Pour les départements informatiques, développer et tester sur une plate-forme « élastique » dans une infrastructure de cloud constitue une bonne manière d'optimiser leurs développements. En outre, l'utilisation d'une plate-forme cloud peut les aider à travailler plus rapidement, car les ressources peuvent être fournies à la demande, sans les blocages inhérents à la réservation préalable de temps et d'espace sur les systèmes internes, expliquent les promoteurs de cette solution. Big Blue a aussi publié une liste de partenaires pour son cloud : RightScale et Kaavo, qui proposent des programmes de supervision des clouds; Navajo Systems spécialisé dans la sécurité; AppFirst qui apporte des logiciels d'optimisation de la performance ; enfin Aviarc, Corent et Wavemaker qui fournissent des outils de développement. Le cloud public dédié au développement d'IBM exploitera également la technologie de virtualisation de Red Hat et supporte les systèmes Red Hat Enterprise Linux, Novell SUSE Linux et Java. Cette plate-forme sera disponible au deuxième trimestre de l'année aux États-Unis et au Canada, et dans le reste du monde par la suite. Parmi les concurrents de cette infrastructure, citons Amazon Web Services et Rackspace, qui ont, tous deux, établi des partenariats similaires. IBM pourrait toutefois avoir un avantage concurrentiel sur ces fournisseurs, étant donné sa longue expérience dans les entreprises et l'utilisation répandue de ses outils de développement Rational. IBM a d'ailleurs récemment annoncé la disponibilité de sa plateforme Rational Software Delivery Services v1.0 pour le cloud computing.