Un an ou deux avant sa sortie - la date demeure pure spéculation - Windows 7, le successeur de Vista, est déjà sous la loupe de la justice américaine. Le Comité technique - une émanation des instances antitrust du Nouveau continent - éprouve ainsi une version très provisoire du système d'exploitation afin de déterminer s'il est susceptible de contrevenir aux dispositions antitrust en vigueur dans le pays. Cette surveillance s'inscrit dans le cadre de la procédure antitrust initiée en 2002 par la justice américaine, au terme de laquelle Microsoft avait été enjoint à documenter ses protocoles de communication et à fournir régulièrement des rapports attestant de la nature concurrentielle de ses activités. L'idée étant de garantir la meilleure interopérabilité possible avec les produits des éditeurs tiers. L'année dernière, Google avait vainement tenté de sensibiliser les juges en charge du dossier de relancer la procédure contre l'éditeur de Redmond au motif que les fonctions de recherche incluses dans Vista enfreignaient les dispositions antitrust. Selon le géant du Web, ces fonctionnalités constituaient de nouveaux outils et ne devaient pas être regardées comme une brique naturelle de l'OS. La question avec Windows 7 portera sur une problématique semblable : dans quelle mesure le prochain OS pourra empiler des fonctionnalités sans s'attirer les foudres du régulateur.