Combien de fois avez-vous lu ou entendu que les données constituaient le nouveau pétrole des entreprises ou une expression similaire ? Voilà bien un truisme. Il n'en demeure pas moins que 74 % des organisations considèrent que disposer d'informations en temps réel représentera un atout pour leur activité dans les années à venir. Mais, dans le même temps, 93 % des organisations sont confrontées à des difficultés pour tirer parti de leurs données en temps réel. C'est ce contraste que pointe une étude menée par le cabinet IDC sur la commande de Confluent auprès d'entreprises françaises. En particulier, les entreprises rencontrent des problèmes liés à la capacité de leurs applications à gérer des données en temps réel, à intégrer des sources de données multiples ou à traiter de grands volumes de données.

Dans les cinq années à venir, les causes d'augmentation des volumes de données sont nombreuses. Sont ainsi citées dans l'étude le décisionnel (48 % des répondants), la gestion des relations clients (38 %) et l'IoT/industrie 4.0, notamment (et assez curieusement) dans le secteur public. Ainsi, 20 % des collectivités n'utilisant pas les objets connectés estiment que l'IoT va fortement contribuer à augmenter leur volume de données, alors que cette part atteint 48 % chez celles qui y recourent déjà. Dans le domaine de la santé, la relation avec les patients (58%), les services en ligne destinés aux patients (52%) et l'aide au diagnostic (52%) sont des éléments qui vont générer des volumes de données très importants. 61% des hôpitaux anticipent que la gestion de l'IT sera une source croissante de données en temps réel, contre 57% pour la gestion de la relation avec les patients, et 48% pour les services en ligne pour les patients.

Si la moitié des répondants avoue rencontrer des difficultés dans l'intégration des données, la proportion atteint les deux-tiers pour les données temps réel. Pour répondre à ces difficultés, la mise en oeuvre d'un entrepôt de données peut être une solution mais l'appétence à une telle technologie est faible, en particulier quand la taille de l'entreprise diminue.