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Architecture logicielle

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(17/05/2011 15:43:18)

Projet Triforce, Facebook clone son datacenter pour tests

Le datacenter situé en Oregon marque un changement de cap pour Facebook, qui comptait exclusivement sur deux installations louées en Californie du Nord et en Virginie. Le centre de calcul basé à Prineville est le premier réalisé et construit ex nihilo par et pour le site de réseau social. Cette création en propre démontre aussi ce qu'est devenue la société en quelques années avec comme corollaires le besoin de maîtriser sa croissance et les risques (pannes, sécurité, etc.). Twitter, autre acteur des réseaux sociaux, a décidé lui aussi de se doter de son propre datacenter.

Dans cette stratégie, Facebook a été confronté à l'absence de tests sur ses News Feed, son moteur de recherche et plus largement sur son réseau en dehors de la configuration des deux datacenters. L'entreprise avait besoin de s'assurer que « l'ensemble de la brique logicielle soit en mesure d'évoluer et de fonctionner sans problème dans le prochain datacenter, sans interrompre ce que nos utilisateurs font chaque jour sur Facebook », déclare Sanjeev Kumar, sur la page Engineering de l'entreprise. « La solution a été de simuler ce 3ème datacenter, avant même l'activation des serveurs à Prineville. Nous avons appelé ce projet de simulation Triforce » écrit-il.

Rapidité et savoir-faire interne

Facebook a pris un cluster important de serveurs sur le site en Virginie et configuré celui-ci comme étant une « troisième région ». Pour ce faire, il a construit une suite logicielle, appelée Kobold, qui lui permettait de «mettre en place et de démonter rapidement des noeuds, gérer les flux et synthétiser les montées en puissance sans affecter le trafic utilisateur et l'audit de notre travail » précise Sanjeev Kumar.  Kobold est capable de monter et de provisionner des dizaines de milliers de serveur, de les activer en ligne, en moins de 30 jours.

« La mise en production finale a été réalisée en 60 jours. Traditionnellement, les entreprises utilisent une méthode manuelle monopolisant plusieurs personnes et s'étalant sur une période de plusieurs semaines. Maintenant, une personne suffit et en moins de dix minutes la mise en route est effective », analyse Sanjeev Kumar. Il n'a pas indiqué si Kobold est réservé uniquement à Facebook ou s'il envisage de le commercialiser pour d'autres sociétés.

Illustration : Futur datacenter de Facebook

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(17/05/2011 10:40:49)

Bases de données : IBM met le paquet pour récupérer les clients d'Oracle

Les entreprises exploitant la base de données et les solutions middleware d'Oracle intéressent vivement IBM. Pour les attirer, ce dernier a concocté quelques offres tentatrices. Il leur propose d'abord de réaliser une analyse financière calculant combien d'argent ils économiseraient en passant des produits d'Oracle à sa propre base de données DB2 et à son serveur d'application WebSphere. S'y ajoute une évaluation technique personnalisée et un plan de migration destiné à montrer aux clients la rapidité et la facilité avec laquelle l'opération pourrait s'effectuer.

IBM complète le tout d'une offre d'étude de faisabilité (proof of concept) qui sera réalisée, au choix, dans ses laboratoires ou sur le site du client. L'objectif étant de démontrer les bénéfices potentiels de l'évolution. Des sessions de formation (une centaine) sont également proposées aux équipes techniques spécialisées sur les produits Oracle afin de les aider à se mettre à niveau rapidement sur les technologies IBM, précise le communiqué diffusé vendredi dernier par Big Blue. Et les clients d'Oracle pourront accéder à ces différentes offres sans bourse délier, souligne Bernie Spang (en photo), directeur de la stratégie d'IBM pour l'activité bases de données.

Enfin, Big Blue a également préparé plusieurs solutions de financement pour les entreprises intéressées, l'une d'elles étant assortie d'un taux d'intérêt à 0% pendant douze mois.

Jusqu'à 30% d'économie sur les coûts d'achat

IBM affirme que ses efforts pour faire migrer les clients d'Oracle ont porté leurs fruits. Selon ses chiffres, l'an dernier, plus de 1 000 clients de la base de données concurrente ont choisi de passer à DB2 et plus de 400 utilisateurs de WebLogic ont retenu WebSphere. Parmi ses plus récentes conquêtes, le fournisseur cite la Deutsche Postbank et le Russe Gazprom Neft, pétrolier et fournisseur de gaz. Une précision s'impose néanmoins. Si certains clients ont effectivement réalisé des migrations à grande échelle vers IBM, d'autres ont simplement choisi Big Blue plutôt qu'Oracle dans le cadre d'un nouveau projet, reconnaît Bernie Spang. Par ailleurs, ces chiffres avantageux ne font évidemment pas mention des clients IBM qui seraient passés à Oracle ou qui auraient évolué vers une autre base concurrente au cours des derniers mois.

Malgré tout, les bénéfices d'une migration vers IBM sont significatifs, insiste Bernie Spang. Il indique que certains des clients Oracle qui ont changé pour IBM ont économisé environ 30% dans les seuls coûts d'acquisition sur une période de trois ans, sans compter des dépenses réduites au niveau opérationnelle sur les notes d'électricité et de refroidissement des systèmes.

S'il reconnaît que migrer une base de données n'est pas tâche aisée, le directeur de la stratégie d'IBM souligne que la firme d'Armonk a réalisé ces dernières années deux mises à jour de DB2 qui facilitent ce type de mise en oeuvre. Au nombre de ces améliorations figure une couche de compatibilité supposée permettre aux applications écrites pour Oracle de tourner sur DB2 avec un minimum de modifications, voire aucune. « Cela a radicalement changé la donne économique de la migration », affirme Bernie Spang.

La concurrence s'exacerbe entre IBM et Oracle

Quoi qu'il en soit, les présentes offres mettent en lumière, s'il en était besoin, la concurrence exacerbée que se livrent IBM et Oracle depuis que ce dernier est devenu constructeur de matériel à la suite du rachat de Sun Microsystems. L'argumentaire d'Oracle s'appuie maintenant sur la complétude de ses solutions intégrées allant de la couche stockage aux serveurs, pour la partie matérielle, et du middleware aux applications métiers, pour la partie logicielle. IBM se révèle moins puissant qu'Oracle sur la dernière catégorie, celles des applications d'entreprise, en particulier sur la partie ERP.

Plutôt que d'acquérir ou de développer son propre ERP, IBM a choisi de se focaliser sur des partenariats avec des éditeurs tels que SAP ou Lawson Software, apportant son infrastructure matérielle et logicielle comme socle sous-jacent à ces applications. On peut néanmoins imaginer qu'à moyen ou plus long terme, les relations entre IBM et SAP pourraient être altérées, ce dernier portant actuellement la Business Suite, son ERP vedette, sur la base de données Adaptive Server Enterprise (ASE) qu'il a acquise avec le rachat de Sybase. On s'attend à voir un jour l'éditeur allemand inciter ses clients exploitant actuellement la base de données d'Oracle (et ils sont nombreux) à utiliser plutôt Sybase ASE pour économiser de l'argent. En revanche, on ignore encore s'il procédera de la même façon avec DB2. « Les relations entre IBM et SAP sont aujourd'hui très solides, rappelle Bernie Spang en soulignant que SAP lui-même s'appuie sur DB2 pour gérer ses propres activités.

Illustration : Bernie Spang, directeur de la stratégie d'IBM pour l'activité bases de données (crédit : IBM)

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(16/05/2011 14:38:50)

Le Printemps a investi 20 M€ et 30 mois pour rénover son SI

En arrivant en 2007 à la tête du Printemps, racheté en 2006 par le groupe Borletti et RREEF (Deutsche-Bank), le PDG Paolo de Cesare, a décidé d'investir largement, tout à la fois dans la rénovation des 17 magasins français et dans le système informatique de l'entreprise. « Nous avons acquis Printemps car nous pensions qu'il y avait un fort potentiel à développer », affirme le dirigeant. Mais il fallait clairement transformer l'héritage, à tous les niveaux. « Nous avons dépensé 30 millions d'euros dans le patrimoine architectural et le développement d'un nouvel environnement de vente, et 20 millions d'euros dans notre projet informatique », a-t-il relaté il y a quelques jours lors de la présentation du projet IT à la presse, dans le bâtiment historique du boulevard Haussmann, à Paris. « L'une de mes premières décisions a été d'embaucher notre directeur des systèmes d'information qui est aussi directeur des flux marchandises, un profil qu'il n'est pas courant de rencontrer à ce poste », souligne Paolo de Cesare. Une fonction à double compétence que l'on commence néanmoins à rencontrer dans les DSI du secteur du retail et de la distribution.

Paolo de Cesare, PDG du Printemps
Paolo de Cesare, PDG du Printemps (crédit : D.R.)

« Notre modèle économique est très complexe, a rappelé le PDG en pointant les spécificités du triptyque mode/luxe/beauté. Nous devons créer des collections cohérentes et attractives, les commander, les stocker, les livrer et les suivre à l'unité. Cela met en oeuvre de multiples processus pris en charge par des équipes distinctes. » Jusque-là, les données informatiques du groupe transitaient entre les huit systèmes d'information et il arrivait que des informations soient perdues. « Le projet a représenté un énorme travail », reconnaît Paolo de Cesare, PDG du Printemps, en insistant sur l'importante collaboration qui a caractérisé les échanges entre les équipes internes, l'intégrateur externe CSC et SAP, l'éditeur de la suite applicative choisie. Un parcours ponctué de comités de pilotage mensuels auxquels participaient les dirigeants des trois parties prenantes. Trente mois d'un travail acharné avec un planning qui s'est déroulé selon les prévisions, assure de son côté la DSI de l'entreprise.

Pas simplement un projet informatique

Le Printemps sort quatre collections par an, mais en réalité des nouveautés arrivent chaque semaine. Au total, un million deux cent mille références provenant de 2 000 marques transitent par le centre de distribution. Le groupe gère 17 magasins. Le navire amiral du boulevard Haussmann, pèse à lui seul l'équivalent des 16 autres. Il réunit 3 500 collaborateurs, sur 4 500 au total, compte 26 étages, 600 caisses POS (terminaux points de vente) et un entrepôt. La mise en place de la solution SAP n'a pas été qu'un projet informatique. Il a concerné toute l'entreprise, du comptable au logisticien en passant par les vendeurs, insiste Arnaud Lescroart, directeur des systèmes d'information et des flux de marchandises (auparavant DSI et directeur logistique de Decathlon / Oxylane). Considérant les 1 200 000 codes articles à gérer qui, outre l'habillement, peuvent concerner  tout aussi bien des petites cuillères que des meubles, on imagine aisément la quantité de processus à adapter que cela peut représenter. Avec des contraintes particulières dans certains domaines : « Le rafraîchissement du catalogue doit être extrêmement fréquent pour être à la pointe de la mode », rappelle notamment le DSI.

Arnaud Lescroart, directeur des flux marchandises et DSI du Printemps
Arnaud Lescroart, directeur du flux marchandises et des systèmes d'information du Printemps (crédit :D.R.)

La dématérialisation des échanges enfin possible

Les objectifs du projet visaient donc à apporter une réponse informatique optimale pour ces besoins métiers. « Nous souhaitions passer d'une gestion des coûts un peu comptable, historique au Printemps, à une gestion unitaire permettant de suivre la vie d'un produit de son entrée dans le réseau jusqu'à sa sortie », indique Arnaud Lescroart. Nous voulions aussi gérer les marges et les stocks grâce à une supply chain efficace. » La mise en place de l'ERP devait conduire à harmoniser les procédures d'approvisionnement et de back-office, mais « sans imposer les mêmes process partout », module le DSI. Le projet misait sur une logistique performante, élargissant les capacités de collaboration avec les fournisseurs. En centralisant les flux liés aux 1 200 000 codes articles, la sécurité et la fiabilité des informations se renforçaient. « La dématérialisation des échanges n'était pas possible avant cette mise en place », reconnaît d'ailleurs le directeur des flux de marchandises. Elle doit se faire sur la facturation comme sur la mise à disposition des catalogues. Enfin, le Printemps avait aussi l'ambition de réduire son  « time to market » en proposant aux clients le bon produit, au bon moment et au bon prix.

Petit détour par Harrods pour voir[[page]] 

Avant de fixer son choix sur SAP, à l'issue d'une réflexion approfondie, le groupe avait notamment fait un détour par Harrods, son prestigieux homologue londonien, qui avait déjà mis en place les applications de l'éditeur allemand. Cette institution britannique n'est pas considérée comme un concurrent par Printemps. « Nous entretenons avec eux une relation amicale », indique Paolo de Cesare. « Nous sommes allés les voir », a-t-il reconnu en réponse à une question. Mais, quoiqu'instructif, ce projet de référence n'a pas pour autant motivé le choix définitif de Printemps, a-t-il affirmé.

Outre le noyau ERP de SAP, ECC 6, comprenant les principales fonctions de gestion, Printemps a retenu deux modules métiers adaptés au monde du retail. D'une part, le module SAP MAP (Merchandise and Assortment Planning) pour piloter ses assortiments, « avant, pendant et après les saisons » et fixer les budgets d'achat. D'autre part, le module SAP POS DM (Point of Sale Data Management) qui remonte et agrège les tickets de caisse dans le datawarehouse SAP BW pour fournir quotidiennement des indicateurs sur le niveau des stocks, le chiffre d'affaires et les marges (la solution décisionnelle utilise aussi la base de données de Sybase et le logiciel de restitution de MicroStrategy). Des informations qui, auparavant, ne pouvaient être analysées que sur un mode hebdomadaire ou mensuel.

Un centre de compétences SAP interne

Les huit systèmes informatiques utilisés jusqu'alors avaient fait leur temps et les coûts de maintenance associés étaient importants. Le Printemps présente la particularité d'avoir externalisé l'ensemble de son système informatique. Avec le changement d'ERP, toujours infogéré, le directeur IT a souhaité créer un centre de compétences pour maîtriser en interne les fonctions SAP liées aux métiers. Celui-ci rassemble actuellement 14 personnes et bénéficie, selon Arnaud Lescroart, d'une certaine autonomie sur le paramétrage de l'application.

Depuis le 5 novembre 2010 et la mise en production du nouveau système sur l'ensemble du périmètre du Printemps, « nous disposons d'une granularité sur l'information et sommes désormais capables de gérer par exception, de descendre au niveau du code article, avec une supply chain optimisée, au service du client », énumère le DSI. Mais avant cette ultime étape, plusieurs mises en production avaient été déjà opérées avec succès. 

« Nous avions décidé de basculer les applications marché par marché [Enfants, Femmes, Hommes, Beauté, Maison] à travers tous les magasins, et non pas fonction par fonction », explique Arnaud Lescroart. « Notre pilote portait sur le marché de l'enfant. La bascule s'est faite en février 2010, dans la soirée. Le revers de la médaille, c'est que nous avons dû travailler avec un double système, sur ce marché et sur les autres ».

Basculer marché par marché, un pari risqué

Le parti pris de ne pas mettre l'ERP en service fonction par fonction était un peu risqué. « Ce fut une décision délicate à prendre. D'habitude, les entreprises retiennent deux ou trois process de SAP et basculent par fonction parce que c'est plus simple de faire comme cela », relève Paolo  de Cesare, PDG du groupe. Avant de rejoindre le Printemps, le dirigeant présidait la division Global Skin Care de Procter & Gamble qui s'apprêtait alors à mettre en place SAP. Il connaît ces projets. « Il est plus difficile d'installer des processus entièrement intégrés car vous mobilisez alors toutes les fonctions d'une entreprise, de la finance aux vendeurs. Mais ce fut notre décision. Tout le monde devait travailler ensemble au même objectif », souligne-t-il en insistant sur le fait que cette évolution technologique a également constitué un changement culturel. « Le risque était important, mais nous avons été capables de gérer cela de façon transversale à chaque niveau de l'entreprise. Et c'est pour cela que nous avons pu terminer le projet en un peu plus de deux ans [30 mois]. »

Du jour au lendemain, une réactivité accrue[[page]]

Le début effectif du projet remonte au 10 avril 2008. Après les phases classiques de la conception générale, puis de la conception détaillée et du paramétrage, la phase de recette a constitué une étape prépondérante. Avant de démarrer le pilote sur le marché Enfants, « nous avons effectué quatre tirs à blanc », se souvient Arnaud Lescroart. La mise en place réussie du pilote a été suivi d'une première vague de mise en production, puis d'une deuxième. « Du jour au lendemain, nous avons disposé d'une finesse de l'information et bénéficié d'une réactivité accrue face au client. Avant, nous prenions certaines décisions à la fin du mois, désormais, nous avons l'information et nous nous posons beaucoup plus de questions ». Pour illustrer cette avancée, Paolo de Cesare donne en exemple le choix des produits proposés au discount, sélectionnés de façon bien plus précise depuis que le taux de rotation des stocks est connu sans délai. Cela permet aussi de ne pas réapprovisionner à tout crin, tout en évitant les ruptures.

Après le pilote, trois marchés ont été basculés d'un coup, alors qu'au départ, il était question de les lancer l'un après l'autre. « Tous les tuyaux étaient branchés et, en dehors de problèmes de volumétrie possibles, nous étions plutôt sereins. Nous avions d'ailleurs fait de nombreux tests de charge sur la volumétrie », explique le DSI. Après les marchés Hommes, Femmes et Beauté, mis en production en avril, ce fut au tour des Accessoires, en octobre, « un gros marché pour nous », puis la Maison, « très complexe en termes de processus » et, enfin, la Lingerie, apportant là aussi son lot de particularités (notamment une grille de taille compliquée à gérer).

Peu de spécifique, beaucoup de formation

Parmi les facteurs de réussite du projet(*), outre l'implication des instances de direction de tous les intervenants, Arnaud Lescroart pointe deux exigences essentielles. D'une part, une limitation des développements spécifiques, d'autre part, la place importante accordée à la formation des équipes. « Nos directions étaient très solidaires et les développements spécifiques se sont limités à 400 jours. Paolo de Cesare tranchait par un "No way ! On reste sur le standard" », relate le DSI. Un leitmotiv entonné à l'unisson par Nicolas Sekkaki, DG de SAP France. 

« Nous avons énormément formé nos équipes, ajoute le DSI. Nous avons cent approvisionneurs, chacun a eu une centaine d'heures de formation sur les nouveaux outils. » Autre élément clé : les équipes sont passées rapidement en production après leur formation. « Nous avons changé les outils, les processus, mais aussi les instances de décision », explique encore Arnaud Lescroart. Aujourd'hui, les contrôleurs de gestion discutent avec les approvisionneurs, y compris dans le feu des soldes. « Nous n'avons pas fait de BPM, mais requalifié les outils. Je crois que les métiers sont plus clairs maintenant. Ce qui me tient à coeur, c'est que chacun monte à bord à son rythme. »

Parmi les bénéfices recueillis, le DSI apprécie tout particulièrement la gestion affinée des stocks. « Nous avions beaucoup de réserves. Je voulais abaisser le niveau du stock dans les points de vente et le remonter dans les entrepôts tout en le réduisant globalement. On arrive maintenant à le piloter très finement. » Il ne souhaite néanmoins pas communiquer de chiffres, attendant pour cela d'avoir réalisé une année entière avec le nouveau SI. « Nous sommes déjà beaucoup plus réactifs. La planification devient presque un nouveau métier chez nous. Nous avons fait des réajustements avec nos fournisseurs mais, de fait, nous leur communiquons également plus d'informations ».

Dans les mois qui viennent, Printemps est prêt à lancer d'autres chantiers sur son socle SAP, comme le commerce en ligne, par exemple, ou encore une relation client approfondie sur un mode multicanal.

(*) Ce projet de trente mois a mobilisé vingt personnes au Printemps, la moitié issue de l'équipe IT, l'autre moitié venant des métiers, toutes occupées à 100% de leur temps pendant la durée du chantier. Chez CSC, le nombre de personnes a varié au fil des étapes, réunissant jusqu'à 30 personnes. SAP est intervenu sur l'intégration des modules POS et MAP.

Illustration principale : Le navire amiral du Printemps, boulevard Haussmann, à Paris (crédit : Le Printemps)

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(16/05/2011 13:57:39)

Microsoft propose aux développeurs iOS et Android de s'appuyer sur Windows Azure

La firme de Redmond a annoncé la disponibilité d'un toolkit Windows Azure pour les smartphones, qui comprennent des bibliothèques en langage natif, des exemples d'applications et de la documentation. La solution fonctionnant pour iOS a été publiée cette semaine, elle comprend notamment une bibliothèque Open Source Objective-C, a déclaré S. Somasegar, vice-président senior de la division développeurs de Microsoft, sur le blog MSDN. La version pour Android ne sera pas disponible avant l'été prochain. « En faisant appel aux services Azure au sein de vos applications mobiles, vous écrirez moins de code et elles pourraient donc être commercialisées plus rapidement » écrit le dirigeant.

Cette annonce intervient alors que se déroule à Atlanta les Microsoft TechEd. A cette occasion, la firme de Redmond doit dévoiler la mise à jour du toolkit Azure pour Windows Phone 7. Cette évolution doit apporter entre autres une meilleure gestion des files d'attente dans Azure Storage ainsi qu'une mise à jour de l'interface utilisateur pour les applications web.

Ces travaux rentrent en concurrence avec ceux de Google qui tente de coupler Android avec son offre de cloud, App Engine. Une mise à jour de Google Plugin For Eclipse, publiée la semaine dernière, permet de faire le lien entre les deux technologies.

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(16/05/2011 11:49:03)

Citrix pousse les applications Windows vers les Chromebooks

Citrix va utiliser la même technologie que celle mise en oeuvre sur l'iPad, pour permettre aux portables construits par Google et tournant sous Chrome OS, d'accéder à des applications Windows. « L'interface Citrix Receiver pour la virtualisation de bureau et d'applications sous Chrome OS sera disponible cet été, » a affirmé Gordon Payne, vice-président, Desktop Division, Citrix. Les produits de l'éditeur permettront aux services informatiques de conserver les applications hôtes dans leurs centres de calcul et de les délivrer en streaming aux appareils de leurs utilisateurs, que ce soit vers les clients légers, les PC, les smartphones ou les tablettes. Les portables sous Chrome OS imposent d'effectuer toutes les opérations informatiques via le navigateur internet Chrome. Ils seront considérés tout simplement comme « une autre porte d'accès pour les applications déjà disponibles, » a expliqué le vice-président de Citrix.

Une offre complémentaire pour les entreprises

Pour 28 dollars par utilisateur et par mois, Google, en partenariat avec Samsung et Acer, va proposer aux entreprises ses ordinateurs portables sous forme de pack comprenant un matériel, un logiciel et un support technique. Des contrats de trois ans permettront aux utilisateurs d'échanger leur matériel avec les nouvelles versions d'ordinateurs à la fin du terme, ou de troquer leur machine avec une autre, la plus récente, si le matériel s'avérait défaillant. Si le prix peut être attrayant pour certains clients, la migration des utilisateurs d'applications Windows vers Chrome risque de poser problème, en particulier pour les clients qui n'ont installé aucun logiciel de bureau virtuel. Mais les utilisateurs de Citrix auraient la tâche facilitée, du fait que la technologie Citrix Receiver pour Chrome OS est très similaire à celle déjà utilisée pour des applications en streaming délivrées sur leurs appareils. L'éditeur de Fort Lauderdale donnera plus de détails quant au calendrier et au prix de son produit lors de la conférence Citrix Synergy qui doit se tenir plus tard ce mois-ci. Mais, quoi qu'il en soit, la sortie est prévue pour cet été. « Nous venons juste de livrer une version bêta à des clients cette semaine, » a indiqué Gordon Payne.

VMware en retard

VMware, qui a traîné des pieds derrière Citrix pour apporter des fonctionnalités de bureau virtuel à l'iPad, semble dans la même humeur avec Chrome OS. Google a indiqué avoir un partenariat avec VMware pour des fonctionnalités similaires via VMware View, mais Rajen Sheth, le patron de Google Apps a dit qu'il ne savait pas si VMware serait prêt en 2011. «VMware travaille à une version de VMware View qui doit fonctionner avec le navigateur Chrome», a-t-il simplement indiqué.

Selon Gordon Payne, le partenariat entre Citrix et Google a été « dicté par les clients » qui voulaient faire passer leurs utilisateurs sur des ordinateurs portables tournant sous Chrome OS. « Grâce au php/HTML5, Citrix Receiver va créer une expérience utilisateur riche dans le navigateur Chrome, » a déclaré le vice-président de Citrix. « Voilà six mois que les ingénieurs de l'éditeur travaillent sur le projet, notamment pour développer une interface rapide et sécurisée, » a-t-il ajouté. Gordon Payne a montré comment tournaient SAP NetWeaver et Adobe Photoshop dans un onglet du navigateur Chrome.

Un OS sans applications à installer

Rajen Sheth affirme que Chrome OS est le premier système d'exploitation de l'histoire qui n'oblige pas les utilisateurs à installer et à déplacer leurs applications. Toutes les opérations informatiques peuvent être exécutées depuis des services web comme Gmail ou Google Docs, ou passer par le flux du navigateur avec la solution de virtualisation de Citrix.

Lors d'une conférence de presse, certains clients de Google ont pu évoquer leurs expériences avec la version bêta de Chrome OS. Le responsable informatique de Logitech, Sanjay Dhar, s'est dit « enchanté par le produit de Citrix, tout à fait exploitable dans l'entreprise. » Selon une enquête réalisée par Google auprès de ses propres clients, 75% des utilisateurs de Windows pourraient migrer vers Chrome OS, selon différentes modalités, combinant des services basés sur le web, un accès hors connexion à des outils comme Google Docs, et la virtualisation. Contacté par nos confrères de NetworkWorld, Microsoft a refusé de faire tout commentaire à ce sujet.

Crédit photo : D.R.

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(13/05/2011 16:43:58)

Recap IT : EMC et Google tiennent sommet, Microsoft s'empare de Skype, Facebook vulnérable

L'actualité de cette deuxième semaine du mois de mai s'est concentrée aux Etats-Unis où étaient organisés deux évènements majeurs. En premier lieu, EMC World a réuni plus de 6000 personnes à Las Vegas pour faire un état de l'art en matière de stockage. EMC a insisté sur le traitement des Big Data et sur l'accélération vers le cloud computing. L'autre évènement de la semaine est le Google I/O qui a eu lieu à San Franscisco, rendez-vous des développeurs. Beaucoup d'annonces ont été faites Android 2.4, sur l'intégration de la technologie NFC, sur la présentation des Chromebooks, sur les applications qui tirent parties du cloud, sur le lancement de son service de musique en ligne.

Sur le plan économique, la palme revient sans conteste à Microsoft qui a annoncé le rachat de Skype pour 8,5 milliards de dollars. Pour rappel, Skype avait dans l'idée de s'introduire prochainement en bourse, mais la société était courtisée à la fois par Google, Facebook et Cisco. Steve Ballmer a indiqué que Skype serait intégré dans Xbox et Kinect, les Windows Phone et un large panel d'appareils Windows.

Enfin, terminons par la sécurité, après les épisodes malheureux de Sony, c'est au tour de Facebook d'être victime d'une faille. Quelques 100 000 applications tierces ont été affectées par des tokens renvoyés dans une url aux annonceurs. Symantec ayant découvert la vulnérabilité a demandé aux utilisateurs du site de réseau social de changer leur mot de passe. Facebook a annoncé de son côté la mise en place d'une nouvelle procédure d'authentification.

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(13/05/2011 10:40:55)

Les codes des applicatifs internes plus contrôlés que les applis externes

Si les DSI acquièrent des développements de logiciels à l'extérieur, le code ainsi acheté est moins testé et vérifié que le code fabriqué en interne. C'est, du moins, un des résultats majeurs de l'étude du cabinet Forrester « Software Integrity Risk Report » sponsorisée par l'éditeur Coverity. A cela s'ajoute la sensation que les développeurs internes doivent rendre toujours plus de comptes.

Le sujet de la qualité des logiciels est bien vu comme important : 65% des répondants estiment que la satisfaction client est impactée par des bogues et 47% que la mauvaise qualité du code a un impact sur la date d'arrivée sur le marché des produits et services.

L'ampleur de l'intégration de code externe est importante : 90% des responsables interrogés y ont recours. Il peut s'agir de logiciel open-source (gratuit, donc) aussi bien que du code fourni par des éditeurs ou des prestataires. Les bogues constatés dans ce code provenant de l'extérieur a un impact sur la bonne fin des projets selon 40% des répondants. Malgré tout, si 69% des répondants testent en cours de développement les logiciels conçus en interne, ils ne sont plus que 44% pour le code provenant de l'extérieur. Et si 75% font des tests fonctionnels sur le code interne, ils ne sont plus que 51% pour le code externe. Enfin, 35% seulement font une étude de risque sur les conséquences d'un défaut dans ce code de provenance externe.

Cette étude s'ajoute à toutes les autres réalisées précédemment pour démontrer que le contrôle de qualité demeure nettement insuffisant en informatique par rapport aux standards dans tous les autres secteurs de l'économie.

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(12/05/2011 14:20:02)

Google I/O 2011 : Le NFC au coeur d'Android 2.4

À l'occasion de Google I/O (du 10 au 11 mai au Moscone Center de San Francisco), les développeurs Android ont pu découvrir en avant première ce qu'ils pourraient bientôt faire avec l'API NFC (Near Field Communication). Cette technologie d'échange sans contact à courte portée s'avère terriblement flexible. Ainsi, chaque fois que l'on met en présence deux appareils intégrant des puces NFC, ils sont capables de communiquer entre eux sans mot de passe et sans configuration préalable : il suffit pour cela que les appareils soient à proximité l'un de l'autre... Et hop ! Les voilà connectés ! Les puces NFC peuvent être incorporées dans des appareils ou bien être intégrées dans des stickers à l'image d'un code-barre de type Quick Response (QR). Un sticker NFC peut par exemple stocker une page Web ou des informations de contact.

Ice Cream Sandwich, très « NFC friendly »

Même si le NFC est déjà pris en charge par la version 2.3 d'Android (GingerBread), Google a de grands projets pour cette connectivité, et compte doter Ice Cream Sandwitch (Android 2.4) de nombreuses fonctionnalités y faisant appel. Avec cette mise à jour, l'un des objectifs de Google est de promouvoir le «zero-click Interaction». Dans Ice Cream Sandwich, NFC permettra aux possesseurs de téléphone Android d'établir des connexions peer-to-peer, en mettant simplement leurs téléphones dos à dos. Il leur sera possible par exemple d'échanger des informations de contact, de partager des pages Web, des vidéos YouTube - et à peu près n'importe quel type de contenu - sans avoir à installer une application séparée.

Le NFC dans les Apps Android

Google a également préparé quelques démos très soignées pour présenter toutes les fonctions possibles que les développeurs d'applications Android pourront réaliser avec les API NFC. Par exemple, l'application Sticky Notes a servi à montrer comment les utilisateurs peuvent transférer une note par simple contact avec un autre téléphone NFC. Autre application, Google Talk Portal ouvre un chat vidéo occasionnel avec un autre appareil en appuyant sur un sticker NFC. Sans doute, l'expérience utilisateur la plus sympa procurée par le NFC, vient du jeu. NFC permettra de participer avec une incroyable facilité à des sessions de jeux en tête-à-tête. Pour en faire la démonstration, Google a utilisé Fruit Ninja, un jeu qui a la faveur de nombreux utilisateurs.

L'avenir de la technologie NFC

Si vous avez entendu parler de la technologie NFC, vous avez sans aucun doute entendu parler du paiement mobile. Dans de nombreuses régions d'Asie et d'Europe, les consommateurs peuvent utiliser leur téléphone comme carte de crédit grâce aux puces NFC intégrées dans leur téléphone. Par exemple, certains systèmes de transport public scannent la puce NFC des téléphones des passagers, qui vient remplacer la carte d'abonné ou le ticket. Avec le NFC, les téléphones mobiles peuvent se transformer en excellents moyens de paiement, même si, pour l'instant, il n'est pas certain que les consommateurs soient aussi à l'aise avec leurs téléphones qu'avec leurs cartes de crédit. Le NFC est une technologie encore très nouvelle, et l'approche de Google, qui met en avant le partage de contenus, semble de ce point de vue assez sage.

Illustration principale : Le ViewPad 4 de ViewSonic sera proposé avec Android 2.4

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(12/05/2011 14:02:01)

L'IGN ouvre son concours destiné aux développeurs

Pour la deuxième année consécutive, l'IGN invite par concours les développeurs professionnels ou amateurs à réaliser des applications cartographiques innovantes à partir de l'API du Géoportail, le portail des territoires et des citoyens. Pour cette seconde édition, la compétition  - qui est gratuite et sans obligation d'achat - récompensera les meilleures applications dans les 5 catégories suivantes : développement durable, accessibilité, loisirs et culture, économie numérique et application mobile.

Les candidatures seront départagées par un jury composé de lauréats de l'édition 2010  et de directeurs de l'IGN à la lumière de plusieurs critères : caractère innovant de la création, utilité du service, fluidité de l'application, esthétique et ergonomie.
Dans chacune des 5 catégories, les 4 meilleurs candidats seront conviés à la soirée de remise des prix  qui se tiendra à la fin du mois de novembre 2011 à Paris. Les noms des lauréats des premiers et deuxièmes prix seront révélés au cours de cet évènement. Des bons d'achat d'une valeur de 300 à 500 euros leur seront remis.

Créer des interfaces cartographiques sur le web

Le Géoportail permet, grâce à ses bibliothèques de programmation ou « API » (Application Programming Interface), de créer des interfaces cartographiques dynamiques sur des sites internet tiers et des applications sur mobiles. Il vise à faciliter l'accès à l'information géographique en 2D et en 3D (fonds cartographiques et photographiques) ainsi qu'aux informations géolocalisées superposables à ces fonds et présentant un intérêt public. Mis en oeuvre par l'IGN, le portail est régulièrement enrichi par d'autres producteurs de données publiques. Il compte aujourd'hui plus de 70 couches d'informations.  

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(12/05/2011 09:31:52)

Google fournit une API pour exploiter toutes ses autres API

Les développeurs qui veulent encapsuler dans leurs propres applications quelques-uns des services web que propose Google vont être intéressés par le service que la société a lancé en début de semaine.
A partir de l'APIs Discovery Service, on peut retrouver les API existant pour les services de Google sur le web, tels que les calendriers, feuilles de calcul, diffusion de vidéo YouTube ou encore, services de traduction. En tout, le groupe californien en propose plus de 25, toutes basées sur REST (Representational State Transfer). Ce service est lui-même disponible sous la forme d'une API, indique sur un blog interne l'équipe qui l'a réalisé. Il permet aux développeurs de bâtir leurs propres bibliothèques clientes et plug-in pour IDE (environnement de développement intégré) afin d'accéder à ces ressources.

Schéma JSON et règles d'autorisation OAuth


Google lui-même  a conçu différents clients pour exposer cette information, parmi lesquels un plug-in Eclipse, une interface de recherche et des bibliothèques clientes pour Java, Microsoft .Net, PHP, Python et Ruby. Pour chaque API, le nouveau service décrit la ressource sous la forme d'un schéma JSON (JavaScript Object Notation). Il s'accompagne d'une liste de méthodes pouvant être utilisée pour interagir avec la ressource, des règles d'autorisation telles qu'elles sont décrites dans le protocole OAuth, ainsi qu'une documentation en ligne indiquant comment présenter un appel d'API.

Toutes les API exposées se trouvent sur l'infrastructure d'API que Google a remise à jour, ce qui, explique la société, en simplifie la maintenance interne. (...)

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