le Conseil d'Etat.  La pression s'intensifie sur la redevance sur les smartphones reconditionnés. En effet, quelques jours après que les acteurs du reconditionnement de matériel informatique et de téléphonie soient montés au créneau, c'est cette fois au tour de l'UFC Que Choisir de monter au créneau en saisissant le Conseil d’Etat en vue de faire annuler les barèmes de la taxe sur téléphones mobiles et tablettes reconditionnés. « Comme la taxe pour copie privée frappe les appareils indifféremment selon leur prix de vente, l’effet inflationniste serait d’autant plus violent pour les consommateurs modestes », a analysé l'association de défense des consommateurs. Dans le cadre d'une étude, l'UFC Que Choisir a ainsi établi que pour un iPhone 6 ou un Samsung Galaxy A3 reconditionnés, le prix de vente bondirait respectivement de 10,3% et 8,9%. Contre des hausses respectives de 1,1% et 1,6% pour des iPhone 12 Pro et Huawei Mate Pro 40. « Ces hausses des prix des biens reconditionnées seraient d’autant moins acceptables que les barèmes appliqués aux téléphones portables et aux tablettes neufs sont déjà en France parmi les plus élevés en Europe. A titre d’exemple, sur un téléphone portable d’une capacité de 32 Go la rémunération pour copie privée est en France de 10 €, contre 6,25 € en Allemagne, 5,20 € en Italie ou encore 1,10 € en Espagne, pays qui, qui plus est, n’appliquent pas la rémunération pour copie privée sur les appareils reconditionnés », explique l'association. 

- McDonald’s teste les commandes par la voix. Le géant de la restauration a lancé une expérimentation de prise de commande automatisée dans dix de ses restaurants à Chicago. Dans une vidéo filmée par une cliente ayant choisi l’option service au volant, on peut ainsi entendre « Bienvenue chez McDonald's. Nous servons actuellement un menu limité, veuillez donc consulter le menu avant de commander ». L’interaction, aussi humaine puisse-t-elle paraître, provient de l’interface affichée sur un écran de l’enseigne. Cette commande par la voix pourrait permettre à la firme d’économiser à terme sur la main-d’œuvre tout en gardant un contact avec le client. La mise en place de cette solution est, selon le directeur général de McDonald’s, Chris Kempczinski, d’une précision de 85% lors des commandes automatisées et peut « prendre 80% des commandes ». C’est grâce à l’acquisition d’Apprente en 2019 que la chaîne de restauration rapide a pu développer cette technologie et améliorer l’expérience client. La start-up, spécialiste des solutions vocales, a notamment permis de développer un système de commande vocale dans les bornes drive de McDonald’s. A l’avenir, McDonald’s pourrait également développer l’automatisation de sa cuisine, notamment concernant les friteuses ou les grils, un pas de plus vers une réduction de la main-d’œuvre et des coûts induits.