Flux RSS
Applications métier
1671 documents trouvés, affichage des résultats 131 à 140.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(15/06/2011 15:06:52)
SAP rénove ses outils d'analyse pour les PME
Crystal Server 2011 est l'ancien Crystal Reports Server, dont le nom a été changé parce que SAP veut « que l'on identifie spécifiquement son produit comme plate-forme de BI d'entrée de gamme, et pas seulement comme un outil destiné à produire des rapports, » a déclaré Jayne Landry, vice-présidente de SAP, Solution Management, Business Analytics and Technology. Ces produits devraient être disponibles au cours des toutes premières semaines de juillet, en même temps que Business Objects 4.0, la version de niveau entreprise des produits analytiques de SAP. « C'est un changement par rapport au calendrier antérieur, lorsque la version d'Edge arrivait 6 à 8 semaines après le lancement de la version haut de gamme », a ajouté la vice-présidente.
Crystal Server 2011 comporte de nouvelles fonctionnalités, comme l'outil Explorer chargé de « creuser » dans les ensembles de données, ou encore un outil pour la présentation de l'information. Selon une présentation de SAP, cette édition est limitée à un seul serveur et à 100 utilisateurs désignés. L'idée étant que les clients dont les besoins dépassent les fonctionnalités de produits comme Crystal Server 2011 peuvent s'orienter vers un outil plus conséquent. Edge 4.0 reprend la base de Crystal Server et l'enrichit avec d'autres fonctionnalités, comme la web Intelligence, la BI mobile et l'intégration à des applications de type Oracle E-Business Suite. Une seconde version de Edge permet d'ajouter l'intégration des données et une troisième version permet le couplage avec un logiciel de gestion des données.
Des versions attendues
Par ailleurs, toutes les versions de Edge sont limitées à un seul serveur. Pour bénéficier du support multi-serveur, d'un nombre illimité d'utilisateurs et d'autres caractéristiques, les clients sont invités à se tourner vers Business Objects 4.0. « Peu importe le niveau auquel démarre le client, son investissement est protégé, » fait valoir Jayne Landry. SAP propose une expérience utilisateur commune aux différents produits, ce qui peut faire économiser du temps et de l'argent en formation. « En outre, les rapports et autres éléments créés avec les versions antérieures du logiciel Business Objects sont compatibles avec la version 4.0, » comme le précise la vice-présidente. Les clients auront la possibilité de convertir ces rapports dans le nouveau format utilisé par SAP. « Certaines fonctionnalités peuvent ne plus être accessibles après conversion, mais les utilisateurs seront avertis auparavant, afin de prendre leur décision en conséquence, » a-t-elle ajouté.
A en croire le long fil de discussion sur le forum officieux Business Objects Board, les utilisateurs sont impatients d'avoir la version finale 4.0 de Business Objects entre les mains. Selon un message posté par un participant, « SAP a peut-être suscité de fausses attentes en créant un évènement autour du lancement de la version 4.0 » en février dernier à New York. « C'est une erreur de calcul de leur part. Mais quoiqu'il en soit, techniquement, ils ne sont pas en retard, » estime-t-il. « Même s'ils n'ont jamais vraiment annoncé de date de sortie officielle. Toutes ces dates sont le plus souvent le fait des clients qui interprètent ce que leurs disent certains employés de SAP (ce qu'ils ne devraient pas faire) », poursuit-il.
Le tarif de Business Objects Edge démarre à 12 000 dollars pour 10 utilisateurs désignés ou 19 000 dollars pour 5 licences d'accès simultanées.
Le prix de Crystal Server 2011 démarre à 2 495 dollars pour 5 utilisateurs désignés ou 6 995 dollars pour 5 licences d'accès simultanées.
Les solutions RH en mode SaaS utilisées mais ciblées selon Markess
Environ 10% des organisations ont recours à une solution RH en mode SaaS en France en 2011 selon une récente étude de Markess International. Mais ce recours reste centré sur les processus administratifs (paie, administration du personnel et recrutement en priorité). Moins les processus sont administratifs, moins ils sont sujet à être gérés en SaaS. Gestion des frais professionnels ou de la formation restent ainsi dans les domaines encore gérés en SaaS par un grand nombre d'entreprises, la gestion des carrières ou des emplois et des compétences, domaines à hautes valeurs managériales, ne le sont pratiquement pas.
SaaS or not SaaS : still the question
La notion de Saas est inconnue de la majorité des décideurs non-rattachés à la DSI mais est, heureusement, maîtrisée par tous ceux qui sont liés à la DSI. Autant les avantages du mode SaaS sont clairement plébiscités (accès pur web sans client lourd, maintenance évolutive incluse, mode locatif sans licences initiales, installation simple et rapide sans investissement matériel, flexibilité...), la mutualisation avec d'autres organisations est rejetée. La sensibilité des données traitées implique un nécessaire cloisonnement total entre organisations utilisatrices.
Les points sensibles soulevés par les répondants l'enquête sont classiques : la réversibilité de la solution, la sécurité, le niveau de service, la confidentialité des données... Et, bien évidemment, le coût de la solution reste une préoccupation majeure.
Le Saas devrait malgré tout continuer de se développer si l'on en croit les répondants à l'enquête. Mais personnalisation et automatisation ne sont pas du tout les axes de ce développement qui reposera plutôt sur l'élargissement du périmètre et la sophistication des fonctionnalités. Selon Markess International, le marché des logiciels et services RH devrait croître de 8% par an entre 2011 et 2013 pour passer de 1,9 milliard d'euros à 2,2 mais le créneau des solutions SaaS devrait, lui, croître de 26%/an sur la même période, passant de 190 millions d'euros à 300.
Oodrive s'étoffe dans le SaaS avec Omnikles
Oodrive n'en est pas à sa première opération de croissance externe. En 2006, l'éditeur de logiciels en mode SaaS avait déjà racheté son homologue Mayetic, un fournisseur d'espaces de travail collaboratifs, puis, deux ans plus tard, le belge BlueBackUp et son produit de sauvegarde en ligne. Aujourd'hui, c'est au tour d'Omnikles d'entrer dans son giron. Menant également l'ensemble de son activité dans le domaine du SaaS, cette société de 20 personnes édite des solutions d'échanges électroniques à valeur probante. Son parc clients de 2000 entreprises, dont un bon nombre opère dans le secteur de la santé, lui a permis de dégager un chiffre d'affaires de 2 M€ en 2010.
« Omnikles propose, comme Oodrive, un service de partage de fichiers mais accompagné de fonctions verticalisées d'horodatage, d'authentification forte et d'archivage à valeur légale », explique Stanislas de Rémur, le président d'Oodrive. Les complémentarités entre les deux sociétés s'entendent également en termes de cible de clientèle. Oodrive est en effet peu présent dans le domaine de la santé tandis que sa nouvelle filiale fait l'impasse sur les secteurs du BTP, de l'industrie ou encore du Luxe où l'acquéreur dit occuper de bonnes positions. En pratique, le nouvel ensemble va désormais s'attacher à diffuser les services de sauvegarde en ligne et de partage de fichiers d'Oddrive vers les clients d'Omnikles et inversement pour les solutions d'échanges électroniques à valeur probante du second.
Un rachat qui profite aussi aux revendeurs
L'enrichissement du portefeuille de services d'Oodrive va également profiter aux 1200 revendeurs de l'éditeur qui vont pouvoir commercialiser une nouvelle offre. Jusqu'ici, la stratégie commerciale d'Omnikles était en effet à 100% en direct. De son côté, Oodrive réalise environ 50% de ses ventes à travers son réseau de distribution, si l'on omet ses offres en marque blanche que distribuent des « partenaires stratégiques » comme la Fnac. Grâce à cette stratégie de vente, Oodrive a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 13 M€ et table pour 2011 sur des revenus compris entre 17 et 18 M€. La croissance de l'entreprise devrait d'ailleurs continuer de se nourrir en partie d'acquisitions puisque Stanislas de Rémur ne cache pas qu'Oodrive devrait réaliser prochainement un nouveau rachat.
L'analyse de données appliquée aux RH
Pour sa seconde Business Lounge, le 3 mai dernier à Genève, le cabinet de conseil Accenture avait choisi pour thème l'analyse de données avec une question d'actualité pour la plupart des entreprises: «Comment transformer les données en un actif stratégique». S'appuyant sur de nombreux exemples, Thomas Ruck, Senior Manager auprès de la société à Zurich, a montré combien une exploitation judicieuse et ciblée des données a le potentiel d'améliorer la compétitivité des entreprises, leurs revenus, leur profitabilité et la loyauté de leurs clients. Parmi ces exemples, le cas surprenant de l'équipe de football de l'AC Milan, qui, sur la base de différents critères, est parvenue à déterminer le risque qu'un joueur se blesse et à réduire les blessures de 90% sur cinq ans.
Pourtant, même si la vaste majorité des décideurs reconnaissent les vertus de l'analyse de données, beaucoup de sociétés ne font qu'amasser des informations sans en faire grand usage, explique Thomas Ruck. Selon une étude d'Accenture, 40% des décisions sont basées sur l'intuition plutôt que sur des faits. Pour le consultant, le défi consiste à ancrer l'analyse dans les processus de décision. Ainsi, au-delà des technologies, l'analyse de données performante est en grande partie une question de personnes et d'organisation.
Pour transformer les stocks d'informations les plus diverses en pépites utiles aux décisions stratégiques, les entreprises requièrent des spécialistes des données. Ces professionnels conjuguant de grandes capacités d'analyse quantitative - d'où leur surnom de «quants» - et des compétences de manager sont une ressource rare et qui promet de se raréfier encore vu la demande. Dans une interview, Hal Varian, Chief Economist de Google, expliquait ainsi que «L'habilité à comprendre les données, à les traiter, à en extraire de la valeur, à les visualiser, à les communiquer, va devenir une compétence extrêmement importante ces dix prochaines années». Selon une étude d'Accenture, 53% des entreprises misent d'ailleurs sur des compétences externes dans le domaine.
Malgré leur valeur, ces experts à des degrés divers sont souvent négligés par l'entreprise: ils sont dispersés au sein des différents départements, on ne sait pas qui ils sont, leurs descriptions de job varient, ils ne sont pas mesurés sur leur activité d'analyse, ils travaillent sur des projets secondaires. Pour y remédier, il faut selon Accenture développer une approche d'entreprise qui leur soit spécialement destinée, avec une définition globale des besoins d'analyse de l'entreprise et des programmes visant à découvrir,à développer et à déployer ces talents là où ils apportent plus de valeur. Une approche qui garantit également une plus grande satisfaction et un engagement plus fort de leur part.
Crédit photo : Fotolia
www.ICTjournal.ch
[[page]]
Autre résultat de l'étude menée par Accenture, les entreprises ont intérêt à centraliser les ressources les plus compétentes en matière d'analyse, de façon à développer des bonnes pratiques entre les métiers et à se centrer sur des initiatives stratégiques. Le cabinet distingue trois types d'organisation de ces talents qui dépendent des caractéristiques de la société et de son niveau de maturité dans l'analyse de données. Dans le modèle basique distribué, le plus courant, les analystes sont répartis au sein des fonctions de la société. Le défi est dès lors de gérer les priorités, les projets et les ressources.
Autre type d'organisation, la création d'un centre d'excellence dédié à l'analyse. Les collaborateurs continuent à la fois à travailler pour leurs départements respectifs, tout en étant membre d'une communauté d'experts. Une structure qui permet de partager connaissances et bonnes pratiques et, parfois, d'établir des projets prioritaires. Dans le modèle consolidé, qui reflète la plus grande maturité selon Accenture, les analystes rapportent à une organisation commune. Un modèle qui permet d'assigner plus facilement les analystes aux priorités stratégiques de l'entreprise, avec le risque toutefois d'une plus grande distance avec les métiers.
www.ICTjournal.ch
Pour analyser les retours clients, Vente-Privée a choisi Viavoo en SaaS
Le service Relations Membres intégré de Vente-Privee.com souhaitait soigner son facteur de différenciation, la qualité de sa relation avec ses membres, ce qui supposait de bien comprendre les opinions et les sentiments de ceux-ci. L'objectif était de remonter autant les tendances dans les incidents que les facteurs de satisfaction ou le suivi d'indicateurs de qualité de service.
Un social-CRM en mode SaaS
Pour cela, Vente-Privee.com a choisi de recourir à une solution en mode SaaS, Smarter Feedback de l'éditeur français Viavoo. Cet outil collecte tous les canaux d'expression des clients (e-mails directs, dialogues dans les chats de relation-clients, forums, blogs, Facebook, Twitter...), les analyse et les restitue sous forme d'états décisionnels.
Au contraire d'outils plus classiques d'intelligence économique qui procèdent par remontées de mots clés, Smarter Feedback réalise à la fois une analyse sémantique (des termes employés) et une analyse syntaxique (place des termes dans la phrase et sens impliqué), ce qui permet de différencier, par exemple, « ceci ne vaut rien » de « rien ne vaut ceci ». La restitution, de type décisionnelle, se base sur une catégorisation et une quantification des concepts avec une capacité de filtrage sur critères.
Il est ainsi possible de différencier l'avis des clients selon le canal (Facebook ou les e-mails entrants par exemple). Enfin, le système gère des alertes en cas d'incidents comme il permet de suivre des indicateurs de progression de la qualité de service. Par exemple, il est possible de détecter si un type d'incident (déception sur la qualité des produits...) est systématiquement lié à un fournisseur donné.
Une injection vers la GRC classique encore théorique
Viavoo indique que son service est capable d'interagir avec des GRC traditionnelles grâce à ses API, y compris en injectant des données issues de l'expression sur Twitter ou Facebook dans les comptes clients concernés, sous réserve que l'entreprise dispose des pseudos employés par ses clients sur ces services. Mais ce service est de ce fait complexe à mettre en oeuvre. Il n'est pas à ce jour opérationnel chez un client réel.
Le budget du projet est confidentiel mais Viavoo indique que son offre est disponible à partir de 1500 euros/mois en version de base, les tarifs évoluant en fonction du nombre d'accès et des volumes traités (jusqu'à un peu moins de 200 000 euros/an, 3000 euros/mois étant fréquent). La DSI doit uniquement mettre en place les flux internes vers Viavoo et la mise en production d'un projet se fait donc en moins de deux mois à partir de la commande.
Crédit photo : Copyright vente-privee.com
4èmes Assises du M.E.S. : comment déployer un système de production
Les directions industrielles et informatiques sont attendues la semaine prochaine aux 4èmes Assises du M.E.S. organisées à Paris le mardi 7 juin (*). Une journée consacrée au Manufacturing Execution System, logiciel de contrôle et de suivi de production, complémentaire à l'ERP. Au programme de cette journée, plusieurs témoignages sont prévus sur les meilleures façons de déployer un Manufacturing Execution System (MES) dans différents secteurs d'activité : la production de vitrage, la fabrication de produits de verre résistant à la chaleur, l'agro-alimentaire, la pharmacie, l'activité combustible.
Le cycle de conférences prévoit également d'évoquer l'apport du MES dans la démarche d'amélioration continue et l'intérêt de faire converger MES et système qualité. Parmi les autres sujets abordés au cours de la journée figurent la remontée d'indicateurs de performance à travers un tableau de bord accessible aux différents utilisateurs, les moyens de capitaliser le savoir-faire des usines à travers le paramétrage du système ou, encore, le MES comme outil de traçabilité complète des produits. L'après-midi, les ateliers proposés sont regroupés autour de trois parcours : le premier portant sur l'amélioration continue et le savoir-faire métier, le deuxième sur le MES dans le système d'information et le troisième, sur la performance en atelier.
La fonction production en première ligne
En amont de ces 4èmes Assises, une enquête préliminaire a été réalisée par l'organisateur de l'événement, Premium Contact, auprès des utilisateurs potentiels de MES pour mieux cerner leurs besoins et leurs attentes. Sur les 68 répondants, ils ne sont que 10% à estimer avoir une excellente connaissance du principe général de fonctionnement de ces solutions de gestion de pilotage de production et 29% à la juger insuffisante. Entre les deux, 28% trouvent que leur connaissance du sujet est bonne et 32% moyenne. Ils appréhendent dans des proportions équivalentes les principaux domaines d'application du MES. Assez naturellement, les répondants évoluant dans la fonction Production estiment plus souvent avoir une bonne connaissance de ces outils « métiers », par comparaison avec les personnes évoluant dans la fonction Informatique. Et lorsqu'il s'agit de prendre la décision d'intégrer une solution MES dans l'entreprise, c'est à la direction industrielle qu'elle revient, dans 38% des cas, contre 4% à la direction informatique seule. Malgré tout, dans 58% des cas, la décision est prise à la fois par les deux directions.
L'enquête fait apparaître par ailleurs que les acteurs du marché des MES sont encore mal connus des utilisateurs. Entre 46% et 54% des personnes ayant répondu au questionnaire se perçoivent insuffisamment informés à leur sujet, qu'il s'agisse des cabinets de conseil spécialisés (seuls 9% des répondants jugent qu'ils les connaissent bien), des éditeurs de MES (47% estiment en avoir une connaissance moyenne à bonne) ou des intégrateurs de ces solutions (finalement les mieux connus, 52% en additionnant les réponses moyennes et bonnes).
(*) Lieu : Les salons de l'Aveyron à Paris-Bercy Village, 17 rue de l'Aubrac, 75012 Paris.
Illustration : les Assises du M.E.S.
(...)(31/05/2011 11:20:47)Sage vise des déploiements étendus avec son ERP X3
La solution de gestion Sage ERP X3 poursuit sa conquête internationale. Il y a un peu plus d'un an, cette suite intégrée d'origine française a été choisie pour porter les couleurs du groupe britannique Sage sur les différents continents, auprès d'entreprises de taille moyenne. Avec un certain succès si l'on en juge par les 3 000 clients revendiqués à ce jour par l'éditeur. Celui-ci va continuer à développer cette offre sur son actuelle base installée, en étendant son périmètre d'utilisation.
Il veut aussi la faire croître auprès des entreprises ayant des visées mondiales, sur le haut du segment visé, le « upper midmarket », ainsi que le désigne Guy Berruyer, CEO de Sage depuis juillet 2010. « C'est un marché encore très fragmenté », contrairement aux segments des grands comptes et des TPE/PME, où certains acteurs sont localement très bien implantés [Sage en particulier, dans les petites structures], a-t-il rappelé la semaine, lors de la conférence web présentant la version 6.2 de l'offre ERP X3.
Une conférence tenue en anglais et orchestrée « à l'américaine », tambour battant au cours de laquelle Guy Berruyer a annoncé que sa société avait réalisé une progression à deux chiffres sur son activité ERP X3. Christophe Letellier, directeur général de l'offre au niveau mondial, décompte une centaine de nouveaux clients chaque trimestre, soit deux fois plus qu'il y a un an. Pour doper ce développement, Sage confirme sa volonté d'attirer de nouveaux partenaires (il en compte 200 à ce jour, soit un tiers de plus que l'an dernier), qu'il s'agisse de revendeurs, d'intégrateurs, de consultants ou d'éditeurs indépendants (ISV).
Au passage, Christophe Letellier a tenu à insister sur le niveau d'exigence apporté à ce recrutement. « Nous avons réalisé une forte progression aux Etats-Unis et au Royaume-Uni », a-t-il précisé. Un nouveau programme de certification de partenaires est mis en place au niveau mondial, avec notamment l'objectif de constituer des offres axées sur certains secteurs d'activité, en particulier la distribution, les industries (d'assemblage et de flux/process) et les entreprises de services, en complément des fonctions métiers déjà disponibles dans ERP X3. La première offre verticale à être livrée s'adressera au secteur des services.
Un support « premium » au niveau mondial
Les ISV peuvent développer des solutions métiers en s'appuyant sur la plateforme technologique SAFE X3 sur laquelle repose la suite de gestion ERP X3. SAFE X3 donne accès aux mécanismes de workflow, ainsi qu'à des fonctions de Business Intelligence. Dans la version 6.2 de l'offre, cette plateforme s'enrichit d'une méthodologie pour exposer les services web et d'une infrastructure de portail.
Parmi les autres initiatives de Sage figure la disponibilité d'un service de support « premium » pour ERP X3, complété d'une méthodologie de déploiement de sa solution à l'échelle mondiale (*) et, là aussi, d'un programme de certification de consultants.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage Group plc, lors de la conférence web du 26 mai 2011.
(*) Méthodologie baptisée Isigma (International Sage Implementation Global Methodology Approach)[[page]]
Du côté de l'ERP proprement dit, des améliorations fonctionnelles ont été apportées à plusieurs modules, principalement la finance, le suivi de production et la gestion commerciale. La version 6.2 est disponible pour l'édition Standard de l'offre, en Europe et aux Etats-Unis (la Standard Edition est destinée aux entreprises déployant l'ERP localement et aux filiales de groupe).
Lors de la conférence web, Emmanuel Obadia, vice-président senior de Sage ERP X3, a annoncé ou rappelé les différents accords OEM noués avec les éditeurs français Talend, Netvibes et Exalead (filiale de Dassault Systèmes), respectivement spécialisés dans l'intégration de données, la personnalisation de tableaux de bord (avec agrégation de widgets) et les moteurs de recherche. La technologie Exalead CloudView a été choisie par Sage pour l'option de recherche qu'il propose dans ERP X3 6.2, sous la forme d'un widget s'insérant dans son portail (ce dernier étant intégré à SAFE X3). A partir de cette fenêtre de saisie, les utilisateurs pourront effectuer des requêtes en langage naturel pour retrouver des informations gérées dans les bases Sage (données et métadonnées).
ERP X3 peut fonctionner avec Oracle Exadata
La collaboration avec Netvibes, plus ancienne, avait déjà débouché sur la mise à disposition du composant Enterprise Webtop, sous la forme d'un service en ligne. Celui-ci permet de se connecter de façon sécurisée à ERP X3 et à ses workflows, à partir de tableaux de bord personnalisés qui comporteront aussi des informations venant de flux RSS et de médias sociaux (affichés à travers des widgets). L'intérêt est de pouvoir donner accès à l'ERP à partir d'un terminal mobile, non seulement aux collaborateurs, mais également aux fournisseurs ou partenaires. Guy Berruyer a rappelé que la stratégie cloud de Sage ne consistait pas à réécrire ses applications mais à proposer à ses clients des extensions fonctionnelles dans le cloud.
Quant à Talend, il travaille autour du protocole de communication SData2 (**) destiné à relier entre elles les applications de Sage. Dans ce domaine, la dernière intégration en date rapproche ERP X3 et la solution de CRM SalesLogix. Un autre accord OEM, avec l'éditeur Version One, permet désormais à Sage de proposer une solution de gestion électronique de document (EDM), sous la forme d'une extension à sa suite intégrée.
Enfin, le groupe britannique a annoncé la semaine dernière qu'il avait renforcé l'intégration de Sage ERP X3 avec la base de données Oracle 11g et que son offre pouvait être installée sur la plateforme de stockage Oracle Exadata, optimisée à la fois pour les applications de datawarehouse et transactionnelles.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage Group plc, lors de la conférence web du 26 mai 2011.
(*) Méthodologie baptisée Isigma (International Sage Implementation Global Methodology Approach)
(**) SData (Sage Data) permet aussi l'intégration avec le web. Il s'appuie sur HTML et le format de syndication ATOM apparenté à XML.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |