Spock a ouvert une bêta publique de son moteur de recherche de données personnelles. Il est loin d'être le seul à proposer ce type de service (on pense à WikiYou, Wink, Zoominfo...), mais son ambition est de les automatiser grâce à un algorithme qui va brasser des sources publiques du Web. L'encyclopédie participative Wikipedia est ainsi largement mise à contribution pour fournir les biographies des personnes connues - au risque qu'on puisse considérer cela comme du parasitage. De même, le site de réseau social LinkedIn semble, d'après nos essais, la source principale d'information pour ce qui concerne les Français. Au vu de cette bêta, les 'anonymes' réfractaires aux blogs et aux réseaux sociaux devraient donc pouvoir rester encore un certain temps hors du radar. Mais les détectives privés qui recourent aux mêmes sources pour trouver des traces des gens sur le Net vont finir par devoir réviser leurs tarifs. Sera-ce suffisant pour que les fondateurs de Spock, qui ont déjà réuni 7 M$, attirent à eux la manne publicitaire et propulsent ainsi leur entreprise vers les frontières de l'infini ? Au vu de l'engouement pour le Web 2.0, ce ne serait pas illogique, capitaine...