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(21/06/2006 18:02:02)

Oracle Grid Index : l'intérêt et la préparation des entreprises pour le grid computing progressent

Oracle a publié aujourd'hui la quatrième édition de son Grid Index semestriel qui suit l'adoption des technologies de grille informatique et d'architectures orientées services par les entreprises à travers le monde. Réalisée par le cabinet Quocirca, l'étude montre une compréhension de plus en plus grande des principes du grid et de la SOA, mais des niveaux d'adoption qui restent encore faibles, bien qu'en nette progression par rapport au semestre précédent. Au niveau mondial, seules 5,2% des entreprises ont engagé des déploiements significatifs de technologies de grille, tandis que 29,8% utilisent la technologie pour des applications ciblées. 39,8% avouent n'avoir qu'un usage marginal, 11,5% sont en phase pilote ou auront un pilote dans les trois mois tandis que 13,8% ne font aucune utilisation de la technologie. C'est ce poste qui a connu le plus fort recul en six mois puisque lors de la troisième édition de l'étude, publiée en novembre 2005, 75,2% des entreprises n'avaient aucun usage de la technologie. Il est à noter que ce sont les Etats-Unis qui ont le plus fort niveau d'adoption des technologies de grilles (indice 4,3 sur 10), devant l'Europe (3,4 sur 10) et la région Asie-Pacifique ( 2,5 sur 10). Il est aussi à noter que les chiffres de Quocirca sont à prendre avec quelques pincettes, dans la mesure où le concept de grille tel que défini par le cabinet inclut des techniques comme la consolidation et la virtualisation d'application, la consolidation et la virtualisation de stockage et le calcul en grille. La France tient son rang... L'étude de Quocirca révèle que les entreprises hexagonales, bien qu'en retrait sur l'adoption des technologies de grille, ont aujourd'hui comblé leur retard sur leurs voisines européennes en termes d'infrastructure et d'intérêt pour les grilles. Selon le cabinet, la France a aujourd'hui un index grille de 5,5, derrière les pays nordiques (6,4) et l'Allemagne (6,1), mais au même niveau que l'Angleterre. En revanche, les déploiements sont encore un peu en retard avec une note de 3,7 sur le critère adoption, contre 4,7 pour les pays nordiques et 4,3 pour l'Allemagne. En clair le concept de grille intéresse les entreprises françaises et leurs infrastructures sont aujourd'hui prêtes pour ce genre de déploiement, mais les vrais déploiements restent encore à venir. Un parallèle entre grille et SOA Un autre point intéressant de ce 4e index est qu'il établit un lien entre SOA et adoption des grilles. Environ 57% des décideurs IT considèrent les architectures SOA comme importantes ou critiques pour leurs futures architectures informatiques et cette perception est encore plus élevée auprès des experts et "gourous" techniques qui considèrent à 87,4% que la SOA est importante ou critique pour assurer la compétitivité de l'entreprise. Cette perception de l'importance des SOA est partagée par les décideurs métiers aux Etats-Unis mais les décideurs métiers européens continuent à méconnaître la technologie. Ainsi, même après la fourniture d'une définition des SOA par Quocirca, 58,9% des décideurs métiers européens ne comprennent toujours pas ce que c'est et à quoi cela sert, tandis que ces chiffres ne sont que de 30 et 28,9% pour les managers américains et extrême-orientaux. (...)

(20/06/2006 17:48:11)

EMC poursuit ses acquisitions dans le BPM et la virtualisation

EMC a annoncé hier le rachat de ProActivity Software Solutions, un fournisseur d'outils de gestion de processus métiers (business process management ou BPM). Les outils de Proactivity seront intégrés à la ligne de produits Documentum par le laboratoire de R&D israélien de la firme - récemment créé suite au rachat de Kashya et nLayers. ProActivity développe des logiciels pour suivre, analyser et optimiser les processus métiers. Sa solution permet notamment de cartographier et de modéliser "à la volée" les processus métier de l'entreprise (Business Process Modeling). En cela, elle vient compléter les outils actuels de BPM de Documentum et permettra à EMC de mieux se positionner sur le secteur face à des concurrents comme FileNet. Les logiciels de Proactivity sont notamment utilisés par des grands clients tels que Philips, Kodak, Bank of America. Virtualiser pour mieux tester Séparément, EMC a annoncé l'acquisition d'Akimbi par sa filiale logicielle VMWare. Akimbi fournit des outils permettant d'utiliser la virtualisation à des fins de test logiciel. Le logiciel Slingshot d'Akimbi permet de prendre une photo de l'existant de l'infrastructure de l'entreprise pour le répliquer sur un environnement virtualisé afin de tester de nouvelles versions de logiciels contre cet environnement. Le logiciel simplifie ainsi les tests de nouvelles versions logicielles en permettant de les réaliser sur un clone virtuel de l'infrastructure sans avoir à dupliquer celle-ci physiquement mais aussi sans avoir à perturber l'environnement de production en place. Le prix du rachat d'Akimbi n'a pas été communiqué par Vmware. (...)

(20/06/2006 09:32:46)

L'administration américaine impose l'utilisation de RFID à l'industrie pharmaceutique

RFID vient de trouver une nouvelle application à sa juste mesure. L'industrie pharmaceutique américaine devrait s'emparer de la technologie d'identification par radio-fréquence afin de tracer certains médicaments. Le gouvernement américain pousse d'ailleurs à un engagement sérieux des laboratoires en ce sens, pour faire face à la multiplication des copies de médicaments plus ou moins douteuse : selon l'administration américaine, on serait passé de 4 faux médicaments sur 10 en vente avant l'an 2000, en moyenne, à 22 faux pour 10 vrais actuellement ! RFID pourrait permettre de lutter contre le phénomène. L'administration américaine voit ainsi dans les ondes radio le seul outil fiable de traçage puisqu'un médicament passe par de nombreuses mains avant de parvenir en pharmacie. L'administration américaine donne aux laboratoires jusqu'au mois de décembre pour tracer les produits les plus chers. Le prix de la technologie ne devrait pas poser de problème, le coût de la puce RFID se fondant dans le prix du médicament. (...)

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