- VMware écope d’une amende de 8M$. L’entreprise est accusée par la SEC d’avoir trompé les investisseurs sur ses pratiques de gestion du carnet de commandes qui lui ont permis de repousser les revenus aux trimestres suivants en retardant les livraisons de produits aux clients. L’éditeur a ainsi dissimulé le ralentissement de ses performances par rapport à ses projections de l’année fiscale 2020. Après enquête, le régulateur a émis une ordonnance de cessation ou de désistement avec une pénalité de 8 millions de dollars. VMware a accepté de payer le règlement sans admettre ou nier sa culpabilité dans cette pratique. La firme aurait ainsi transféré des dizaines de millions de dollars de revenus sur les trimestres suivants pour cacher le ralentissement de l'activité.

- Google filialise son unité télécom Aalyria. La firme de Mountain View vient de dévoiler au public son projet de logiciel destiné aux réseaux de communication à haut débit qui s'étendent de la terre à l'espace. Une entreprise a été créée pour le présenter, appelée Aalyria. Sa mission est de gérer « des réseaux de communication hyper rapides, ultra sécurisés et hautement complexes qui s'étendent sur la terre, la mer, l'air, l'espace proche et l'espace lointain ». Aalyria a déclaré avoir décroché un contrat commercial de 8,7 millions de dollars avec l'unité d'innovation de la défense américaine. L'entreprise sera dirigée par Chris Taylor, un expert en sécurité nationale qui a dirigé d'autres entreprises ayant travaillé avec le gouvernement.

- Le Health Data Hub encore sur Azure jusqu'en 2025. Hébergé sur Azure de Microsoft, le projet de base principale du système national des données de santé (HDH) lancé par le Gouvernement a finalement été mis sur pause. Il a vivement été critiqué par des associations et des parlementaires alors que les discussions autour de la souveraineté font rage. La plateforme, qui a vocation à héberger des données sensibles, ne peut en effet fonctionner sur un cloud américain, cohérence oblige. Dans un entretien à TICpharma, Stéphanie Combes, directrice du HDH, a fait savoir que la migration vers un nouvel hébergeur souverain n’aurait pas lieu avant 2025. Elle précise ainsi que « le benchmark est en cours de finalisation mais j'ai déjà les résultats et le constat est toujours le même : il y a encore un écart très important concernant les fonctionnalités, notamment de sécurité ».