Flux RSS

Architecture logicielle

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2077 documents trouvés, affichage des résultats 251 à 260.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(11/05/2011 09:13:23)

SkySQL s'implante chez Virgin Mobile

A l'occasion du salon Solutions Linux, SkySQL a annoncé avoir remporté le contrat du support des bases MySQL du quatrième opérateur de téléphonie mobile en France, Virgin Mobile.

Le prestataire de maintenance alternatif pour la base de données open-source MySQL s'est constitué suite au rachat de la base de données libre par Sun, lui-même absorbé par Oracle. La communauté des utilisateurs s'était émue des évolutions du service proposé par ces entreprises. Le caractère open-source de MySQL a rendu possible la mise en place d'un tel support alternatif, évidemment moins onéreux.

Les conditions exactes consenties à Virgin Mobile n'ont pas été rendues publiques mais SkySQL a indiqué qu'il s'agissait d'une offre forfaitisée de son catalogue, très légèrement modifiée.

Un SGBD libre et un support alternatif pour le coeur de métier

Virgin Mobile utilise, depuis son lancement, des bases de données MySQL pour délivrer tous ses services mobiles texte, e-mail données et web. D'une manière générale, cet opérateur a fondé les applicatifs au coeur de son métier sur l'architecture LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP/Perl/Python), essentiellement pour baisser les coûts par rapport aux technologies propriétaires équivalentes.

Celles-ci doivent bien sûr bénéficier d'une haute disponibilité et d'un support 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Philippe Maugest, secrétaire général de Virgin Mobile France explique : « nous garantissons la continuité de nos investissements : SkySQL est en effet capable de fournir le support technique de haute qualité dont nous avons besoin, avec une équipe d'experts MySQL que nous connaissons déjà. »
(...)

(09/05/2011 17:31:15)

Imagine Cup 2011 : deux équipes décrochent leur billet pour New York

Engagées pour la troisième année consécutive sur la thématique des « huit objectifs du Millénaire pour le développement » définis par l'ONU, les équipes étudiantes de la compétition Imagine Cup, organisée par Microsoft, ne sont plus qu'à quelques semaines de la finale mondiale. Celle-ci se tiendra à New York du 8 au 13 juillet. Ces « Jeux Olympiques du logiciel » ou « Championnat du monde du numérique », comme se plaît à les appeler l'éditeur de Windows, permettent chaque année à des équipes composées de futurs ingénieurs et d'étudiants en école de commerce de rivaliser d'ingéniosité dans le développement d'applications logicielles. Plusieurs dizaines de pays s'affrontent avec beaucoup de plaisir, d'enthousiasme mais aussi d'anxiété à l'annonce des résultats. Les sélections nationales se déroulent en ce moment. Après les finalistes américains connus début avril, la filiale française de Microsoft a livré les siens à l'issue de la confrontation organisée le 5 mai dernier dans ses locaux d'Issy-les-Moulineaux. Douze équipes ont été distinguées sur les trente-trois en lice dans les différentes catégories représentées : Windows Phone 7, Game Design, Conception de logiciel, développement embarqué. Deux d'entre elles, LinkTV et Dream'n Touch, ont été sélectionnées pour représenter la France aux Etats-Unis en juillet prochain.

Un projet visant à rompre l'isolement des seniors

Constituée d'élèves de l'Efrei, l'équipe LinkTV a remporté la médaille d'or de la catégorie Développement embarqué avec un projet visant à rompre l'isolement des aînés. C'est l'un des deux projets sélectionnés pour la finale mondiale. « Nous avons pensé aux seniors qui souffrent de solitude et ne peuvent pas communiquer avec leur famille, relate l'un des jeunes participants. Nous voulons leur permettre d'interagir facilement avec les nouvelles technologies. » Si certains seniors adorent surfer sur le web ou envoyer des SMS à leurs petits-enfants, tous ne s'y sont pas mis avec autant de plaisir ou de facilité. « En revanche, la télévision et sa télécommande, c'est quelque chose qu'ils connaissent bien. » LinkTV se compose de quatre modules qui apportent une messagerie, un espace vidéo/photos, une fonction visioconférence et des activités sociales. « Je pourrai ainsi envoyer à ma grand-mère des photos qu'elle regardera sur son téléviseur », lance le futur ingénieur. C'est Mathieu Castelli, de l'association Emmaüs, qui a remis le prix à LinkTV.

Un avatar pour apprendre mieux et plus vite

L'autre projet en partance pour New-York est celui de l'équipe Dream'n Touch, également constituée d'élèves de l'Efrei. Médaillés d'or dans la catégorie conception de logiciel, les jeunes développeurs se sont vus remettre leur prix par Martin Hirsch, président de l'agence du service civique, pour leur cartable numérique intelligent. L'eBakPak s'adresse à des enfants évoluant en école primaire et regroupe diverses applications, des livres dématérialisés et un livret de correspondance. « Tout se passe sur une tablette numérique, explique l'un des co-équipiers de Dream'n Touch. Cela permet d'intégrer du contenu multimédia. Notre valeur ajoutée, c'est un avatar auquel l'enfant apprend tout en apprenant lui-même. Nous sommes partis d'un constat simple : l'éducation, c'est une question de chance. Nous voulions fournir une égalité des chances dans l'éducation ». Cet enthousiasme semble bien caractériser l'ensemble des équipes ayant participé à cette édition 2011 de l'Imagine Cup.

Illustration d'ouverture : Projet Link TV - A droite, Jean Ferré, nouveau directeur de la Division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France (crédit photo : MG)

Imagine Cup - Projet Dream'n Touch
Projet Dream'n Touch (cliquer ici pour agrandir l'image)A droite de l'image, Martin Hirsch, président de l'agence du service civique, et Jean Ferré, directeur de la Division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France (crédit : Bernard Lachaud/photographe).

Les autres lauréats de la finale France d'Imagine Cup 2011 :

- Catégorie Conception de logiciel
: médaille d'argent attribuée à One for 4 (Supinfo) et médaille de bronze à Think Connect (Campus Idea et Université Sofia-Antipolis)

- Catégorie Développement embarqué
: médaille d'argent à ReCycle (ECE), médaille de bronze à Show me a Sign (ECE)

- Catégorie Game Design
: médaille d'or à Geekologics (Ingesup et Supinfo), médaille d'argent à Close World Mobile (Epitech), médaille de bronze à ReCycle Team (Ingesup)

- Catégorie Windows Phone 7
: médaille d'or à Build Together (Supinfo), médaille d'argent à One for 4 (Supinfo), médaille de bronze à Medic'Age (Ingesup et Iscom).

Les "8 objectifs du millénaire pour le développement" établis par l'Organisation des Nations Unies :
- Réduire l'extrême pauvreté et la faim,
- Assurer l'éducation primaire pour tous,
- Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes,
- Réduire la mortalité infantile,
- Améliorer la santé maternelle,
- Combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies,
- Préserver l'environnement,
- Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
(...)

(05/05/2011 14:41:45)

La version 1.6 de jQuery accélère l'affichage des sites web

La version 1.6 de jQuery, disponible depuis mardi, comporte un certain nombre d'améliorations qui devraient permettre d'exécuter plus rapidement les pages web faisant appel aux lignes JavaScript. « Il est toujours recommandé d'avoir son application à jour avec la dernière version de jQuery. Nous modifions constamment la bibliothèque pour augmenter ses performances. La dernière version permet de profiter des améliorations apportées aux API, » a déclaré Adam Sontag, un membre de l'équipe de développeurs jQuery.

Pour améliorer les performances, l'équipe a réécrit la façon dont jQuery traite les attributs HTML, instaurant une séparation claire entre les attributs des balises HTML, lesquelles servent à définir les variables initiales d'une page, comme la taille d'une image, et les propriétés JavaScript des éléments DOM (Document Object Model) correspondant. « Au lieu de mélanger les attributs et les propriétés ensemble pour les traiter ensuite de manière sélective, deux nouvelles méthodes, « .prop () » et « .removeProp () » ont été ajoutées pour manipuler directement les propriétés, » explique Adam Sontag. Selon l'équipe, ces méthodes permettent d'accélérer les performances dans la gestion des attributs et des propriétés dans tous les navigateurs.

Une mise à jour importante

La performance des gestionnaires d'événements - comme le clic de souris - a également été améliorée grâce à des modifications apportées à la méthode ".data()". La gestion des données d'attributs délimitées par un trait d'union répond désormais aux standards du W3C. Le support pour les animations profite également d'une refonte : le jQuery dispose maintenant d'un timer qui permet de synchroniser plusieurs animations sur une ligne de temps unique. Il répond aussi aux normes de la spécification requestAnimationFrame dans les navigateurs qui la prennent en charge : le fait que le browser sache à quel moment actualiser la palette de chaque frame peut permettre plus de fluidité dans les animations. L'équipe de développement a également ajouté un moyen d'effectuer des changements dans les valeurs CSS (Cascading Style Sheet), de même qu'elle a apporté des améliorations dans la gestion de l'objet différé. Elles contribueront à simplifier des situations d'utilisation plus complexes.

Une bibliothèque très utilisée par les développeurs web

Introduit en 2006, le jQuery est une bibliothèque Javascript libre qui joue sur l'interaction entre JavaScript et le HTML, et a pour but de simplifier des commandes communes de JavaScript. Elle fournit une interface développeur simple pour des opérations courantes pouvant être réalisées en JavaScript, comme la gestion des événements, les aides à la navigation, ou l'envoie de données vers un serveur. Le jQuery est probablement la bibliothèque JavaScript la plus largement utilisée : selon une enquête toujours en cours de W3Techs, sur le million de sites web les plus visités du net, cette technologie est présente dans 32 % des cas.

Le jQuery a été essentiel dans le développement d'applications internet riches Ajax (RIA). Microsoft a inclus le jQuery dans son environnement de développement intégré Visual Studio et la dernière version 5.5 de Dreamweaver d'Adobe comporte une version de jQuery pour applications mobiles. Maintenant que la version 1.6 de jQuery est terminée, l'équipe de développement a entrepris de demander aux utilisateurs quels changements ils souhaitaient voir dans la version 1.7 !

(...)

(03/05/2011 17:14:46)

Violation de brevets Java : Oracle et Google canalisent leurs griefs

Avec l'objectif d'accélérer l'issue du dossier, Oracle et Google ont respectivement soumis au tribunal, vendredi 29 avril, des propositions visant à réduire le nombre de plaintes entrant dans le cadre de leur procès pour violation de brevets autour du langage de développement Java. En août dernier, Oracle a attaqué Google au motif que son système d'exploitation mobile Android enfreignait sept de ses brevets Java. La société mise en cause s'était alors défendue d'avoir mal agi.

Le juge s'occupant du dossier, William Alsup du tribunal du District Nord de Californie, a déclaré qu'il espérait avoir bouclé l'affaire d'ici la fin du mois de novembre. Cette semaine, il a demandé aux deux parties de lui soumettre des propositions pour se limiter, dans ce dossier complexe, au nombre de plaintes pouvant être jugées. Oracle propose de ramener le nombre des siennes à 75, contre 132 actuellement, d'ici le 30 juin prochain, puis à 35 au 2 septembre. Avant le 17 octobre et la conférence finale préalable au procès, la société de Larry Ellison identifiera un nombre de plaintes jugeables. Le procès lui-même est prévu pour le 31 octobre 2011.

Dans le même temps, Oracle veut que Google réduise le nombre de ses déclarations de références d'antériorité ou de combinaisons de références à quatre par brevet, d'ici le 8 juillet. Il demande aussi qu'il limite à trois par brevets le nombre de causes d'invalidité, d'ici le 2 septembre. La société de Larry Page et Sergey Brin devra alors déterminer d'ici le 17 octobre un nombre de causes d'invalidité pouvant être prises en compte.

Pendant ce temps, le bureau des brevets s'affaire

Google, pour sa part, suggère un dégraissage plus agressif à son adversaire. Dans un premier temps, il voudrait qu'Oracle ne retienne qu'une quarantaine de plaintes, ou bien s'en tienne à ce que spécifie le tribunal. La deuxième phase verrait Oracle choisir un ensemble de vingt plaintes d'ici le 29 juillet. Dans une troisième phase, l'éditeur de Redwood devrait se limiter à un petit nombre de plaintes pouvant être jugées, deux par exemple, ou bien le nombre requis par la cour. En retour, Google réduirait de façon significative le nombre de ses références d'antériorité au fur et à mesure des étapes.

Les documents remis par les deux éditeurs abordent aussi le réexamen en cours des brevets d'Oracle par le bureau américain des brevets et marques (Patent and Trademark Office, PTO), qui a été déclenché par Google. Oracle fait valoir que le procès ne devrait pas s'arrêter ni être repoussé dans l'attente du résultat de ce réexamen. Ce dernier n'apportera pas grand-chose, ni pour le tribunal ni pour les parties en présence, estime Oracle qui ne voit pas comment il serait possible de les attendre sans causer une importante rupture dans le planning prévu par le tribunal.

En tout état de cause, ce réexamen ne devrait pas être achevé avec fin 2013, bien après la fin programmée du procès, souligne Oracle. Pour l'éditeur, cela n'aurait pas de sens pour le tribunal de conditionner la gestion de ce dossier à la réponse du bureau des brevets. Mais Google de son côté escompte bien que le PTO livre un nombre significatif de réponses dans les prochains mois.

Crédit illustration : D.R.

(...)

(03/05/2011 14:35:01)

Une API Microsoft attire les développeurs de l'iPhone vers Windows Phone 7

Sur le terrain des applications mobiles, la dernière initiative de Microsoft, pour entamer la position de leader qu'Apple détient avec son smartphone, réside dans la livraison d'une API (interface de programmation) aidant les développeurs sous iOS à porter leurs « apps » sous Windows Phone.

Cet outil de mapping se présente un peu comme un dictionnaire de traduction bilingue, s'amuse dans un billet de blog Jean-Christophe Cimitière, responsable technique senior sur les questions d'interopérabilité chez Microsoft. Pour chaque appel à une API iOS, il permet de rechercher les classes équivalentes, les méthodes et les notifications d'événement correspondantes dans Windows Phone 7, explique-t-il. Lancée en fin de semaine dernière, l'API iPhone/iOS aide donc les nouveaux venus sous Windows Phone à trouver leur chemin.

Des échantillons de code C#

En même temps, les développeurs disposent aussi d'exemples de code C# et de documentation sur les API pour les deux plateformes. « Les exemples de code permettront aux développeurs de faire migrer rapidement de petites portions de code iOS vers leur équivalent en code C#, ajoute Jean-Christophe Cimetière. Toutes les documentations sur les API Windows Phone 7 sont tirées de sources Silverlight, C# et XNA sur MSDN. » Les API iOS peuvent schématiquement se répartir entre sept catégories : audio/vidéo, gestion de données, graphique/animation, réseau/Internet, performance, sécurité et interface utilisateur. L'actuelle correspondance vers l'API Windows Phone 7 proposée par Microsoft démarre avec les trois catégories les plus utilisées : réseau/Internet, interface utilisateur et gestion de données.

« Pour cette première étape, nous nous sommes attachés à retrouver la correspondance directe lorsqu'elle existait, explique encore le responsable technique. Dans les prochaines versions, nous élargirons le périmètre et à chaque fois que les concepts seront suffisamment proches, nous ferons de notre mieux pour fournir les conseils appropriés. »

Une courbe d'apprentissage pas si abrupte que ça

Microsoft propose par ailleurs, sous la forme d'un livre blanc, un « Guide de Windows Phone 7 s'adressant aux développeurs d'applications pour iPhone », ainsi que des témoignages se rapportant au portage d'applications entre iPhone et Windows Phone. Ces contenus ainsi que l'API de mapping sont disponibles sur le site Windows Phone 7 Interoperability lancé en décembre 2010. L'éditeur de Redmond prévoit une démarche similaire en direction de la plateforme mobile Android de Google, autre adversaire de poids.

« Si vous êtes développeur .Net, apprendre à développer sous Windows Phone ne vous changera pas beaucoup. Cela se présente davantage comme un continuum dans lequel vous ajoutez simplement de nouvelles fonctionnalités à ce que vous connaissiez déjà, rappelle Jean-Christophe Cimetière. Mais si vous développez sous iOS et que vous découvrez Windows Phone (et partant de là, .Net), c'est différent. Mais ne vous inquiétez pas. La courbe d'apprentissage n'est pas aussi abrupte que vous pourriez l'imaginer ». (...)

(03/05/2011 11:34:15)

Double panne pour le Cloud Foundry de VMware

La solution PaaS de VMware, Cloud Foundry - qui est encore en version bêta - a subi une interruption de service pendant deux jours la semaine dernière (les 25 et 26 avril), peu de temps après la panne plus connue et médiatisée qui a frappé Elastic Compute Cloud d'Amazon. Le premier incident  était du à une panne de courant dans une armoire de stockage. Les applications en ligne n'ont pas été affectées, mais les développeurs n'ont pas été en mesure d'effectuer certaines tâches, comme s'authentifier ou créer de nouvelles applications. La panne a duré près de 10 heures et a été réparée dans l'après-midi.

Mais le lendemain, les responsables de VMware ont accidentellement provoqué une deuxième coupure de courant, en élaborant un plan de prévention pour résoudre la panne initiale. Dekel Tankel, porte-parole de VMware a expliqué que la première panne d'électricité du 25 avril est « quelque chose qui arrive de temps en temps », et que l'éditeur veille à ce que ses logiciels de surveillance et les pratiques opérationnelles soient suffisamment robustes pour éviter que ces coupures d'électricité rendent  inopérants le service des clients. Dans cet esprit, VMware a commencé à élaborer « un guide complet d'instructions pour la détection, la prévention et la restauration » dès le lendemain.

De Charybde en Scylla

« A huit heures le 26 avril, ce travail a fourni plusieurs instructions que les équipes opérationnelles et d'ingénierie devaient appliquer à midi », précise Dekel Tankel et d'ajouter « malheureusement, à 10h15, l'un des ingénieurs a fait une mauvaise manipulation, ce qui a eu comme conséquence une coupure complète de l'infrastructure du réseau de Cloud Foundry. Les équilibreurs de charge, les routeurs et les pare-feu ont été inopérants. Par ailleurs, notre infrastructure DNS interne a été partiellement touchée par la panne  et a entraîné une perte complète de la connectivité externe à Cloud Foundry ». Le système a été rétabli à 11h30, apparemment sans que les développeurs soient impactés.

Cette seconde panne illustre l'élément « erreur humaine » dans les réseaux clouds, tout comme l'analyse des causes de la défaillance du cloud d'Amazon. Sur ce dernier, il s'agit d'une erreur commise lors d'une mise à jour du système et qui n'a été réparé qu'au bout de plusieurs jours. Certes Cloud Foundry est encore balbutiant et l'impact sur les clients des défaillances n'ont pas été du même niveau que celles d'Amazon, mais VMware découvre ainsi un avant-goût des problèmes que peut rencontrer un fournisseur de services cloud.

(...)

(29/04/2011 12:51:27)

Performances des applications web : BMC rachète Coradiant

Avec le rachat de l'éditeur Coradiant, annoncé hier, BMC Software récupère des outils permettant de surveiller les performances des applications web. En les ajoutant à sa plateforme Business Service Management, le spécialiste américain de la gestion des services métiers considère qu'il dispose ainsi de la solution la plus complète pour suivre et intervenir de façon proactive sur les performances applicatives offertes aux utilisateurs.

La technologie de Coradiant surveille les performances des applications à la fois « on-premise » (installées dans l'entreprise), accessibles dans un environnement virtualisé ou dans le cloud. Sur le marché, on trouve des offres concurrentes chez Keynote, Opnet et Compuware. Le monitoring d'applications comporte deux volets. D'une part, il aide le département IT à localiser les problèmes risquant d'entraver la fluidité des applications d'entreprise et de réduire la productivité des utilisateurs. D'autre part, ces outils sont mis à profit pour contrôler la disponibilité et le bon fonctionnement des portails publics et des sites de e-commerce.

La gamme TrueSight de Coradiant se décline en plusieurs produits : Enterprise Edition, End User Monitor et le service « on-demand » Performance Reporting Service. L'éditeur a également développé TrueSight Cloud Visibility Edition for Akamai, une appliance virtuelle pour vérifier en temps réel les performances des applications web accélérées par Akamai.

Une visibilité de bout en bout sur les applications

La nouvelle solution BMC End User Exeperience Management, basée sur la technologie de Coradiant, aidera à comprendre comment la performance des applications peut affecter le comportement des utilisateurs et, par ricochet, l'activité de l'entreprise. Elle fournira en temps réel une visibilité de bout en bout sur les applications (en mode SaaS, dans le cloud ou déployées en interne). BMC souligne que la compétitivité des entreprises est de plus en plus tributaire d'applications en ligne et rappelle qu'avec le développement des datacenters virtualisés, du cloud et des technologies Web 2.0, les applications, extrêmement complexes, sont de plus en plus distribuées.

BMC disposera donc de fonctionnalités de monitoring pour analyser finement le comportement des utilisateurs face à leur interface applicative. En reliant ces données à la performance applicative, il sera possible de fournir un compte-rendu détaillé des problèmes survenus pendant chaque visite d'internaute, explique l'éditeur. L'acquisition de Coradiant lui apporte une brique de plus pour alimenter la concurrence avec les trois autres acteurs du « Big Four » de l'administration de systèmes (CA Technologies, Hewlett-Packard et IBM), dans lequel BMC Software constitue le quatrième protagoniste.

Illustration :  le service "on-demand" TrueSight Performance Reporting
(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >