En direct de Barcelone - Pour la seconde fois, la Fira de Barcelone accueille l'édition européenne de VMworld. 8500 clients et partenaires sont attendus à la grande messe de la virtualisation organisée par VMware pour présenter ses dernières solutions et mettre en avant certains partenaires. Entourée de ses principaux cadres, Pat Gelsinger est donc venu une nouvelle fois tenir l'habituel keynote avec comme principale particularité, la célébration des 15 ans de VMware. Le principal message de la matinée était bien sûr l'avènement du Software Defined Data Center (SDCC) que VMware appelle de ses voeux. Pat Gelsinger a d'ailleurs invité sur scène Thierry Breton, le PDG d'Atos, pour expliquer pourquoi il avait décidé de travailler avec VMware pour transformer les datacenters de la SSII.


Thierry Breton, PDG d'Atos, présent à l'inauguration de VMword à Barcelone.


« Atos a le plus grand datacenter en Europe, nous avions besoin d'être mieux équipé pour gérer nos infrastructures. Le SDCC nous a aidé à le faire plus vite pour ensuite mieux aider nos clients à réduire leurs coûts de production. Nous voulons les aider à réinventer leur futur en se concentrant sur leurs métiers ».

Pat Gelsinger a également annoncé le rachat de Desktone, une entreprise spécialisée dans le Desktop-as-a-Service qui viendra renforcer les offres Horizon Suite (View, Mirage et Workplace) et le RSE maison, Socialcast. 

Un premier datacenter en Europe à Slough

Autre annonce importante pour l'éditeur, le lancement de son service vCloud Hybride en Europe avec un datacenter à Slough au Royaume-Uni. Disponible en version bêta à partir de novembre prochain, ce centre de calcul destiné aux clients de VMware désirant utiliser temporairement des capacités supplémentaires sera pleinement opérationnel au premier trimestre 2014.



Pat Gelsinger, CEO de VMware décrit le service vCloud Hybride.


Interrogé sur le type de datacenter à Slough (louer ou en propre), Pat Gelsinger a formulé une réponse particulièrement alambiquée pour indiquer qu'il était préférable de faire appel à des spécialistes dans le domaine des datacenters (architecture, refroidissement, etc.) pour se concentrer sur leur savoir-faire et proposer une réponse plus riche aux utilisateurs. En deux mots, VMware utilise les infrastructures d'un opérateur de datacenters. Equinix, après vérification auprès d'un dirigeant de VMware. « Nous proposons un centre de calcul sécurisé et privé à nos clients, et des extensions sont également prévues en France et en Allemagne pour répondre aux besoins. Certaines entreprises préfèrent travailler avec des opérateurs, mais nous pouvons répondre à leurs besoins avec nos solutions», a précisé M. Gelsinger. Carl Eschenbach, COO de VMware, a ajouté que la Grande-Bretagne a été choisie pour accueillir le premier datacenter européen de l'éditeur, car c'était tout simplement le premier marché de VMware en Europe.


Un tableau de comparaison des offres cloud.


Pour les tarifs, VMware a osé une comparaison - à son avantage - avec les plates-formes cloud public d'AWS et de Microsoft Azure (voir illustration ci-dessus). Soit 316 € par mois pour une VM dans le cloud privé de VMware, 347 € dans le cloud public d'AWS et 467 € chez Azure pour une VM avec un coeur à 1,8 GHz et 2 Go de RAM. Des tarifs bien sûr réservés aux clients vSphere et qui méritent d'être examinés plus en détail.