Après l'appel de 20 scientifiques, le 16 juin dernier, à rester prudent dans l'utilisation des téléphones mobiles, c'est au tour d'une expérience de l'Université de Louvain en Belgique d'inquiéter sur le même sujet. Si dans ce dernier cas, une étude existe bel et bien, on ne peut pas davantage tirer de conclusions (positives ou négatives) qu'après l'avertissement des médecins français. Une partie de la presse, en Belgique entre autres, a joué la sensation en expliquant que l'expérience aurait conclu à «un doublement de la mortalité parmi une population de rats exposés pendant 21 mois, deux heures par jour, à des ondes GSM et WiFi ». Que nenni. En réalité, l'étude conduite par Dirk Adang, chercheur à l'Université de Louvain, pour sa thèse, reposait sur un protocole très précis : trois générateurs d'onde ont été mis en place. Deux ont émis « à la fréquence du GSM - 970 MHz », l'un en onde continue et l'autre par impulsion. Le troisième, « à la demande de l'armée » émettait en onde continue à la fréquence des 10 GHz. Il ne peut donc être question de WiFi (2,4 GHz). Finalement, toujours aucun résultat probant Finalement, aucun document officiel sur l'expérience n'est encore consultable. Et la certitude d'un taux de mortalité effectivement élevée ne débouche encore sur aucune explication scientifique.