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Architecture logicielle

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(27/05/2011 14:10:01)
What's Next : Le monde Java pense à l'avenir sans Oracle
Le Grand Rex à Paris a été choisi comme lieu de rendez-vous de la communauté Java pour l'évènement What's Next. Créée à l'initiative de Zenika, spécialiste en technologies Open Source et méthodes agiles, de nombreux participants sont venus écouter, apprendre et comprendre l'intérêt de ce langage pour d'autres acteurs. Parmi ces derniers, on peut citer Microsoft, Alfonso Castro, en charge de l'interopérabilité chez Microsoft indique « nous souhaitons attirer les développeurs Java vers notre plateforme cloud Windows Azure. Des travaux ont été réalisés pour créer des API et des SDK Java en collaboration avec Eclipse qui nous permet sur Windows Server de faire du portage de code Java » et d'ajouter « des réalisations concrètes de ces partenariats existent comme les solutions de Bonitasoft ». La main tendue par Microsoft a également été relayée par Niel Gafter, récente recrue de la firme de Redmond qui a passé 15 ans chez Sun et reste un membre reconnu de la fondation Apache.
Autre acteur qui cherche à séduire la communauté, Spring Source, propriété de VMware. Adrian Colyer, CTO de Spring et grand ordonnateur de la plateforme CloudFoundry, dans son intervention inaugurale sur les applications en entreprises, a exhorté les développeurs à prendre en compte les différentes évolutions, les différents terminaux, les interactions entre applications, les passerelles avec l'univers des réseaux sociaux, etc... « les développeurs ont besoin d'aller plus vite mais aussi de cible leur intérêt » et d'ajouter « nous proposons la création de modules spécifiques comme Spring Mobile, Spring Social, Spring Data ».
Des websockets au RIA
Le spectre des intervenants à l'évènement était large. Pour preuve, la présence de la société Kaazing en la personne de Bryan Drisdale, directeur technique de la zone EMEA. Elle est spécialisée sur les websockets, il s'agit d'un standard du web, intégré dans HTML5, qui vise à développer un canal de communication bidirectionnel et full-duplex sur un socket TCP pour les navigateurs et les serveurs web. L'objectif pour Bryan Drisdale est « d'avoir une meilleure expérience utilisateur en proposant un dialogue en temps réel, ce protocole donne une faible latence pour l'éxécution des applications java ». Souvent mis en concurrence avec http, les websockets disposent elles aussi d'un protocole sécurisé, nommé web sockets secure qui gère l'authentification et le chiffrement des données échangées. Bryan Drisdale a résumé l'intérêt pour ce type de communication notamment dans une optique de cloud, « les web sockets sont le TCP pour le cloud » et d'indiquer que Kaazing travaille pour intégrer cette technologie au sein de terminaux tels que les compteurs intelligents ou les équipements RFID.
Du général au particulier, il n'y a qu'un pas quand on discute avec Michael Chaize, évangéliste de la plateforme Flash chez Adobe. Son leitmotiv est l'expérience utilisateur, « beaucoup de projet s'interroge sur l'aspect technique, mais la bonne question est quel est votre problème » et de citer des projets comme celui du Crédit Agricole NICE qui comprend une partie RIA (Rich Internet Application) pour faire converger l'interface utilisateur des sites clients et des agences. Ce programme a été développé en Java. Un autre axe important pour la communauté Java et pour Adobe est, la mobilité à travers les smartphones et les tablettes. L'expérience utilisateur est très importante sur ce genre de terminaux, qui a un impact fort sur la prise de décision. Michael Chaize précise qu'Adobe a noué des partenariats avec Spring Source par exemple pour optimiser les flux de données pour faire du temps réel.
Au final, la conférence qui s'est tenue sur 2 jours a été riche d'enseignement pour la communauté Java qui a balayé le champ des possibles. On en aurait presque oublié le grand absent de cette manifestation, Oracle...
iOrga acquiert Arcanal pour se renforcer sur JD Edwards
Eric Patrux, le PDG d'iOrga suit une idée forte : se renforcer comme intégrateur de JD Edwards en Europe. Il vient de racheter le fonds de commerce d'Arcanal, une société basée à Vienne en Isère, et dont les 7 ingénieurs vont renforcer le pôle JD Edwards que iOrga compte à Lyon.
L'étape suivante se déroulera à l'international, aux Pays-Bas ou en Europe du nord. Là encore Eric Patrux entend agir par croissance externe, mais toujours dans le monde JD Edwards. En organique, la société compte réaliser 10% de croissance, son CA 2010 se montait à 24 ME.
La base de données d'Oracle disponible sur le cloud d'Amazon
L'annonce avait été faite au mois de février dernier, mais il fallait attendre le deuxième trimestre pour officialiser la disponibilité du service, les tarifs et les conditions d'utilisation. Sur ces dernières, les clients ont le choix entre une option «licence incluse» et une option « licence fournie par le client » (BYOL - bring your own license). Les tarifs de base sont de 0,16 dollars de l'heure pour la première option et de 0,11 dollars de l'heure pour la seconde, selon Amazon. Seule la version Oracle Standard Edition One, une version limitée en fonctionnalités de la base de données d'Oracle, est disponible avec l'option « licence incluse ».
Les clients souhaitant utiliser la version Standard Edition ou la version Enterprise Edition, produit phare de l'éditeur, doivent fournir leurs propres licences, celles dont ils disposent déjà ou celles nouvellement acquises auprès d'Oracle. Les licences d'Oracle Enterprise Edition coûtent 47.500 dollars contre 17.500 dollars pour l'édition Standard. Ces prix affichés ne prennent pas en compte les remises octroyées. La version Enterprise Edition comprend un large éventail d'options, facturées séparément, comme Data Guard, Real Application Clusters et Advanced Compression.
Monitoring et intérêt pour les développeurs
Le service comprend aussi le système de gestion CloudWatch d'Amazon, sans coût supplémentaire, qui permet aux clients de surveiller quelle capacité de stockage et quelle quantité de mémoire ils utilisent. Le système prendra automatiquement en charge l'application des correctifs aux bases de données, mais les clients pourront, s'ils le souhaitent, garder le contrôle du calendrier des mises à jour. Les sauvegardes automatiques sont activées par défaut, et les utilisateurs peuvent prendre des instantanés de leur base de données à tout moment, a ajouté Amazon. « La réplication de base de données, essentielle pour la tolérance aux pannes, n'est pas encore disponible pour Oracle sur Amazon, mais sera ajoutée à un moment ou un autre, » a précisé Amazon. Selon Curt Monash, analyste chez Monash Research « cette fonction n'est généralement pas utile en production, » comme il l'écrit sur son blog.
Mais il pourrait y avoir des exceptions, comme avec les applications à courte durée de vie et destinées à un projet spécifique, ou bien lorsque « l'application est assez petite, ou la situation suffisamment désespérée, afin de compenser les inefficacités par la commodité, » écrit-il. « Il y a là un appel clair à exécuter Oracle sur Amazon, en mode de non-production, » a t-il ajouté. D'une part, « la mise en route rapide d'une instance cloud peut avoir beaucoup d'intérêt pour un développeur, » écrit-il. « La même démarche se justifie si vous voulez vendre une application basée sur Oracle et si vous souhaitez proposer une version test ou la mettre en démonstration. En tous cas, c'est ce que l'on peut observer en général quand un logiciel sur site est proposé dans le Cloud», fait remarquer l'analyste.
« Ces observations sont renforcées par le fait que le seul logiciel d'Oracle qu'Amazon peut effectivement licencier, c'est l'édition bas de gamme. » Ceci étant, « un logiciel aussi cher que Oracle Enterprise Edition peut ne pas être adapté au mode de tarification d'Amazon, » a déclaré Curt Monash dans une interview. « Je ne pense pas que beaucoup de clients souhaiteraient faire tourner Oracle Enterprise Edition dans le cloud, de toute façon, » a t-il ajouté. « Celui qui dispose de l'Entreprise Edition préfèrera au contraire en renforcer l'administration pour optimiser ses performances. » (...)(25/05/2011 10:20:32)
Le MDM en mode projet et maturité, selon Business & Décisions
« Il y a deux ans, on y songeait ; l'année dernière, les pionniers commençaient à parler de retours concrets mais encore expérimentaux et limités ; cette année, on peut parler de projets de MDM [Master Data Management, gestion des données de référence, NDLR] très avancés et globaux dans les entreprises » s'est réjoui Jean-Michel Franco, directeur des solutions de Business & Décision. Il s'exprimait dans le cadre de la Matinale du MDM, organisée par la SSII le 24 mai 2011.
Pour Jean-Michel Franco, les données ont, pour les entreprises un double visage, à la manière du Dr Jekyll et de M. Hyde. Si elles permettent une meilleure connaissance du client ou une saine gestion optimisée, elles forment aussi un déluge ni toujours cohérent, ni toujours maîtrisé, ni même sécurisé, à la merci de fuites ou de piratages (comme dans les récentes affaires Sony ou Wikileaks).
Un pilotage métier indispensable
La gestion des données de référence, selon Business & Décision, implique une modélisation des données, une analyse en continu de celles-ci, la mise en oeuvre d'une gouvernance des données (qui fait quoi avec quelles données?), une intégration des données entre elles afin de les mettre en cohérence et enfin une véritable direction de projet. Jean-Michel Franco avertit : « il faut un pilotage métier à la création du modèle de données afin de répondre à un besoin du métier et pas à une problématique technique. Un pilotage par la DSI aboutit toujours à un échec. » Les producteurs de données ont en effet alors tendance à ne plus s'impliquer et à ne pas construire les données comme attendu.
Un projet de mise en oeuvre de MDM dans une banque internationale a ainsi été lié à une gestion du risque client dans le cadre d'une mise en conformité avec les accords Bâle II. La croissance de la qualité des données liée à leur saine gestion a ainsi permis de mieux mesurer le risque client et d'optimiser les réserves de capitaux. Trop souvent, la SSII Business & Décision aurait été appelée en pompier face à de sérieux problèmes de qualité des données avec des impacts sur les métiers. La durée moyenne d'un projet de MDM est de l'ordre de un an selon Business & Décision. Cette période se décompose en six mois de discussions pour calibrer le modèle de données, trois mois pour le mettre ne oeuvre techniquement et trois mois pour le tester et le facturer.
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« Mais le MDM ne doit pas être vu comme comme un projet ponctuel ou comme la mise en place d'un produit : c'est une démarche qui doit être maintenue de manière constante pour tous les types de données (personnes, choses, lieux...) » milite Jean-Michel Franco.
La distribution en pionnier
Les mises en place de cette démarche ont été beaucoup constatées dans la distribution, comme avec Boulanger et Truffaut. Les premiers projets ont en effet beaucoup concerné l'unification des données au travers des différents canaux, à commencer par les produits, comme chez Boulanger, mais aussi, de plus en plus, en se penchant sur les données clients. La fameuse vision « à 360° » du client, totalement unifiée, est souvent galvaudée : il arrive que, soudain, on se rende compte que le service après-vente n'a pas été inclus dans cette vision soi-disant globale. Des projets globaux de gouvernance des données commencent aussi à apparaître dans ce secteur. « Un projet de MDM, c'est avant tout du décloisonnement » résume Jean-Michel Franco.
La distribution ne se limite pas à des magasins. RTE est ainsi une filiale d'EDF spécialisée dans le transport et de distribution d'énergie entre producteurs et consommateurs. Pour accomplir ses missions, RTE doit maîtriser les données de consommation et de production d'énergie. Au-delà de l'équilibrage instantané, il faut en effet disposer de données pour des analyses qui permettront de définir les tarifs. Ajoutons que les compteurs intelligents vont faire exploser les volumes et la richesse des données disponibles. RTE a donc construit un référentiel client unique qui alimente tous les logiciels en ayant besoin. Il n'y a ainsi plus de ressaisies et d'erreurs de réconciliations entre fichiers où les identifiants étaient différents. RTE a débuté son projet en janvier 2011 et sa phase de développement a duré quatre mois. La mise en production est prévue à la rentrée 2011.
Une offre pléthorique et diverse
Jean-Michel Franco indique que, pour répondre aux besoins des entreprises, il existe de nombreuses solutions. Mais, même s'il existe des pure players, la plupart des acteurs actuels ont en fait acquis des fournisseurs plus petits leur permettant de mettre pied dans le MDM mais sans pour autant perdre leur approche historique. Ainsi, certains acteurs partent de la gestion de processus (SAP, Oracle...). D'autres ont débuté dans le décisionnel (Informatica, SAS...). Middleware et synchronisation des données ont fourni une autre famille (avec Tibco, IBM...). Enfin, certains acteurs ont une approche de rupture, originale, comme Exalead qui provient du moteur de recherche.
Software AG s'offre Terracotta pour ses compétences Java et in-memory
Pour doper les performances de sa plateforme de gestion des processus métiers (BPM), composées des offres désormais intégrées de webMethods et IDS Scheer/Aris, l'éditeur allemand Software AG rachète la société Terracotta. Celle-ci compte 55 collaborateurs, répartis entre San Francisco et New Delhi. Créé en 2003, cet éditeur spécialisé sur les traitements en mémoire fournit aussi Quartz Scheduler, logiciel d'ordonnancement de tâches pour les applications Java d'entreprise, considéré comme un standard de fait et utilisé par un million de développeurs dans le monde. Quartz Scheduler est issu d'un projet Open Source repris en 2009 par Terracotta. Au catalogue de ce dernier figure par ailleurs Enterprise Ehcache, solution de cache pour Java conçue pour améliorer les performances sans redévelopper les applications. Ce produit est disponible en trois éditions (DX, EX et FX), la plus puissante pouvant être distribuée sur un nombre illimité de noeuds, en haute disponibilité. Il se complète de l'add-on BigMemory qui permet de stocker de très importants volumes de données (jusqu'à un terabyte) au plus près de l'application.
L'une des priorités consiste à intégrer la technologie de Terracotta aux solutions webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost (en photo), directeur technique de Software AG, au cours d'une conférence téléphonique. L'éditeur allemand prévoit de livrer au quatrième trimestre une version de l'outil « in-memory » de Terracotta qui pourra être mise en place par ses clients sur leurs applications existantes, sans configuration additionnelle.
Fondements des offres cloud et in-memory
La société dirigée par Karl-Heinz Streibich explique que les produits rachetés vont constituer les fondements de ses offres cloud et in-memory. Ils lui permettront d'acquérir de nouveaux clients, mais aussi de générer davantage de chiffre d'affaires avec son actuelle base installée. L'éditeur allemand prévoit en particulier d'étendre l'ampleur des projets déployés dans le domaine du Complex event processing (gestion des événements complexes). Le CEP consiste à analyser, au fil de l'eau, de très importants flux de données, afin de détecter des événements inhabituels et de déclencher des traitements dans la foulée.
Les déploiements de Software AG deviennent de plus en plus importants et conséquemment, les exigences de performances et de montée en puissance augmentent. C'est l'une des raisons qui a conduit à l'acquisition de Terracotta, a expliqué Wolfram Jost. Les capacités de traitement in-memory vont également jouer un rôle clé pour la mise en oeuvre des versions cloud des produits Software AG. En février dernier, l'éditeur a annoncé qu'il livrerait des versions cloud de webMethods et Aris au troisième trimestre. Il laissera alors à ses utilisateurs le choix d'exploiter leurs applications Software AG dans un cloud privé ou public.
Les outils de Terracotta permettent aux applications Java d'être déployées dans des environnements cloud. C'est en 2012 que les premiers fruits de l'intégration entre ces logiciels et la plateforme cloud de Software AG devraient être livrés. L'éditeur allemand prévoit alors le lancement d'un environnement PaaS (platform as a service).
Par ce rachat, Software AG s'adjoint aussi les apports d'une communauté Open Source active à laquelle il vient d'annoncer son soutien. L'éditeur rappelle que la technologie ainsi acquise compte à ce jour 500 000 déploiements, la plupart des entreprises concernées figurant au classement Fortune 2000.
Illustration : Wolfram Jost, directeur technique de Software AG (crédit : D.R.) (...)
TechEd 2011 : Microsoft étoffe sa suite Azure AppFabric
« La version CTP (Community Technology Preview) de Azure AppFabric à paraître en juin, offrira un ensemble de fonctionnalités pour construire et gérer des applications multi-tiers à partir d'une console unique, » a déclaré Seetharaman Harikrishnan, directeur général Application Server Group, chez Microsoft, au cours d'une présentation consacrée à ces technologies pendant la conférence TechEd à Atlanta (du 16 au 19 mai).
La plateforme middleware nouvelle génération de Microsoft doit permettre aux entreprises de gérer un ensemble d'applications qui peuvent être exécutées soit en interne, soit en externe dans une implémentation du service cloud Azure de Microsoft. Selon Seetharaman Harikrishnan, AppFabric permettra de simplifier la gestion des applications multi niveaux. « En particulier, les administrateurs ont eu du mal à gérer le niveau intermédiaire d'applications 3- tiers classiques, » a t-il déclaré. « De nombreuses entreprises ont standardisé le front-end de leur applications, le plus souvent en faisant appel à une interface de type navigateur basé sur un serveur Web, » a t-il expliqué. « Et ils ont normalisé les bases de données dans le back-end. Mais le niveau intermédiaire est resté un casse-tête en matière de gestion, » a-t-il ajouté.
C'est dans cette couche middleware, comme la nomme Microsoft, qu'est traité l'échange d'informations entre différentes applications, et où sont effectués, par exemple l'authentification des utilisateurs, le workflow et les services de messagerie. « Ce niveau intermédiaire n'a pas suscité beaucoup d'intérêt et laisse un peu à désirer, » a déclaré le directeur général. « C'est le problème des silos. » Chaque composant logiciel a un potentiel particulier, et est affecté à une fonction unique selon une structure qui résulte d'une architecture informatique dite en silos centrée autour de lignes de métiers, qui limite le partage des ressources.
Simplifier le middleware
« Azure AppFabric pourrait radicalement simplifier cette couche intermédiaire, » a t-il affirmé, notamment en offrant un ensemble de services préconfigurés pour fonctionner ensemble, ce qui permettrait aux développeurs de composer des applications en fonction du service. AppFabric Azure, qui fait partie de la plateforme Windows Azure, comporte déjà un certain nombre de produits différents, y compris un service de contrôle d'accès, un mécanisme de mise en cache et un service d'intégration qui s'appuie sur plusieurs fonctionnalités de BizTalk Server. Le nouvel ensemble permet de simplifier la procédure pour assembler ces autres services pour former des applications. « Cela devrait être facile pour vous de découvrir ces fonctionnalités et de les utiliser tout simplement, » a déclaré Seetharaman Harikrishnan.
AppFabric Developer Tools et AppFabric Application Manager font parti des nouveaux composants. Les outils de développement se présentent sous la forme d'un add-on pour Visual Studio. Celui-ci permet aux développeurs de composer des applications en rassemblant différents services sur une même palette. AppFabric Application Manager joue le rôle de runtime qui peut contrôler le fonctionnement et les performances de chaque application, ainsi que les services de base qu'elle utilise. Pour fonctionner, cette configuration nécessite aussi un nouvel ensemble d'extensions .NET Framework. Appelé Modèle de composition, il fournit les éléments pour décrire et assembler les composants dans une application.
Pendant le TechEd, Microsoft a également annoncé la sortie d'une nouvelle preview du Service Bus d'AppFabric. Cette version permettra la connectivité via REST (Representational State Transfer) ou HTTP API (interfaces de programmation d'application). Ainsi, Java et les applications basées sur PHP pourraient communiquer avec les applications AppFabric via ces API. Microsoft prévoit normalement de livrer AppFabric en 2012. Ces dernières années, l'éditeur a déjà livré plusieurs CTP aux professionnels des départements informatiques pour leur permettre de se familiariser avec cette technologie.
Sapphire 2011 : Avec ASE, SAP s'attaque à la base de données d'Oracle
Dans les mois qui viennent, SAP aura achevé le portage de son application ERP (enterprise resource planning) pour la base de données Adaptive Server Enterprise (ASE) de Sybase. Cette solution offrira aux clients qui tournent actuellement sous Oracle et autres plateformes, une meilleure alternative en terme de coût. C'est ce qu'a annoncé l'éditeur allemand lors de la conférence Sapphire qui se tient cette semaine à Orlando.
Sybase ASE occupe une toute petite part du marché de la base de données, détenu en grande partie par Oracle, IBM et Microsoft. A une exception près : ASE est largement utilisée par les institutions financières. Ce que ne manque pas de souligner SAP dans un communiqué diffusé auprès de sa clientèle : « Les clients ERP auront désormais accès à la même base de données que celle utilisée par Wall Street. » SAP ajoute que « les prochaines versions de SAP ERP seront certifiées « prêtes à installer » avec les versions de Sybase ASE. »
En outre, le cycle de vie de Sybase ASE sera « parfaitement synchronisé avec les politiques de maintenance de SAP pour simplifier les mises à jour et la planification des déploiements. » La combinaison de ASE avec SAP permettra aux clients de traiter avec une entreprise unique dont l'objectif essentiel sera « d'optimiser le fonctionnement des opérations professionnelles et de proposer des licences et des contrats de maintenance à des conditions attractives, » a poursuivi l'éditeur allemand.
Une intégration soignée pour gagner en performances
Même si ce type d'estimations est difficile à établir, compte tenu des remises importantes souvent accordées sur le prix dans les négociations de contrats logiciels, ce que les clients gagneront en choisissant ASE à la place d'Oracle n'est pas très précis. D'autant que, on ne sait pas comment Oracle pourrait réagir en termes de prix ou d'avantages client, si SAP parvenait à siphonner une partie importante des recettes résultant de la vente de sa base de données.
« Quoi qu'il en soit, des tests récents indiquent un meilleur rapport « prix-performance » pour l'exécution de l'ERP de SAP sur ASE à la place de bases de données concurrentes, » a déclaré dans une interview John Chen, le PDG de Sybase, une entreprise dirigée désormais comme une filiale indépendante de SAP. « Les ingénieurs de Sybase procèdent encore à certains réglages système, et les avantages pourraient être plus importants, » a ajouté le PDG de Sybase.
Deux bases de données chez SAP
Un autre élément qui manque de clarté, c'est la manière dont vont coexister ASE et la base de données in-memory HANA de SAP au fil du temps. Ce produit, plus récent que ASE, était, jusqu'à présent, principalement destiné aux charges de travail analytiques, mais pourrait tout aussi bien être positionné sur les systèmes transactionnels. Selon John Chen, « la probabilité d'assister à des frictions entre les deux produits est faible. D'une part, il faudra un certain temps avant que HANA soit prête pour répondre aux demandes des gros clients SAP en matière de système transactionnel, et l'ASE dispose d'une base installée saine que SAP pourra « servir correctement. »
La question est aussi de savoir comment SAP va réussir à attirer vers elles des vendeurs non-ASE vers la plate-forme. Typiquement, les migrations de base de données ne sont pas une mince affaire, ce dont convient volontiers le PDG de Sybase. « Ce n'est pas la chose la plus facile à accomplir. Les migrations demandent beaucoup d'implication et d'investissement. » Selon lui, « tout dépend de la façon dont les applications compatibles avec la base de données originale ont été écrites. » « S'il n'y a pas de multi-threading, et un minimum de déclencheurs, alors, techniquement, il faudra migrer, compiler et exécuter. »
L'entreprise est « très déterminée à rendre le processus de migration plus facile, » a déclaré John Chen. « Nous avons déjà deux pilotes pour effectuer les migrations, et une demi-douzaine d'autres sous le coude, » a-t-il ajouté. « Les entreprises concernées sont très importantes. Pas dans le premier quart, mais dans le premier tiers du classement mondial, » a-t-il précisé. « Cependant, les plus grandes opportunités pour l'ASE se trouvent dans de nouveaux projets, ceux pour lesquels les clients choisiront le produit de SAP plutôt que celui d'Oracle ou d'autres produits, et non pas les migrations, » a-t-il estimé.
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Pendant ce temps, SAP cherche également à profiter de la récente décision d'Oracle d'arrêter le développement de logiciels pour les puces Itanium d'Intel. Les serveurs Integrity de Hewlett-Packard tournent sur des puces Itanium et exécutent son OS HP-UX. SAP s'est engagé à long terme pour HP-UX, tant pour ses applications professionnelles que pour l'ASE. De plus, Red Hat est prêt à offrir à ses clients la possibilité d'exécuter le logiciel SAP avec ASE sur son OS RHEL (Red Hat Enterprise Linux), comme l'a indiqué l'entreprise.
Plus avant, SAP prévoit de certifier Sybase ASE pour les autres produits de son portefeuille, dont CRM (customer relationship management), NetWeaver Portal et NetWeaver Business Warehouse. L'annonce de Sybase ASE, qui met l'accent sur la réduction des coûts opérationnels pour les clients, se démarque du marketing de SAP autour de la mobilité, de l'informatique in-memory et du SaaS (Software as a Service).
Des packs pour Business Suite 7
Dans une autre annonce, plutôt destinée à sa base installée, SAP a informé de la disponibilité d'un « Enhancement Pack » Innovations 2010 pour les utilisateurs de la Business Suite 7. Les packs d'amélioration (EHP) des ERP SAP sont censés offrir aux clients de nouvelles fonctionnalités sans les difficultés d'une mise à niveau complète. Mais, dans la pratique, le processus d'application des packs demande du travail. Le nouveau pack comprend plus de 300 fonctionnalités supplémentaires. « SAP prévoit d'augmenter le rythme de livraison des packs EHP, a indiqué Jim Hagemann Snabe co-CEO de l'entreprise lors d'une keynote. « Nous pensons pouvoir livrer un nouveau pack tous les trois mois, » a-t-il ajouté.
(...)(19/05/2011 10:04:51)VMware lance un service d'authentification unique pour les applications cloud
« Horizon App Manager est capable d'utiliser les annuaires utilisateurs de l'entreprise pour les étendre à des services délivrées en cloud, sans redemander les noms d'utilisateur et les mots de passe associés, » affirme la filiale d'EMC. « Avec ce service, les salariés peuvent accéder à un portail web en utilisant leur nom d'utilisateur et leur mot de passe professionnel, puis profiter de différentes applications hébergées sans avoir besoin de s'authentifier à nouveau, » a déclaré Noah Wasmer, directeur Product Management, Advanced Development, chez VMware.
Selon l'éditeur, les utilisateurs peuvent uniquement voir et accéder aux applications pour lesquelles ils disposent d'une autorisation. « Beaucoup de clients souhaiteraient utiliser des services hébergés, à condition de pouvoir utiliser les annuaires internes de l'entreprise pour couvrir ces services, » explique Noah Wasmer. En effet, il constate que « les entreprises sont très préoccupées à l'idée que les noms d'utilisateur et les mots de passe soient stockés dans le nuage ».
Sécurisation et évangélisation du cloud
Le service VMware synchronise la liste interne des comptes utilisateurs avec les répertoires Active Directory et LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) existant. Aucun mot de passe n'est transmis entre les annuaires internes et la solution Horizon App Manager. La sécurisation des échanges s'effectue avec des tokens reposant sur le standard SAML (Security assertion markup language). Pour développer ce système, VMware a travaillé avec différents fournisseurs de services cloud, comme Salesforce.com et Google, et avec sa propre solution collaborative Zimbra. La firme signale qu'il est possible de développer des connecteurs additionnels pour mettre en relation des services internes à d'autres fournisseurs, en écrivant une interface SAML dédiée.
« Le portail client a également d'autres avantages, » a déclaré Noah Wasmer. Notamment, il offre aux employés la possibilité d'accéder aux services cloud, quel que soit leur équipement informatique. Il permet aussi aux entreprises de mettre en place des catalogues d'applications en interne que les employés peuvent consulter, afin de choisir celles qui répondent le mieux à leurs besoins. Le service réduit aussi le nombre de mots de passe nécessaire, et permet aux entreprises de mieux contrôler la manière dont leurs employés utilisent les services cloud. Le directeur de VMWare a indiqué que ce service est un élément de ce qui pourrait éventuellement devenir un service de gestion des applications dans le cloud. Lundi, la firme de Palo Alto a annoncé avoir conclu un accord pour acquérir Shavlik Technologies, un éditeur qui développe des solutions de management traditionnel et des services spécialisés dans la sécurité des réseaux, notamment la gestion de correctifs et la supervision de la sécurité des environnements physiques et virtuels.
Le service Horizon App Manager est disponible et coûte 30 dollars par utilisateur et par an.
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