Au terme de l'appel d'offre dont l'opérateur mobile turc Telsim était l'enjeu, c'est finalement Vodafone qui a le dernier mot. La mise minimum, estimée par les fonds d'assurance de dépôt de propriété turcs, était de 2,8 milliards de dollars. Avec une offre à 4,55 milliards de dollars, l'opérateur britannique damne alors le pion au koweïtien MTC, à l'égyptien Orascom, à Emaar de Dubaï, au russe Sistema ou à Etisalat des Emirats Arabes Unis. Il met ainsi le pied sur un marché qui n'a pas encore atteint sa maturité. Le taux de pénétration y avoisine les 53 % et les perspectives de croissance y sont réelles, a estimé Arun Sarin, directeur général de Vodafone. La privatisation de Telsim, deuxième opérateur mobile de Turquie avec 9,5 millions d'abonnés, va lui permettre de s'acquitter d'une dette estimée à près de 700 millions de dollars. Titre de l'encadré : Encadré :