Microsoft annonce la version finale d'Hyper-V, son très attendu hyperviseur pour exploiter Windows Server 2008 comme plateforme de virtualisation. C'est donc seulement avec quatre mois de retard et non six par rapport au lancement lui-même retardé de la version 2008 de Windows Server que Microsoft commence à commercialiser un concurrent de VMWare. La version d'Hyper-V sur support optique est annoncée d'ici 6 à 8 semaines. Hyper-V est très attendu puisque, selon Damien Buisson, en charge de ce logiciel chez Microsoft France, 90% des grands comptes français ont au moins une version de VMWare pour évaluation. Selon lui, les premiers tests d'Hyper-V montrent qu'il délivre un niveau de performance tout à fait satisfaisant. Notons, sur ce point, le fait que toutes les machines virtuelles sous d'autres systèmes d'exploitation sont désormais en paravirtualisation. Autrement dit, ces OS peuvent exploiter directement les ressources matérielles, en particulier les extensions des jeux de commandes des processeurs dédiées à la virtualisation, d'où un net gain de performances. C'est en particulier le cas pour Windows Server 2000 en machine virtuelle (VM). Cette version a été rajoutée in extremis dans les versions de Windows Server supportées. On comprend pourquoi lorsque l'on sait que cette version représente encore 22% du parc actif en France. Il sera toutefois difficile d'en savoir plus sur les mérites respectifs d'Hyper-V versus VMWare, ce dernier interdit en effet dans sa licence d'utilisation la publication de mesures de performance sans son autorisation. Une tarification à plusieurs étages