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Applications métier

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(26/05/2011 11:56:47)

Le marché des logiciels de CRM a crû de près de 8% en France, selon PAC

Les logiciels de gestion de la relation client constituent toujours un sujet d'actualité dans leurs quatre constituants : automatisation de la vente, marketing, assistance client, analyse des données. Loin de se fondre dans la masse du marché global, la croissance du secteur du CRM (pour customer relationship management) reste largement supérieure à celle du marché des applications de gestion, selon une étude du cabinet Pierre Audoin Consultant.

En France, la croissance des acteurs du CRM a ainsi été de 8% en 2010, selon PAC, et elle devrait se maintenir en moyenne aux environs de 7% par an jusqu'en 2014, contre seulement 4% pour les applications de gestion. Le créneau du SaaS (software as a service) croit encore plus vite, d'un facteur cinq.

Marché du CRM en France selon PAC (2010-2014)

Deux axes de travail : PME et grands comptes

Les soutiens de la croissance du CRM sont de deux ordres. D'une part, les PME sont en voie d'adoption de ces outils. D'autre part, les grandes entreprises font évoluer les applications existantes, notamment en migrant vers des solutions SaaS (15% du marché du CRM), et en augmentant le nombre de licences et d'accès aux outils. Cette augmentation du périmètre est notamment liée à la place croissante de « nouveaux » canaux, comme le e-commerce. Les quantités de données générées par les interactions réalisées avec les clients sont également en forte croissance et les traitements nécessaires ou souhaités nécessitent donc des améliorations applicatives.

Côté offre, la règle reste la dispersion. L'acteur dominant est Oracle (acquéreur en son temps de l'offre Siebel) avec seulement 15% du marché français, suivi de SAP avec 10%. Quant au pure-player SaaS (et créateur de ce modèle) Salesforce.com, il ne pèse encore que 4%, malgré sa notoriété. (...)

(23/05/2011 17:15:55)

PLM : PTC lance Windchill 10 en attendant d'intégrer MKS (MAJ)

Après la refonte de sa solution de CAO Pro/Engineeer devenue Creo, PTC dévoile Windchill 10, la dernière mouture de son logiciel de gestion du cycle de vie produit (PLM) Avec cette version repensée, l'éditeur bostonien renforce les fonctionnalités centrées sur la gestion de la qualité, l'analyse des variantes produits (conformité, coûts) et la gestion des nomenclatures multidisciplines. Sur l'ensemble du cycle de vie, l'outil établit des liens entre les différentes vues métiers de la structure d'un produit. Notamment dans l'automobile où la gestion globale d'un projet n'est pas encore totalement fiable.

« Les outils propriétaires développés par les constructeurs ne répondent pas à tous les besoins. Ces PLM travaillent principalement avec Catia de Dassault Systèmes, pour la gestion de la documentation par exemple, mais ils ne sont pas encore capables de  gérer l'ensemble des composants d'une voiture. Avec Windchill, nous proposons par contre une brique de base sur laquelle se greffent les modules spécifiques pour arriver à la gestion de la configuration globale d'un véhicule. Quelques mois sont toutefois nécessaires pour arriver à maturité », nous a indiqué Marc Diouane, vice-président directeur de l'organisation Global Services de PTC.

Sur les 5 500 salariés que compte l'éditeur, 2 000 travaillent à la R&D et 1 200 aux services pour accompagner les clients dans la personnalisation de la solution afin de connecter la technique avec les objets produits par l'entreprise. Les constructeurs et les équipementiers se rendent compte que la traditionnelle gestion du cycle de vie dans un environnement hétérogène et fragmenté - même avec d'excellents outils - est incapable de fournir le niveau de visibilité nécessaire pour prendre rapidement les bonnes décisions. Voilà pourquoi les principaux constructeurs automobiles migrent vers un environnement de conception et de fabrication capable de soutenir une stratégie plate-forme mondiale. « Le PLM (Product LifeCycle Management) est une problématique importante dans l'industrie notamment dans l'automobile où nous équipons déjà Hyundai/Kia, Toyota, VW/Audi, Aston Martin Racing, et Volvo », nous a expliqué Marc Diouane.

D'autres solutions chez les concurrents

Dassault Systèmes propose déjà une solution baptisée PLM V6 intégrant ingénierie système et mécatronique (suite au rachat de Geensoft l'an dernier ). BMW, par exemple, utilise déjà PLM V6 pour gérer l'architecture, l'intégration et la conception des systèmes embarqués. PSA et Jaguar/Land Rover travaillent également avec Dassault Systèmes. Aston Martin (véhicules de route) de son coté travaille avec les outils de Siemens : NX Cad (CAO) pour le design et l'ingénierie, et Teamcenter (PLM) pour la standardisation des processus de développement de sa prochaine voiture de sport. Daimler AG utilise également Teamcenter comme épine dorsale de l'entreprise pour la gestion des données, et NX Cad comme logiciel standard en CAO. Enfin, Chrysler a également sélectionné Teamcenter comme logiciel PLM global à l'échelle de l'entreprise.

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La complexité croissante et la sophistication du design de l'ingénierie automobile, couplée avec la contrainte d'une chaîne d'approvisionnement mondiale et multisource nécessitent des capacités nouvelles pour assurer la qualité tout en réduisant les coûts et les délais de mise sur le marché. « Aujourd'hui, on trouve 100 millions de lignes de code dans une voiture », complète Marc Diouane, «  et les lignes de code dans l'industrie aéronautique ont augmenté de 500% en 10 ans. Avec Windchill et l'intégration prochaine de MKS, spécialiste de l'ALM, nous proposerons une boite noire pour superviser les logiciels embarqués ».

Déjà en production

Cette version 10 de Windchill est en production depuis le mois de mars 2011 chez certains clients. Hyundai Motor Society and Kia Motors Corporation (HKMC) a déjà commencé à utiliser Windchill comme système d'enregistrement complet dans les projets de nouvelles voitures : analyse des couts des matériaux et ingénierie. HKMC prévoit d'étendre Windchill dans tous ses centres de production et d'ingénierie dans le monde, et d'intégrer ses fournisseurs de niveau 1 qui seront appelés à utiliser ce PLM. 

Pour revenir sur le produit, l'ergonomie de Windchill 10 a été revue en concertation avec les clients pour repenser l'interface utilisateur. Cet outil prend aussi en charge le calcul de l'empreinte globale des produits. Un tableau de bord lié à différents scénarios permet d'ailleurs une analyse multidimensionnelle avec filtrage par zone géographique : conception/performances, impact écologique, coûts... Différents modèles de calcul de coûts sont d'ailleurs proposés en relation avec une base de données alimentée par le constructeur et ses sous-traitants. Une interface avec les ERP des partenaires est même envisageable pour intégrer tous les coûts.

Rapprochement à venir avec l'ALM

L'amélioration des processus de développement permet de gérer des maquettes hétérogènes pour remonter une maquette numérique dans un environnement unique. Une obligation dans l'industrie automobile où la conception de la carrosserie fait souvent appel à Catia de Dassault Systèmes et à Creo de PTC pour le groupe motopropulseur. Les liens de plus en plus étroits entre mécanique, électronique et logiciels embarqués, imposent un même référentiel pour faciliter l'intégration des éléments et assurer la gestion des différentes configurations durant le cycle de vie du produit (SAV et documentation). La capture d'une configuration précise est également nécessaire pour remonter un problème précis.

Le support des logiciels embarqués ne sera toutefois pas effectif tant que les solutions de KMS ne seront pas digérés par PTC. La prochaine version de Windchill, connue sous le nom de code X-22, est attendue en mars 2012 et devrait intégrer des éléments issus du rachat de MKS pour initier un rapprochement vers l'ALM. Une fois intégrés, ces outils permettront à PTC de proposer une solution globale pour la mécatronique (mécanique, électronique et informatique temps réel).

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(23/05/2011 10:27:35)

Entretien André Brunetière, directeur R&D et stratégie de Sage France

Comment Sage envisage-t-il l'évolution de son catalogue produit ?

André Brunetière : Bien sûr, nous allons poursuivre le développement de notre catalogue de logiciels voués à être installés au sein même des entreprises. Mais nos partenaires savent dorénavant que nous allons également élargir le nombre d'applications que nous diffusons en mode SaaS et proposer, en outre, des solutions hybrides. Le mode de fonctionnement de ces dernières consiste à installer l'applicatif chez les clients mais à héberger les données dans le cloud. De cette façon, nous continuerons de satisfaire les utilisateurs habitués à des interfaces Windows et à un temps de réponse rapide. Dans le même temps, nous permettrons aux utilisateurs distants d'accéder aux mêmes données à travers une interface spécifique. Cette stratégie produit à trois niveaux (mode traditionnel, SaaS et hybride) nous paraît être la plus judicieuse dans la mesure où considérer que tous les clients peuvent se satisfaire d'un modèle SaaS à 100% est suicidaire.


Pour lire la suite de l'entretien, cliquez ici
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(23/05/2011 09:48:13)

Gestion industrielle revue chez Sotralentz Métal Industrie avec AG2L

Sotralentz Métal Industrie dispose de quatre sites en Europe et de 550 salariés pour réaliser des projets en chaudronnerie lourde, mécano-soudure et usinage grande dimension. Initialement, sa gestion industrielle était réalisée sur des programmes maison tournant sous AS/400. En 2005, l'industriel se trouve confronté à des limites qui l'oblige à envisager un remplacement de son SI, notamment pour répondre aux attentes de ses clients et gagner en compétitivité.

Après rédaction d'un cahier des charges et appel d'offres, Sotralentz Métal Industrie choisit d'installer le progiciel Industria d'AG2L. En premier lieu, l'installation n'a lieu que sur les sites français avant d'être étendue à l'ensemble du groupe. Chaque usine travaille en totale autonomie mais le SI s'appuie sur une base de données unique. L'optimisation des cycles de production permet dès lors de doubler le temps effectif de production, passant de 200 000 heures à 400 000 heures sans saturation des équipes et en gagnant en qualité. L'entreprise peut désormais gérer 300 projets par an.

En 2011, la firme a décidé d'implémenter un module de gestion des plannings.

Crédit photo : D.R. (...)

(20/05/2011 14:32:00)

Gestion des talents : SuccessFactors mise sur une forte croissance en Europe

Moins connu que Salesforce.com et dix fois moins lourd, SuccessFactors compte pourtant davantage d'utilisateurs que le spécialiste du CRM en ligne. Il est vrai que sa propre solution de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service) concerne potentiellement tous les utilisateurs d'une entreprise(*). Et si son fondateur et actuel PDG, Lars Dalgaard, n'est pas encore aussi connu que Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, ce n'est pas faute de manquer d'enthousiasme et d'énergie. Ce dirigeant de 43 ans a fondé SuccessFactors il y a tout juste dix ans, sur une idée qu'il avait mise en oeuvre dans ses précédentes fonctions (il fut dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis) : mettre les collaborateurs à l'unisson des objectifs à réaliser afin d'exécuter efficacement la stratégie de l'entreprise.

Début 2011, sa société comptait 3 200 clients dans 168 pays et l'éditeur réunissait cette semaine ses utilisateurs européens à Amsterdam (350 participants, du 19-20 mai). Pour constituer ce que propose aujourd'hui la suite BizX se sont ajoutées au fil des développements et des acquisitions, la gestion des talents, des rémunérations et des successions, les fonctions de RH en self-service, l'analyse et la planification des ressources (avec l'apport d'Inform puis YouCalc), le suivi des actions de formation (avec l'acquisition de Jambok et de Plateau) et des fonctions de collaboration de type social (avec CubeTree, notamment).

Cette suite intégrée (l'offre de Plateau est en passe de l'être) est mise en oeuvre dans une architecture multitenant, accessible en ligne sur abonnement. Elle vient concurrencer les solutions SIRH traditionnelles (fournies par Oracle/PeopleSoft ou SAP, notamment), mais rencontre aussi, sur son terrain, des solutions SaaS comme celles de Taleo ou CornerStone OnDemand, notamment. En dix ans, la suite BizX a été mise à jour une centaine de fois, soulignait hier Lars Dalgaard, à Amsterdam. 

Société Générale déploie au niveau mondial

Le dirigeant de SuccessFactors se démarque un peu de l'image courante du fournisseur de logiciels. Il insiste sur l'investissement que sa société a réalisé sur le support aux utilisateurs et rappelle que sa suite a été conçue pour une adoption aisée : « It's built for adoption, not for transaction ». Mais il prône aussi le droit à l'erreur et les relations basées sur la confiance, jusqu'à placer un coeur dans le logo de sa société. Avec un curieux slogan : « It's time to love work again ». En écho à ses déclarations, à Amsterdam, il a fait largement intervenir ses clients (Irish Life & Permanent, Hilti, Allianz, Premier Farnell, Vallourec, Colt, PON...) avec un focus sur le projet de Société Générale, engagée dans une vaste reconquête d'attractivité des talents.

Didier Di Marco, directeur du système d'information des ressources humaines de la banque française, a souligné le défi que représente la mise en place d'un système RH globalisé à l'échelle mondiale nécessitant la mise en place d'une nouvelle organisation. Alors que chaque filiale disposait de systèmes disparates, des processus standardisés ont été mutualisés pour la gestion des performances RH, hormis la paie. Cette année, l'application, déployée en 25 langues, couvrira 50 pays.

Un datacenter aux Pays-Bas

Parmi ses grands clients européens, SuccessFactors compte aussi Siemens et Nestlé et, outre-Atlantique, des poids lourds comme Coca Cola. L'Europe est l'un des principaux objectifs de croissance pour l'éditeur basé à San Mateo. « Il devrait constituer notre marché le plus important dans les dix prochaines années », prévoit son PDG d'origine danoise. Cette année, l'objectif est de doubler le chiffre d'affaires. De ce côté-ci de l'Atlantique, la suite BizX est hébergée sur un datacenter installé aux Pays-Bas. Au poste de vice-président Europe du Sud de la société, on retrouve Pierre Soria qui dirigea pendant plusieurs années la filiale française de Salesforce.com. Cotée au Nasdaq depuis 2007, SuccessFactors a planifié une introduction à Euronext pour les prochaines semaines (elle devrait se faire incessamment).

Valorisée à 2,6 milliards de dollars

A Amsterdam, Lars Dalgaard a par ailleurs présenté à ses clients une partie de son conseil d'administration, dont son président, Doug Burgum. Cet ancien vice-président de la division Applications de Microsoft, qui dirigea l'éditeur d'ERP Great Plains, pilota en son temps l'acquisition du Suédois Navision par la société de Bill Gates. Au board de SuccessFactors figure aussi John Schwarz, ancien CEO de SAP Business Objects. A l'instar de nombreux acteurs du modèle SaaS, la société de Lars Dalgaard est valorisée plus de dix fois le montant de son chiffre d'affaires annuel. Sa capitalisation boursière atteint en ce moment 2,67 milliards de dollars (à titre de comparaison, celle de Salesforce.com s'élève à 19,19 Md$).

(*) Avec l'éditeur Plateau, qu'il vient de racheter, SuccessFactors totalise environ 15 millions d'utilisateurs (8 millions avec l'acquisition). Centré sur les applications de gestion de la relation client, Salesforce.com compte entre 3 et 4 millions d'utilisateurs et 97 700 clients.
SuccessFactors a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 205,9 millions de dollars (+35%) quand Salesforce.com bouclait son exercice fiscal, fin janvier 2011, sur un chiffre d'affaires de 1,657 Md$ (+27%).
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(17/05/2011 15:43:22)

Sapphire 2011 : SAP peaufine sa solution d'analyse des performances

SAP prépare la prochaine version de son application de gestion des performances économiques (EPM, enterprise performance management), un sous-ensemble de son offre décisionnelle consacré aux fonctions de planification et de budgétisation. C'est l'une des annonces produits faites par l'éditeur à l'occasion de sa conférence utilisateurs SapphireNow qui se tient en ce moment aux Etats-Unis (Orlando, 16-18 mai). L'an dernier, celle-ci s'était tenue simultanément des deux côtés de l'Atlantique, à Orlando et à Francfort. Cette année, l'édition européenne est décalée à l'automne (Madrid, 7-10 novembre).

Business Objects EPM 10.0 rassemble différents modules dont certains proviennent des différents rachats réalisés par SAP (BO/Cartesis/ALG Software, Pilot, Outlooksoft). Outre les fonctions de planification et de consolidation financière, sa couverture fonctionnelle englobe l'élaboration des stratégies basée sur des mesures opérationnelles, la gestion de la communication légale et financière, ainsi que la gestion de la profitabilité et des dépenses. Elle permet aussi de mesurer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et d'établir des prévisions en fonction de la demande en lien avec les objectifs financiers. 

La version 10.0 de cette suite est actuellement en mode « ramp-up », a indiqué James Fisher, vice-président marketing pour les solutions de finance et d'EPM, cité par nos confrères d'IDG News Service. Selon le vocabulaire propre à l'éditeur allemand, cela signifie que ce produit est déjà utilisé par certains clients. Sa disponibilité générale doit avoir lieu cette année.

En ligne avec HANA et accessible sur mobile

Les différents composants de la suite bénéficient maintenant d'une apparence commune, ce qui en facilitera la prise en main et l'utilisation, estime Bryan Katis, vice-président et directeur général pour l'activité solutions EPM. « Les utilisateurs métiers pourront se l'approprier et en assurer le suivi avec l'aide du département informatique ».

L'un des intérêts de l'annonce, c'est aussi que SAP met sa suite EPM 10.0 peut exploiter sa technologie de base de données « in-memory », HANA, qui analyse les données en mémoire vive pour doper les performances du traitement. L'application supporte par ailleurs une mise à disposition sur un terminal mobile. Parmi les autres nouveautés figurent aussi des tableaux de bord analytiques pour des domaines couverts par l'ERP et le CRM (gestion de la relation client), ainsi qu'une meilleure intégration avec les outils middleware NetWeaver et les autres logiciels de Business Intelligence de  la gamme BusinessObjects, selon le communiqué diffusé par SAP.

Under Armour, déjà client, s'intéresse à la 10.0 

Le client Under Armour, société américaine spécialisée dans les vêtements et accessoires de sports, qui utilise déjà la solution EPM, pense évoluer vers la version 10.0, mais n'a pas encore fixé de date pour le faire, indique David Roberts, son responsable de planification et de l'analyse financière. A l'instar de ses concurrents, le fabricant subit une pression accrue sur les prix, explique ce dernier. Les outils d'EPM fournissent un moyen rapide de suivre et de réagir aux variations quotidiennes de prix des marchandises. « Auparavant, nous avions des équipes qui s'activaient un peu partout avec des piles de feuilles de calcul », reconnaît-il.

Under Armour a également développé des tableaux de bord pour suivre les performances de ses vendeurs, si stratégiques pour son activité. David Roberts pense aussi que les améliorations d'usage apportées par la version 10.0 seront bienvenues et qu'elles devraient faciliter l'adoption de ces outils au sein d'Under Armour.

Crédit illustration : sdn.sap (...)

(17/05/2011 10:33:11)

André Brunetière devient directeur R&D et stratégie de Sage France

André Brunetière a la tête de la R&D et de la stratégie de Sage France. Un poste nouvellement créé qui consiste à assurer la cohérence entre la R&D et le marketing produits. La R&D proprement dite comprend 500 collaborateurs chez Sage France, sur un total de 2 400 salariés.

André Brunetière a débuté en 1988 chez Rhône Poulenc Agro, comme ingénieur de recherches, avant d'intégrer le cabinet de conseil en organisation Bruno de Courrèges, dont il devient le directeur en 1996. Deux ans plus tard, il rejoint l'éditeur de logiciels Abel, comme directeur des services, il en prend la direction générale en 2002. Abel est racheté par Adonix, lui-même repris par Sage.

En 2005, André Brunetière devient directeur des activités de services, au sein  de la direction Moyennes et Grandes entreprises de Sage. En 2007, il devient directeur général d'une division, et, en 2009, directeur général des activités verticales.  Il est membre du comité de direction de Sage France.

André Brunetière, 48 ans, est diplômé de polytechnique et docteur en sciences physiques.

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(17/05/2011 10:04:13)

Adagio : Un outil unique pour la gestion opérationnelle Sapeurs-Pompiers de Paris

La Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) opère ses missions sur l'ensemble de l'ancien département de la Seine, c'est à dire les actuels départements de Paris et de la petite couronne, soit 7 millions d'habitants. Le plus grand corps de pompiers d'Europe assure la sécurité des personnes et des biens en réalisant près de 500 000 interventions par an après avoir reçu et traité 1 500 000 appels.

Pour gérer ses interventions, elle disposait d'un outil métier baptisé Syntia qui tennait compte de ses moyens opérationnels et des demandes. Très spécifique, celui-ci a été entièrement redéveloppé et répond au doux nom d'Adagio. Il permet aujourd'hui d'assurer un reporting auprès du commandement.

« Notre ancien outil, bâti autour d'une architecture Informix/Unix, avait été réalisé par une entreprise tierce et était obsolète techniquement sans oublier qu'il n'était plus assez évolutif pour couvrir nos nouveaux besoins, disposait d'une IHM non-graphique, etc. » se souvient le Lieutenant-Colonel Philippe Storaci, directeur des systèmes d'information et de télécommunication de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. L'un des points les plus problématiques était l'impossibilité de définir de nouveaux plans de secours sans modifier le code lui-même. Or il est souvent nécessaire de créer ou modifier de tels plans pour s'adapter à un nouveau type d'industrie ou de risque ou bien encore pour simplement prendre en compte une nouvelle réglementation.

Un paramétrage plus souple et un développement interne

L'un des apports majeurs du nouvel outil, baptisé Adagio (Application de Diffusion de l'Alerte et de Gestion Informatisée des Opérations), a donc été la possibilité pour l'utilisateur au niveau de droits adapté de définir de nouveaux plans par simple paramétrage. Il est issu d'un travail de développement spécifique réalisé en interne.

En 2002, la BSPP a débuté une étude d'opportunité et une collecte des besoins métier. Le développement proprement dit n'a débuté qu'en 2006. La DSI a totalement piloté le projet. Philippe Storaci explique : « la centaine de militaires du rang et de sous-officiers du Services Télécommunications et Informatique (STI) sont tous issus du terrain. Ils connaissent donc parfaitement les métiers puisqu'ils les ont pratiqués durant plusieurs années avant de se spécialiser dans l'informatique. Budgétairement, le choix du développement interne se justifie aisément, surtout si l'on prend en compte non seulement les coûts de développement mais aussi les coûts de maintenance, de déploiement et surtout de non-réactivité en lien avec les procédures de marchés publics. Et puis il est difficile pour nous d'assumer le risque de la disparition commerciale d'un produit ou de son éditeur. »

Du client-serveur en technologies Microsoft

Du point de vue technique, la BSPP a fait le choix de la continuité. L'infrastructure étant totalement en technologies Microsoft et les compétences sur celles-ci étant présentes, le logiciel a été développé en C# avec SQLServer. « Nous avons jugé que nous aurions ainsi de meilleures garanties de compatibilité » souligne Philippe Storaci. L'architecture adoptée est de type client riche-serveur, plus simple et résistante aux incidents.

Les serveurs sont situés sur deux sites distants. Au sein de chaque site, un équilibrage de charge est réalisé entre serveurs mais, par contre, un seul site est opérationnel à la fois, le second servant de secours.


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L'outil mis en place, Adagio, dispose de plusieurs modules aux utilisateurs différents. L'échelon de commandement dispose ainsi de gestions de moyens de secours et de rapports particuliers. Les statistiques fournies par Adagio éclairent ainsi les prises de décisions stratégiques et politiques.

La création de plans d'interventions types n'est pas non plus entre les mains du terrain. Philippe Storaci insiste : « il est indispensable de prévoir des solutions types car l'urgence ne laisse peu de temps à la réflexion. Celle-ci est donc menée en amont pour que les procédures adéquates soient déclenchées selon des critères pré-établis lorsqu'une situation donnée se présente. »

Il existe également un module permettant de connaître la situation générale secteur par secteur à partir d'une carte de ceux-ci. Un secteur ne disposant plus des moyens recherchés soit parce qu'ils sont déjà engagés soit parce qu'il y a une panne apparaîtra ainsi en rouge sur la carte de la région parisienne.

Une cartographie enrichie par des couches métier

Adagio dispose d'une cartographie numérique réalisée essentiellement à partir des fonds fournis par InterAtlas. La BSPP enrichit les fonds de carte par des couches métier. « Tous les réseaux (électricité, gaz, etc.) ne sont pas encore intégrés en fonds de cartes numériques mais des conventions avec ERDF et GRDF sont en cours de négociation » signale Philippe Storaci. Ce SIG dispose notamment des bornes incendies vérifiées régulièrement par la BSPP mais gérés par les communes. Il est envisagé de mutualiser le travail cartographique avec la police qui a des besoins similaires.

Lorsqu'une alerte est donnée au centre d'appel unique de la BSPP, les pompiers prenant les appels déclenchent les interventions et affectent les moyens appropriés selon ces procédures pré-établies. Le SIG permet de repérer les lieux de sinistre (voire de déclencher des plans particuliers si le lieu est une usine classée Seveso par exemple) et d'éviter les doublons en cas d'appels multiples.

Le numéro de l'appelant est toujours démasqué mais il n'est pas couplé à des annuaires. Philippe Storaci constate : « Si nous traçons les appels afin de traiter a posteriori les appels abusifs, la majorité des appels provenant de téléphones mobiles, l'adresse de l'abonné ne nous donne rien ». Par contre, les appels comme tous les ordres et rapports d'intervention sont tous enregistrés numériquement afin de permettre une enquête a posteriori en cas de besoin. Une mémorisation d'appels de malades ayant des besoins récurrents est envisagée à terme. Lorsque le projet aboutira, le simple appel de ce malade repéré déclenchera l'accès par les médecins de la BSPP à une fiche médicale redonnant la situation clinique du malade concerné.

Une affectation en fonction de la proximité des équipes

Lorsqu'un plan d'intervention est lancé, l'algorithme d'Adagio traite les propositions d'affectation de moyens selon plusieurs critères, le premier étant la proximité entre le moyen donné et le sinistre à traiter. « L'appel doit être traité en une minute et le premier véhicule d'intervention doit ensuite arriver sur place dans les dix minutes » indique Philippe Storaci. Adagio déclenche l'alerte dans la caserne appropriée qui reçoit son ordre d'intervention sur son imprimante. Le véhicule d'intervention dispose donc des instructions utiles en format papier. Si le véhicule était en train de revenir d'une intervention, la caserne lui transmet ses ordres par la radio de bord.

Les équipes sur le terrain n'ont pas d'accès direct en mobilité au système. En cas de besoin, elles transmettent leurs demandes par radio à leur caserne qui, elle, fera le nécessaire sur Adagio, par exemple pour envoyer des renforts. Enfin, Adagio sert aussi à la rédaction du rapport final d'intervention.

Crédit photo : D.R.
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