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Applications métier
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(25/07/2011 09:56:24)
Trimestriels Cegid : Le SaaS devient une réalité
La SaaS est une réalité tangible pour Cegid. Lors du premier trimestre 2011, la mise à disposition de ses logiciels en mode hébergé a généré 9,4 millions d'euros de facturations, soit 20% de mieux qu'il y a un an. Ce montant représente désormais 7% du chiffre d'affaires total de la société. Et encore, « le stock des contrats SaaS, qui constitue des revenus restant à reconnaître jusqu'en 2017, représente une valeur de 25 millions d'euros, en progression de 20% sur le premier semestre », indique l'éditeur. Revers de la médaille du succès des offres SaaS de Cegid, il a contribué à faire régresser le chiffre d'affaires licence de l'éditeur qui est passé de 19 millions d'euros au premier semestre 2010 à 16,8 millions d'euros entre janvier et juin de cette année.
Hausse de 5% du chiffre d'affaires global
Dans sa totalité, le chiffre d'affaires de l'éditeur a atteint 126 millions d'euros durant la première moitié de l'année (dont 65 M€ de revenus récurrents), soit une progression de 5% à périmètre courant. L'activité édition pèse à elle seule 78,5 M€ auxquels contribue les activités de maintenance à hauteur de 49,5 M€. Les revenus des activités de services (formation, consulting, déploiement) se sont élevés à 32,3 M€.
Si l'activité de la société a progressé, ses bénéfices sont, en revanche, en baisse. Son résultat opérationnel a ainsi reculé de 22,3% à 9 M€ lors du premier semestre. Il faut toutefois noter que le résultat opérationnel du premier semestre de l'année 2010 avait été gonflé par une reprise de provision pour risque d'un montant de 2 M€. Cette opération comptable a également le résultat net de la société. Il a atteint 4,8 M€ d'euros entre janvier et juin derniers contre 7 M€ un an plus tôt.
Reprise vigoureuse, mais inégale pour les éditeurs de logiciel français selon l'Afdel en 2010
La croissance 2010 est due essentiellement à trois facteurs, remarque Pierre Marty du cabinet PwC : les acquisitions, le positionnement de l'offre par rapport aux cycles économiques, la pertinence des produits par rapport aux évolutions du secteur. Cette croissance est vigoureuse, mais aussi inégale. Inégalité due à l'atomisation du secteur, les 58 premiers éditeurs français réalisant moins de 15 millions d'euros de CA annuel. Inégalité due aussi à l'absence de champions mondiaux (à l'exception toujours marquante de Dassault Systèmes) et même de champions nationaux de taille intermédiaire (les ETI, Entreprises de taille intermédiaire).
Des caractéristiques qui sont tout sauf nouvelles. Au chapitre « handicaps lourds » la profession déplore également son manque d'internationalisation.
Forte croissance du SaaS
En revanche, la croissance du SaaS est réelle : +26% en 2010. « Par nature, ce mode de distribution sacrifie un peu de croissance à court terme sur les ventes, mais en contrepartie offre une visibilité à moyen et long terme bien supérieure aux modèles classiques » note Pierre Marty. Emailvision progresse ainsi de 43%, Streamwide de 42%, Neolane de 41%, Efront de 34%, Cassiopae de 33%. Les autres secteurs en pointe sont : le PLM, le middleware, le CRM, les outils verticaux.
Le classement est téléchargeable sur le site de l'AFDEL (...)
Business One : une offre hébergée pour les partenaires SAP
La suite Business One est exclusivement distribuée par ces partenaires, certains ayant déjà hébergé la suite et commercialisé une offre à des utilisateurs finaux en appliquant eux-mêmes leurs conditions de souscription. « Mais ces partenaires devaient auparavant acheter des licences Business One à SAP, pour les revendre à leurs clients à des tarifs variables, » a déclaré la porte-parole de l'éditeur, Astrid Poelchen. « Désormais, les partenaires seront en mesure de louer des licences à la firme allemande sur une base mensuelle, et de les proposer ensuite à des conditions équivalentes à leurs clients, » a t-elle ajouté. « C'est un vrai modèle pay-as-you-go. »
Certes, « les partenaires pourraient continuer à acheter des licences, mais les nouvelles modalités devraient leur faire faire des économies, » a ajouté Astrid Poelchen. « Avec le prochain système, les partenaires pourront également proposer des tarifs d'abonnement plus attrayant pour les clients, » a-t-elle déclaré. « Le fait que l'opération soit soutenue par SAP peut également contribuer à mieux informer les clients sur les options de souscription, ce qu'un partenaire individuel aurait plus de mal à faire seul, » a t-elle affirmé. Le futur mode d'hébergement sera déployé en plusieurs phases cette année. Mais il est d'ores et déjà disponible en Chine, en France, en Allemagne, en Inde, en Italie, en Asie du Sud-Est, en Espagne et au Royaume-Uni. D'autres pays, y compris les États-Unis, seront ajoutés à cette liste un peu plus tard.
Une visibilité tarifaire appréciée
Selon l'analyste Ray Wang, CEO de Constellation Research, SAP a pris la bonne décision. « Des abonnements tarifés, c'est ce que recherchent les petites entreprises, et c'est ce que le marché recherche en général », a déclaré l'analyste. Dans un communiqué publié mardi, SAP a annoncé qu'un certain nombre de « solutions de démarrage » pour Business One étaient disponibles. Les forfaits sont proposés à tarif fixe comprenant « la gestion financière de base, la gestion des ventes et des achats, la gestion des relations clients et les bases de données d'inventaire, des fonctions de gestion courantes utilisées dans les petites entreprises, » a déclaré SAP.
Ces solutions sont également disponibles sous forme d'implémentations pour cinq utilisateurs maximum. « Elles peuvent être opérationnelles en trois jours maximum, en fonction de la complexité de la tâche, » a affirmé SAP. Selon l'éditeur, les clients qui démarrent avec une solution au forfait peuvent passer à l'édition standard de Business One quand ils le souhaitent, sans avoir à reconfigurer l'application. Avec les forfaits de départ, SAP cherche notamment à capter des clients qui utilisent QuickBooks, ou d'autres logiciels de comptabilité, mais ont besoin de plus de fonctionnalités à mesure que la taille de leur entreprise augmente.
Pour mieux gérer son parc locatif, Silic adopte un outil SaaS fourni par Easiware
La société foncière Silic construit, possède, entretient et gère un parc immobilier locatif qui atteint aujourd'hui 1 200 000 m² en Ile-de-France, valorisé à 3,5 milliards d'euros et composé à 91% de bureaux. Ce parc est loué à 730 locataires qui adresse chacun des demandes à leur bailleur. Silic ressentait des difficultés à gérer convenablement ce flux de demandes et souhaitait donc optimiser sa relation avec ses locataires. Il s'agissait en effet de prioritiser les demandes, de les orienter vers le bon interlocuteur et d'assurer le suivi de la réponse.
Pour atteindre cet objectif, Silic a choisi une solution de gestion de la relation client (GRC) en mode SaaS fournie par Easiware. Cet outil est actuellement toujours en déploiement. L'adaptation à la demande, notamment en termes de simplicité d'usage, sa capacité à gérer à terme le multicanal et surtout la possibilité de qualifier les demandes sur des critères pré-définis (comme l'urgence) ont justifié ce choix. A terme, les locataires disposeront d'un compte auxquels il accéderont via le web afin d'enregistrer directement leurs demandes sans interaction avec un agent de Silic. (...)
Orsyp Institute détaille son « TRS » (Taux de Rendement Synthétique).
Dévoilé début juin 2011 par Orsyp Institute, le « TRS » (Taux de Rendement Synthétique) est issu du travail d'une vingtaine de responsables informatiques avec les consultants du cabinet. Son but est de faciliter le pilotage de la production, externalisée ou non. Le travail de définition du TRS n'est pas achevé (il devrait l'être d'ici la fin de l'année) mais Xavier Müller, DG d'Orsyp, a détaillé l'état actuel de cet agrégat d'indicateurs.
Un suivi synthétique
« Périmètre par périmètre, les entreprises calculent déjà des indicateurs relevant de trois familles : qualité, performance et disponibilité » explique-t-il. Par exemple, pour des sauvegardes, ces trois indicateurs peuvent être le taux de sauvegardes se déroulant bien, la vitesse des sauvegardes et le temps durant lequel les sauvegardes s'opèrent convenablement. Pour un maintien en conditions opérationnelles (MCO) de serveurs, ils peuvent être le rapport entre les serveurs ayant connu un incident sur la période donnée et le nombre total de serveurs, le rapport temps de saturation/temps d'activité et le taux de disponibilité. Chaque périmètre possédant ses propres indicateurs de qualité, de performance et de disponibilité, il en résulte un mode de calcul du TRS variant périmètre par périmètre. Le cabinet Orsyp Intitute et son groupe de travail de responsables informatiques travaille actuellement sur les formules de calcul pour chaque périmètre. Le but est d'obtenir un suivi synthétique de la production pouvant être aisément compris des directions métiers.
Responsabilisation et contractualisation
« Le chiffre en lui-même, sur un périmètre donné, n'a pas d'intérêt » admet Xavier Müller. En effet, selon lui, « le TRS donne une vision d'efficience globale dans un but de comparaison, sur le même périmètre, avec d'autres solutions ou d'autres entreprises. Le TRS doit être standardisé, périmètre par périmètre, avec une méthode de calcul commune et transparente pour être intéressant. »
Le responsable interne ou l'opérateur externalisé peut être responsabilisé en ayant un objectif à atteindre en termes de TRS, libre à lui de bouger les indicateurs unitaires selon ses propres contraintes. Cependant, Xavier Müller admet que le TRS n'est pas la panacée et, dans le cadre d'une externalisation, des indicateurs plus précis doivent être mis en place auxquels le TRS ne peut pas se substituer. (...)
Oracle révèle le prix des Fusion Applications, sans date de sortie
Les Fusion Applications combinent les meilleures fonctions des divers ERP (Enterprise Resource Planning) et CRM (Customer Relationship Management) d'Oracle pour créer une suite disponible sur site ou dans le cloud.
La liste publiée indique les prix des modules Fusion pour les finances, l'approvisionnement, le management de portefeuille de projets (PPM pour Project Portfolio Management), les ressources humaines (HCM pour Human Capital Management), la logistique (SCM pour Supply Chain Management), la relation client (CRM pour Customer Relationship Management), les relations partenaires (PRM pour Partner Relationship Management) et la gouvernance, les risques et la conformité aux réglementation (GRC pour Governance, Risk and Compliance). Dans de nombreux cas, il semble que les Fusion Applications sont vendues au même prix que les modules correspondants à d'autres suites ERP d'Oracle. Par exemple, le prix de la licence utilisateur pour Fusion Financials et E-Business Suite Financials est de 4 595 dollars. Mais le prix de licence de Fusion CRM Base est affiché à 4 910 dollars par utilisateur, contre 3 750 dollars pour une licence Siebel CRM Base.
Des fonctionnalités de BI payantes
Par ailleurs, Oracle a fortement insisté sur le fait que les Fusion Applications disposeraient de fonctionnalités BI (business intelligence) omniprésentes pour accompagner de manière permanente l'expérience utilisateur. Mais il semblerait que ces fonctions doivent être achetées séparément. Plusieurs applications de la liste, qualifiées de « business intelligence transactionnelle », sont tarifées 2 000 dollars par licence et par utilisateur. De plus, il est difficile de comparer l'ensemble des tarifs, étant donné que certains modules utilisés pour les Fusion Applications ont changé de noms, et que d'autres proposent des fonctionnalités entièrement nouvelles.
Se pose également la question de savoir si cette liste de prix est vraiment significative, compte tenu des très fortes remises généralement accordées au moment de la négociation des contrats. Selon Ray Wang, analyste et PDG de Constellation Research, tempère ces affirmations « les clients ne doivent pas compter obtenir de bons prix sur les Fusion Applications. Actuellement, les prix sont plutôt à la hausse. »
Des incertitudes tarifaires
Plus récemment, le PDG d'Oracle a déclaré qu'il s'attendait assez vite à de grosses ventes de Fusion Applications. « Nous pensons que la vente de ces dernières sera génératrice de revenu pour l'entreprise cette année, l'année prochaine et l'année suivante. Cela va nous permettre de prendre une part importante du marché SAP, mais aussi à nos amis et rivaux Salesforce.com, » a t-il déclaré la semaine dernière, lors de la conférence au cours de laquelle ont été communiqués les résultats financiers du quatrième trimestre. (...)(23/06/2011 09:48:47)
Les logiciels d'entreprise retrouvent le sourire selon Gartner
Segment le plus important du marché, celui des logiciels d'infrastructures devrait connaître une progression de 9% cette année et atteindre ainsi un chiffre d'affaires de 153,3 milliards de dollars. Les systèmes d'exploitation sont les principaux contributeurs aux revenus de ce sous ensemble (32,6 milliards de dollars prévus en 2011), suivis des systèmes de gestion de bases de données (25,5 milliards de dollars).
Les ERP toujours drivers
De leur côté, les solutions applicatives devraient avoir généré 114,4 milliards de dollars de facturations à la fin de l'année. Elles afficheraient ainsi une progression de 10,2% sur un an. Les ERP, qui constituent la plus forte source de revenus de ce segment de marché, devraient générer 23,3 Md$ de chiffre d'affaires, suivis par les suites bureautiques dont les ventes atteindront 15,7 Md$, selon Gartner.
S'agissant de l'Amérique du Nord, le cabinet d'études prévoit que le marché des logiciels d'entreprise dans son ensemble représentera 121,2 Md$ de revenus en 2011, soit une hausse de 7,3% comparé à 2010. Pour le marché plus dynamique de l'Europe de l'Ouest, il anticipe une progression de 11% environ à 78,3 Md$.
Le club des utilisateurs francophones de SAP se met en ordre de bataille
« En un an, l'USF [Utilisateurs Francophones de SAP], est passé de club des grands utilisateurs du PGI de SAP au club de tous les utilisateurs francophones de toutes les solutions SAP, notamment en fusionnant avec le club des utilisateurs BO » s'est réjoui Claude Molly-Mitton, président de cette association. Le bilan 2010-2011 est, il est vrai, particulièrement riche en initiatives : livre blanc pour guider les négociations avec l'éditeur (voir ci-dessous), programme d'influence internationale initié par le Sugen (club international des dirigeants de clubs d'utilisateurs), et bien entendu convention nationale en octobre 2011.
Cette dernière aura lieu à Strasbourg les 5 et 6 octobre sur le thème générique de la prévention et de l'appréhension des risques dans l'entreprise et le rôle du SI dans cela. Géographiquement proche du siège historique de SAP en Allemagne et au coeur de l'Europe, cette convention sera largement ouverte à l'international avec, pour la première fois, un parcours en Anglais (avec traduction simultanée) de 8 ateliers animés par des clubs d'utilisateurs européens. Cette convention abritera 66 stands de partenaires-sponsors, dont un village BO. Plusieurs intervenants ouvriront la convention à des sujets connexes à la seule informatique : Alain Juillet (ex-haut fonctionnaire à l'Intelligence Economique, aujourd'hui président du CDSE, le club des directeur de la sécurité d'entreprise), l'alpiniste Catherine Destivelle... En tout, il sera proposé aux participants deux matinées de plénières et 80 ateliers de retours d'expériences (dont 10 gérés par SAP qui présentera notamment le seul client « In Memory » français, Casino).
Une influence à court, moyen et long terme
Mais l'USF a aussi un autre sujet de satisfaction : l'aboutissement du programme d'influence voulu par le Sugen. Il s'agit pour les clubs d'utilisateurs, dans le cadre d'un partenariat avec SAP, d'avoir enfin voix au chapitre sur l'évolution à court (améliorations quotidiennes des produits), moyen (innovation) et long (concepts stratégiques) termes des offres de l'éditeur.
Cela se traduira notamment par un accès généralisé aux roadmaps avec la capacité à les critiquer. Pour les demandes d'évolutions à court terme, un portail collaboratif va être mis en place pour remplacer l'ancienne procédure des « development requests » : les clubs nationaux auront pour tâche de trier les demandes des utilisateurs, de les créer sur le portail et, après discussion interne, de les prioriser. Le risque évident de cette nouvelle procédure est que la transparence accrue pour les utilisateurs se paye en délais supplémentaires. Ce point sera bien sûr un objet particulier d'attention pour l'USF. SAP devrait communiquer sous peu les modalités du lancement de ce portail.
Sage serait en discussion avec IBM et SAP
Outre-Manche, le site Computing fait état de rumeurs de discussions entre Sage, IBM et SAP, qui lui font envisager une potentielle acquisition de l'éditeur britannique de solutions de gestion. Une source interne à Sage a confié au site d'information spécialisé dans la IT que sa société discutait à la fois avec les groupes américain et allemand, en ajoutant qu'appartenir à une structure plus importante pourrait profiter à ses activités. L'interlocuteur a confié à nos confrères anglais que Sage était dans une période de réflexion, rappelant que l'objectif était de doubler la base de clients sur cinq ans, ce qui représentait un défi important d'un point de vue organisationnel. « La structure de l'organisation nous retient et nous trouverions certainement avantage à disposer de garanties et de capacités d'investissement supérieures », cite Computing.
IBM, bien que doté d'un riche catalogue applicatif, ne possède pas encore d'applications de gestion, mais il a déjà noué des partenariats avec Sage. En revanche, l'éventuel intérêt de SAP apparaît plus étonnant. Numéro un des solutions de gestion au niveau mondial, l'éditeur allemand a jusqu'à présent procédé plutôt à des acquisitions portant sur des technologies ou des compétences métiers dont il ne disposait pas : Business Objects sur la BI, Sybase dans la mobilité et les bases de données, ou précédemment TopTier sur les portails, TopManage sur les offres PME, Highdeal sur la facturation complexe, etc.
SAP a réalisé des efforts très conséquents au cours des six ou sept dernières années pour disposer d'une offre PME crédible. Il propose aujourd'hui trois solutions sur ce marché : BusinessOne, All-in-One et Business ByDesign, application en mode SaaS (software as a service) qu'il héberge lui-même et sur laquelle il a effectué d'énormes investissements. Sage de son côté envisage essentiellement le mode SaaS sous la forme de fonctions complémentaires à son offre actuelle.
13 000 collaborateurs dans le monde dans 24 pays
Il y a deux semaines, Guy Berruyer (en photo), CEO de Sage, a fait un point sur l'activité de son groupe à l'occasion d'une web conférence annonçant la version 6.2 de l'offre ERP X3 que l'éditeur commercialise au niveau mondial. Fin mars 2011, le chiffre d'affaires semestriel de l'éditeur s'est élevé à 183,5 millions de Livres, soit une progression de 4% par rapport à la même période l'an dernier. Il avait réalisé un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de Livres sur son exercice fiscal précédent clos fin septembre 2010 (66% de ses revenus viennent des contrats de support).
Sage se distingue de ses concurrents par la nature de son offre. Le groupe s'est constitué par rachats successifs, pays par pays, d'éditeurs locaux de logiciels de gestion (comptabilité, paie, fonctions achats/ventes/stocks...). Chaque filiale continue à développer localement les logiciels qu'elle commercialise sur son marché. Parallèlement, Sage a commencé à distribuer de façon globale certains produits, d'abord ses offres de CRM, Saleslogix, puis plus récemment l'ERP X3 racheté il y a quelques années à l'éditeur français Adonix. Avec ce produit, il compte étendre sa base installée dans les entreprises de taille moyenne d'envergure internationale.
Sage compte 6,3 millions de clients dans le monde parmi lesquels une majorité de PME et TPE. Il rassemble 13 000 collaborateurs dans 24 pays. L'an dernier, l'éditeur a réorganisé sa direction, Guy Berruyer prenant la tête du groupe en juillet 2010. En France, Antoine Henry a succédé à Pascal Houillon au poste de directeur général.
Ce ne sont pas les premières rumeurs qui circulent sur la société. Il y a quelques mois, SAP avait déjà été évoqué pour un éventuel rachat de Sage, de même que Microsoft.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage (crédit : DR) (...)
Fabrication : Gérer la qualité des produits avec un M.E.S.
Directions informatiques et industrielles peuvent avoir des perceptions différentes des bénéfices apportés par les outils de Manufacturing Execution Systems, « maillon essentiel » du cycle de production des entreprises, ainsi que l'a illustré une enquête du Club M.E.S. lors des 4èmes Assises consacrées à ces solutions, la semaine dernière à Paris. La valeur ajoutée des MES est sans surprise mieux reconnue par les responsables industriels que par les équipes informatiques. En revanche, ces deux directions se rejoignent pour placer aux premiers rangs des besoins de production les fonctions qui permettent de suivre et tracer les flux de fabrication, de fournir des indicateurs précis et de garantir la qualité. Fiabiliser les données qui remontent des ateliers dans le système ERP est également cité par plus de la moitié des répondants. La capacité à gérer et planifier les ressources humaines et matérielles (machines, matières premières, opérateurs) constitue la priorité suivante.
En écho à cette enquête, Philippe Allot, vice-président du Club M.E.S, souligne que la prise de conscience de l'intérêt du MES, à la fois par les directions industrielles, informatique et générale, s'inscrit dans une perspective élargie. « Il s'agit d'une vision de la fabrication moins axée sur la recherche de coûts de main d'oeuvre de plus en plus bas, que sur la compétitivité globale des produits fabriqués », commente-t-il. Il cite l'exemple de l'Allemagne qui a pu montrer qu'orienter son développement vers une production plus performante permettait d'éviter des délocalisations.
Des solutions adaptées aux métiers
Le Manufacturing Execution System couvre une dizaine de fonctions, selon la définition de MESA International qui regroupe les fournisseurs de solutions IT du secteur de la fabrication. On y retrouve l'ordonnancement (cheminement des produits et des lots), la collecte et l'acquisition des données, la gestion des ressources, des documents, de la qualité, du procédé, de la maintenance, la traçabilité du produit et la généalogie, ainsi que l'analyse des performances, rappelle le Club M.E.S. sur son site. Ces systèmes sont développés par des fournisseurs spécialisés qui, suivant leur métier d'origine (certains viennent du monde de l'automate comme Siemens et Wonderware, d'autres de l'édition de logiciels) maîtrisent de façon plus avancées certaines des fonctions. La plupart des acteurs ont développé des compétences dans différents secteurs d'activité. Un éditeur comme Osys (du groupe français Bodet) propose par exemple des offres métiers au-dessus de son MES, « pour l'agro-alimentaire, la cosmétologie et l'automobile », énumère Fabrice Chausserais, managing director de la société. D'autres fournisseurs sont très présents dans le parapétrolier. Certains éditeurs ont standardisé leurs offres, d'autres font essentiellement du sur-mesure (*). « Dans le MES, il n'y a pas de besoins identiques », pointe Fabrice Chausserais qui précise que pour chaque projet qu'il conduit, Osys associe les compétences d'un binôme : un informaticien et un automaticien.
Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES
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Lutte contre la contrefaçon dans la pharmacie
Sur les Assises du M.E.S, différents éclairages d'utilisation ont été apportées par des entreprises de tailles et de secteurs différents. Saint-Gobain Glass, par exemple, s'appuie sur la solution d'Apriso pour améliorer sa performance industrielle. De leur côté, les laboratoires pharmaceutiques Boiron, spécialisés dans l'homéopathie, ont recours au logiciel Pharmacim de Courbon pour lutter contre la contrefaçon. Chaque boîte de médicament peut être identifiée de façon unique avec le marquage Datamatrix (qui renferme un numéro de série aléatoire). Une agrégation est alors réalisée entre étuis, cartons, palettes et les différents circuits logistiques. Le chaînage du marque est réalisé dans le MES. « La traçabilité à l'étui permettra de clarifier et de maîtriser les canaux de la chaîne de distribution », explique André Soucille, directeur gestion de production des Laboratoires Boiron. Avec ce projet de sérialisation conduisant à agréger cartons et palettes, les produits pourront être suivis dans le monde entier.
Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES
De son côté, la fromagerie Guilloteau a présenté l'usage qu'elle fait de l'application Qubes, de la société Creative IT, pour suivre le flux complet du lait depuis sa réception jusqu'à l'expédition des produits finis, en passant par la transformation, la fabrication, l'affinage et le conditionnement. « Avec ce flux, nous traitons l'ensemble des contrôles qualité qui sont reliés aux différents process », a expliqué Emmanuel Castelbou, directeur informatique de la PME. Via les workflows mis en place, les informations sur les fabrications en préparation (la température, le CH, par exemple) sont réceptionnées directement par le contrôle qualité. Guilloteau dispose aussi d'une GED dans Qubes pour accéder aux documents qualité. « Nous retirons de ce plan de contrôle une traçabilité matière en amont », explique Emmanuel Castelbou qui ajoute que son MES est entièrement interfacé avec SAP, l'ERP utilisé par l'entreprise. « Qubes pilote les ordres de fabrication et les envoie à SAP. Nous avons aussi des flux d'informations inverses, par exemple pour la création de références ». Qubes est par ailleurs interfacé avec les équipements industriels.
Le directeur informatique de Guilloteau reconnaît que le déploiement d'un MES peut rencontrer des réticences par les équipes métier. « Faire abandonner le papier n'est pas évident », même si certains utilisateurs s'avèrent moteur dans l'adoption du logiciel. Au chapitre des bénéfices, il note un gain matière important, « jusqu'à 10% sur certains process » et une information beaucoup plus saine à exploiter dans l'ERP. Surtout, Qubes permet de disposer d'un seul système informatique pour gérer le MES et la qualité. « Cela nous a permis de diminuer très fortement nos non-conformités. Nous n'hésitons pas à faire visiter nos ateliers, nous sommes très sereins. Pour nous, il ne serait plus possible de revenir en arrière, nous ne pouvons plus nous passer de nos indicateurs ». (...)
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