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Architecture logicielle
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(08/03/2011 15:24:58)
Digital Publishing Suite Entreprise d'Adobe met les tablettes à portée des éditeurs
La version Edition Enterprise de la suite Digital Publishing d'Adobe est disponible. Cette solution d'édition clé en main associant des services hébergés, une technologie de lecture et une intégration avec Adobe Creative Suite 5 (CS5) est destinée aux éditeurs pour créer, diffuser, vendre et rentabiliser la publication de magazines numériques, de journaux et de contenus en ligne. En particulier, la version Edition Enterprise met à la portée des éditeurs les tablettes sous Android, comme la Xoom de Motorola, la Galaxy Tab de Samsung, mais aussi le Playbook de RIM et les appareils mobiles sous iOS d'Apple, pour lesquelles ils peuvent créer des contenus numériques dédiés, sans perturber les processus de publication et les infrastructures existantes.
L'annonce de cette disponibilité vient après le communiqué d'Adobe indiquant que sa suite Adobe Digital Publishing sera compatible avec le système d'abonnement de l'App Store d'Apple et avec le Google One Pass pour les éditeurs de magazines et de journaux. « Le secteur de l'édition est dynamisé par l'émergence des tablettes tactiles. Grâce à elles, les éditeurs peuvent mettre en valeur leurs magazines et leurs publications dans des formats innovants, les proposer en abonnement aux lecteurs et offrir aux annonceurs un espace interactif dont l'impact est élevé, » a déclaré David Wadhwani, vice-président senior pour les Solutions Créatives et Interactives chez Adobe. « Le programme préliminaire mené par Adobe pour tester, en condition réelle, l'Edition Enterprise de la suite Digital Publishing, nous a permis de travailler avec certains des plus grands noms de cette industrie, et nous pouvons nous réjouir de la qualité du contenu qui sera accessible sur ces dispositifs. »
Une édition complète pour les gros éditeurs
La version Enterprise Edition de la suite Digital Publishing offre à tous les éditeurs, où qu'ils se trouvent dans le monde, une gamme de services hébergés et de fonctionnalités. Un service Production, qui permet de télécharger un contenu directement depuis Adobe InDesign CS5 et de le tester ; un service Distribution pour le stockage et la diffusion centralisée des publications numériques vers les tablettes sous Android, iOS, et RIM QNX ; un service de Commerce électronique pour la vente de contenu, par l'intermédiaire de places de marché mobiles, App Store d'Apple et Android Market, mais aussi via des réseaux de vente de contenu numérique au détail ou le site web de la maison d'édition ; un service Analyse qui offre des outils basés sur Adobe Marketing Suite pour analyser et optimiser le contenu éditorial et publicitaire Un service SiteCatalyst supplémentaire permet à l'éditeur d'obtenir des analyses plus approfondies. Enfin, la suite comprend également un outil de création de lecteurs de contenu personnalisés, pour prévisualiser, tester et élaborer des « lecteurs » propriétaires.
Essentiellement destinée aux gros groupes d'édition du marché - Bonnier, Condé Nast, le Groupe Globo Media, Martha Stewart Living Omnimedia et le National Geographic l'ont déjà adopté - l'Edition Enterprise de cette suite va ouvrir l'accès de titres, dont certains parmi les plus emblématiques, aux tablettes tactiles. « Depuis 100 ans, le National Geographic offre un contenu de qualité reconnu, » a déclaré Drew Onufer, vice-président pour les Produits interactifs et numériques au National Geographic. « Avec l'Edition Enterprise de la suite Digital Publishing et les logiciels de création d'Adobe, les consommateurs pourront profiter de ces contenus sur une grande variété de tablettes tactiles. Nous pourrons aussi diffuser plus largement nos contenus, en imaginant de nouvelles manières de les présenter. Nous venons de publier « 50 Grands Photographes » et nous avons de nombreux titres en cours d'élaboration. C'est un moment très excitant pour le National Geographic et pour l'ensemble de l'industrie de l'édition. »
Adobe expérimente Wallaby pour porter Flash sur iOS
Wallaby, qui sera offert gratuitement sur le site Adobe Labs, donnera la possibilité aux développeurs de convertir un fichier Flash créé dans l'outil de développement Flash Professionnel au format HTML. iOS d'Apple, qui ne supporte pas Flash Player, est la principale cible de Wallaby. Cette technologie peut aussi fonctionner sur les navigateurs comme Safari et Chrome, a déclaré Tom Barclay, chef de produit senior pour Adobe Creative Suite.
« Il s'agit d'une technologie expérimentale qui donne un aperçu de l'innovation que nous faisons autour de Flash et HTML et de montrer l'investissement que nous faisons dans les deux technologies que nous jugeons importantes pour le long terme », souligne Tom Barclay. Wallaby n'est pas fondé que sur du code HTML, mais comprend SVG et CSS, qui sont des technologies connexes.
Une conversion avec ses limites
Wallaby est une application AIR (Adobe Integrated Runtime) compatible avec Windows et Mac. Les développeurs peuvent convertir des fichiers au HTML5 via la fonctionnalité de glisser-déposer, affirme l'éditeur. Une fois les fichiers convertis, les développeurs peuvent le modifier à l'aide d'un outil d'édition HTML, comme Dreamweaver ou à la main.
Adobe Flash est une technologie brevetée, pour jouer à des expériences riches dans les navigateurs. Elle a été contestée par Apple en particulier, qui a fait valoir que pour ce type d'expérience, elle misait sur HTML5. Adobe considère que les deux formats peuvent coexister. Cependant, la conversion à partir de Flash au format HTML peut signifier la perte de certaines fonctionnalités, comme l'absence d'effets, la gestion des filtres et la fusion des claques, indique Tom Barclay. « Si une fonction Flash n'est pas pris en charge dans HTML, elle ne sera tout simplement pas disponible » conclut-il. (...)
Qualcomm se prépare pour le futur Windows de Microsoft
Rob Chandhok, président de Qualcomm Internet Services a déclaré « préparer notamment des outils et un logiciel à l'attention des développeurs Windows afin de les inciter à travailler sur les fonctionnalités avancées de la famille de processeurs Snapdragon. » Ces dernières équipent déjà des smartphones, des tablettes tactiles et d'autres appareils mobiles. De son côté, Hewlett-Packard a récemment choisi le processeur Snapdragon APQ8060 dual-core, basé sur une architecture ARM, pour sa future tablette TouchPad.
En janvier, Microsoft avait annoncé que la nouvelle version de Windows pourrait tourner avec des processeurs ARM et avait rendu public son partenariat avec Qualcomm. Pour l'instant la firme de Redmond n'a pas encore annoncé de date de sortie pour son futur système, mais Rob Chandhok pense que celui-ci offrira de nombreuses fonctionnalités reposant sur la technologie des navigateurs Internet et des services web, « comme c'est le cas de beaucoup d'appareils mobiles aujourd'hui. ». Qualcomm mobilise donc beaucoup de ressources pour faire en sorte que des technologies comme HTML 5 - la prochaine version de l'HyperText Markup Language pour l'Internet - puissent s'exécuter de façon transparente sur des appareils utilisant ses puces. « Les tablettes qui intègreront le prochain OS de Microsoft sont une excellente opportunité pour nous, » a déclaré le dirigeant.
Capitaliser sur son expérience logicielle
Les puces proposées supporteront également d'autres systèmes d'exploitation, comme Android de Google, et l'entreprise s'emploie à développer des applications basées sur des standards indépendants du système d'exploitation. Par exemple, lors du dernier Mobile World Congress, le fondeur a montré des appareils exécutant Alljoyn, un logiciel qui permet la communication peer-to-peer entre périphériques sur le réseau WiFi ou via Bluetooth, sans avoir besoin de recourir à un serveur intermédiaire. « Alljoyn pourrait fonctionner sur des machines exécutant Android ou Windows, et assurer plus facilement la communication entre les appareils, » a déclaré Rob Chandhok.
Surtout connu pour ses puces et ses produits WiFi, Qualcomm a aussi un passé dans le développement de logiciels. C'est elle qui a créé le client de messagerie Eudora, très populaire entre 1990 et 2006, et cédé depuis à la communauté Open Source. Qualcomm a également joué un rôle en favorisant la croissance de l'écosystème logiciel du processeur ARM, de même qu'elle a fourni les outils de développement logiciels pour le processeur graphique ARM - nom de code Adreno - utilisé dans ses puces Snapdragon.
La prochaine version de Windows, également destinée aux PC, pourrait ouvrir la porte de ce marché au fondeur. Mais Rob Chandhok a précisé que son entreprise « maintiendrait le cap sur la mobilité, et n'avait pas l'intention d'entrer dans le marché du PC. » Nvidia, concurrent de Qualcomm, met actuellement au point une puce pour PC, serveurs et supercalculateurs - nom de code Project Denver - qui pourra également exécuter la prochaine version de Windows.
Cebit 2011 : Software AG devient cloud ready
Karl Heinz Streibich, le PDG de Software AG (1 milliard d'euros de chiffre d'affaires désormais), estime que « la transformation vers une véritable entreprise numérique est le prochain défi de la décennie. Rendre les process plus flexibles, plus agiles et les intégrer au sein des différentes activités de l'entreprise sont l'ambition de nos solutions entreprises de BPM ». Le cloud va donc faire évoluer l'entreprise vers ce que le dirigeant nomme « l'extreme collaboration », c'est-à-dire la fin du dialogue en mode silo entre le monde applicatif et l'univers du marché (client, produits, etc...). Pour établir ce lien, Software AG dispose de deux outils, ARIS et WebMethod, qui se chargent, d'un coté, de gérer et de modéliser les processus de gestion et, de l'autre, d'appliquer les meilleures méthodes d'intégration ainsi que leur contrôle. Pour devenir cloud ready, l'éditeur allemand a travaillé sur une meilleure coordination entre les deux solutions en implémentant deux nouveaux composants. Le premier est CEP (Complex Event Processing) issu de l'acquisition de la société allemande RealTime Monitoring au début de 2010. Il effectue des requêtes sur des flux continus d'événements, une approche qui fournit des résultats suivis et redondants. Cette méthode permettra aux entreprises, via l'outil MashZone du logiciel ARIS, de visualiser les événements d'entreprise en temps réel. Par ailleurs, le second composant est l'intégration des outils de MDM (Master Data Management), issus du rachat de Data Foundation en octobre dernier, au sein de webMethods OneData.
Montée en puissance progressive
Le potentiel du cloud est très important selon le dirigeant de Software AG qui envisage de réaliser des grosses acquisitions toutes les deux ou quatre ans et pas uniquement en Allemagne. Cette démarche est poussée par le fait que seuls 25% des processus métiers des entreprises sont numérisés. Devant l'intérêt de certaines entreprises pour le cloud public, l'éditeur allemand a décidé de rendre compatible sa couche logicielle avec la plate-forme EC2 d'Amazon. Le cloud privé n'est pas oublié avec un support pour VMware. La majorité des annonces seront disponibles au troisième trimestre 2011. Un ensemble de service de conseil « cloud ready » sera aussi proposé aux clients lors du lancement officiel des solutions. Ces services comprendront « préparation avancée, la formulation de stratégies, la numérisation et l'analyse des processus pour les besoins du cloud ». Aucun prix n'a été communiqué sur les différentes solutions annoncées.
Illustration principale : ARIS MashZone (...)
Java EE 7 : Objectif Cloud
« La version 7 va servir de base pour rendre Java EE pertinent pour le Cloud, » a déclaré Ajay Patel, vice-président de la gestion des produits chez Oracle, lors d'un webcast. Telle qu'elle avait été présentée lors de la conférence JavaOne qui s'est tenue à l'automne dernier à San Francisco, la modularité était l'un des objectifs de la version 7 de Java EE, une spécification entreprise de Java SE (Java Platform, Standard Edition) qui s'adresse aux architectes logiciels et aux développeurs d'applications. Celle-ci sert notamment à définir une plate-forme de référence - Java EE Reference Implementation - du nom de Glassfish. Selon un post publié sur le blog d'une équipe de développeurs Java d'Oracle, la mise à jour comprendra des ajouts significatifs pour construire des interfaces utilisateurs côté serveur dans JavaServer Faces, l'amélioration du développement Web tiers, de la persistance Java et de JAX-RS (API Java pour les services web RESTful).
Les demandes de spécifications relatives à Java EE 7 ont été approuvées par le Java Community Process (JCP) en janvier, dont la JSR 338, pour l'API 2.1 de persistance Java et la JSR 339, pour le JAX-RS 2.0. Destinée à être utilisée avec Java EE et Java SE, l'API Java Persistence (JPA) gère la façon dont les données relationnelles sont réparties en objets Java et la manière dont les objets sont stockés dans une base de données relationnelle pour un accès ultérieur. Des fonctionnalités comme le multi-tenant et l'ajout de métadonnées pour le mapping sont envisagées pour la version 2.1 de JPA. Le JAX-RS fournit pour sa part une API pour la création de services web en utilisant l'architecture REST. Parmi les principales caractéristiques de la nouvelle JSR, on compte la livraison d'une API client, un support amélioré pour les URI, et un pattern MVC (Modèle-Vue-Contrôleur) basé sur JSP et Scalate.
La version finale des deux JSR est prévue pour 2012. Les autres JSR afférentes à Java EE 7 seront présentées prochainement. Comme l'a indiqué Ajay Patel, « à côté de Java EE, on prévoit aussi pour cet été une version 2.0 de JavaFX, une plate-forme rich media basée sur Java, avec des nouveautés comme un moteur graphique haute performance et des capacités de langage dynamique. »
(...)(23/02/2011 11:18:25)Avec Liberty, Coheris réconcilie les métiers et la IT autour de la BI
Pour présenter la solution décisionnelle Coheris Liberty, tout juste annoncée, Tom Pertsekos, directeur marketing et stratégie produits de Coheris, expose en préambule ce qui a motivé l'évolution de l'offre. Il rappelle que la BI classique n'a pas été un franc succès à l'échelle de l'utilisateur. « Le taux d'adoption reste bas, constate-t-il. Le problème de fond, c'est généralement la relation entre l'informatique et les utilisateurs métiers. L'IT attend des spécifications détaillées et raisonne en termes de ressources, tandis que de l'autre côté, les utilisateurs veulent pouvoir expérimenter différents scénarios ». Certains outils ont apporté un premier niveau de réponse en permettant de travailler sur des extraits de base, mais cela pose le problème de la validité des données et de leur fraîcheur. « L'informatique n'aime pas trop cela, mais elle n'a rien à proposer d'autre. Ce genre de constatations nous a amené à repenser notre offre », poursuit Tom Pertsekos.
Le directeur de la stratégie produits nous remémore les trois profils d'utilisateurs de la BI. D'abord, le consommateur de rapports et de tableaux de bord. Passif, même s'il navigue dans les données, il n'a pas de compétences informatiques particulières. Ensuite, les analystes métiers qui peuvent être des managers commerciaux, marketing ou RH. « Il ont par définition le besoin d'expliquer l'évolution de leurs activités, leurs résultats. Ce ne sont pas des techniciens, mais ils ont besoin d'outils visuels rapides. » Enfin, le troisième profil est l'utilisateur avancé. « C'est un profil mixte qui comprend à la fois le métier et les modèles de données, qui sait construire un rapport, créer un dictionnaire métier, etc. », définit Tom Pertsekos. Ce sont souvent des contrôleurs de gestion, mais ils peuvent venir d'autres horizons, de l'administration des ventes par exemple. Ce sont parfois des transfuges de l'informatique. « Notre offre BI doit répondre à ces différentes catégories ».
Impliquer les utilisateurs puis passer le témoin à la IT
Coheris Liberty se compose de plusieurs logiciels. Liberty Insight s'adresse aux analystes, aux responsables métiers. Il doit leur permettre de faire de l'analyse rapide. Liberty Studio vise l'utilisateur avancé qui peut être amené à créer des rapports, sans être un informaticien. Ces deux outils seront mis entre les mains de ceux qui produisent indicateurs, tableaux de bord et rapports mis à la disposition des « consommateurs d'information » qui représentent 80 à 90% des utilisateurs de la BI et auxquels il faut donner des applications packagées. Ce mode de fonctionnement qui peut conduire à tirer un trait sur les hommes de la IT a pourtant des inconvénients, pointe Tom Pertsekos. Outre les problèmes de sécurité et le risque de voir se multiplier les données, il reste que l'expertise métier demeure liée à une ou plusieurs personnes et lorsqu'elles ne sont plus là, tout est perdu.
« L'idée essentielle dans l'offre Liberty, c'est qu'il y a dans les entreprises des utilisateurs actifs qui savent ce qui est nécessaire pour eux et pour leurs collègues et qui produisent les bons indicateurs. Ce qu'ils font va pouvoir être récupéré par les équipes informatiques qui vont l'industrialiser et assembler les composants réalisés avec Insight et Studio afin de construire des applications analytiques que la IT va ensuite déployer. » Une démarche qui permet à l'informatique de se réapproprier les outils, sans contraindre l'utilisateur à rédiger un cahier des charges, « ce qu'il ne fera jamais ». Il y a plusieurs avantages à la clé, souligne Tom Pertsekos. En premier lieu, « l'application répond aux besoins et elle n'est pas rejetée car c'est l'utilisateur qui l'a faite. Ensuite, elle apporte toute la sécurité nécessaire, la solidité, la fiabilité, des performances optimisées et ces garanties-là ne sont pas négligeables. »

Capture d'écran de Liberty Insight (cliquer ici pour agrandir l'image)
Enfin, c'est avec la troisième partie de l'offre, Liberty Enterprise, que le département informatique pourra construire des applications à déployer ensuite à l'échelle de l'entreprise. « La IT programme, définit des traitements, des contrôles, des enchaînements, la logique organisationnelle, etc. Elle assemble les différents composants analytiques ou construit une nouvelle application par assemblage. » Cette dernière peut ensuite s'installer sur un serveur web spécialisé et s'interfacer avec les annuaires d'entreprise LDAP, avec mise en place de droits d'utilisateur.
Les composants BI réalisés peuvent également être intégrés dans des applications transactionnelles, ou bien être présentés via des interfaces standards de type web services ou portlets. « Nous travaillons aussi sur les mash-up, même si ces technologies ne sont pas encore standardisées ».
Le problème principal n'est pas technique mais relationnel
L'objectif de Coheris, c'est bien de dépasser la première étape, constituée des logiciels Insight et Studio. « Ce dont les utilisateurs ont le plus besoin, c'est de reboucler sur Liberty Enterprise », considère Tom Pertsekos qui tient à souligner l'approche « agile » qui sous-tend l'offre Coheris Liberty « On implique l'utilisateur dès le départ et il peut corriger à chaque étape. On n'est pas loin d'une démarche agile de développement, mais il faut que les deux parties [utilisateurs d'un côté, IT de l'autre] acceptent de jouer le jeu. Le problème principal n'est pas technique, mais relationnel », rappelle-t-il encore.
Sur le marché français du décisionnel, Coheris dit entrer en concurrence avec les acteurs traditionnels du secteur. Son offre comprend également le logiciel Spad conçu pour les applications de datamining et d'analyse prédictive. L'activité principale de l'éditeur reste la gestion de la relation client où 20% de son activité se fait à l'international, la société équipant les filiales de certains de ses gros clients.
Google livre sa technologie Native Client aux développeurs
Google a décidé de mettre ce récent SDK dans les mains des développeurs afin qu'ils commencent à créer des applications Native Client. L'idée est d'introduire la technologie dans le navigateur Google Chrome, sans laquelle les applications restent inaccessibles aux utilisateurs. Google n'a pas donné d'estimation quant à la date à laquelle Native Client serait pris en charge par Chrome. « Notre objectif est de faire en sorte que cette technologie soit aussi portable et sûre que le JavaScript. En livrant aujourd'hui une première version remaniée du SDK Native Client, nous avons franchi une étape importante,» a déclaré dans un blog Christian Stefansen, membre de l'équipe Native Client de Google.
Les développeurs peuvent visualiser les API, consulter la documentation et avoir accès à des exemples pour écrire des modules en C ou C + + capables de communiquer avec du code JavaScript qui s'exécute dans un navigateur web. Le SDK améliore la sécurité, supprimant les restrictions d'hébergements locaux (local host) des versions précédentes. « Au-delà de la sécurité, nous avons également amélioré le mécanisme de récupération des modules Native Client sur la base du jeu d'instructions de la machine cible, afin que les développeurs ne soient plus préoccupés par cette question, » a déclaré le responsable de Google. Le kit de développement supporte également un ensemble d'interfaces nommées « Pepper, » qui ajoutent des fonctionnalités de calcul, audio, et 2D aux modules Native Client. Pepper permet aussi un meilleur accès aux plug-ins des systèmes de navigation.
Une sécurité renforcée par un code de validation
Le problème avec les applications natives, et avec les plug-ins, c'est le fait qu'ils accèdent à la totalité de la machine, et donc à tous les fichiers qu'elle contient. En conséquence, les utilisateurs doivent décider à quelles applications ils acceptent de faire confiance. Native Client de Google permet de déterminer un code pour les modules et de limiter l'accès à l'ordinateur d'un utilisateur. Notamment, NaCl offre des fonctionnalités de validation, de manière à empêcher l'exécution d'un module non valide. L'an dernier, Google avait livré un aperçu de son SDK. Dans les prochains mois, la firme de Mountain View prévoit d'ajouter des API pour la gestion graphique en 3D, le stockage de fichiers en local et le réseau peer-to-peer. Une ABI (Application Binary Interface) est également prévue. «Tant que l'ABI n'est pas stable, Native Client restera désactivée par défaut, » a déclaré Christian Stefansen. « Cependant, étant donné les progrès que nous avons fait, il est possible maintenant d'activer Native Client dans Chrome 10 via le menu « A propos des drapeaux. » Sinon, on peut continuer à utiliser la ligne de commande « flag » pour activer Native Client à la demande. »
Google a positionné Native Client comme une technologie destinée à permettre aux développeurs de profiter de la puissance du processeur du client et de créer des applications web plus riches et plus dynamiques, tout en préservant la neutralité de son navigateur, en s'assurant de la portabilité des OS et en améliorant la sécurité des applications. NaCl a été initialement construit pour être compatible avec des systèmes x86 en 32 et 64-bits tournant sous Windows, Mac OS ou Linux.
Infotel recherche plus de 300 informaticiens
Après avoir annoncé fin janvier un chiffre d'affaires de 107,6 millions d'euros, en hausse de 20,6% sur un an, Infotel (1 400 collaborateurs) annonce un plan de recrutement ambitieux pour 2011. La SSII, qui avait déjà intégré 185 personnes l'an dernier, prévoit de recruter 320 informaticiens sur des postes en CDI d'ici la fin de l'année. Les offres concernent des profils variés. Il s'agit d'architectes et de concepteurs Java/J2EE, de chefs de projet et de directeurs de projet en maîtrise d'oeuvre, de chefs de projet infrastructure, d'homologateurs, mais aussi d'ingénieurs d'affaires, et d'ingénieurs dans le domaine du décisionnel, des études et du développement (Java/JEE, C/assembleur, Cobol), du support opérations SAP et des systèmes Unix.
Des postes en Ile-de-France et en région
Les nouvelles recrues travailleront principalement en Ile-de-France et en province. Outre les 150 offres proposées par Infotel en région parisienne, 60 postes sont ouverts en Midi-Pyrénées, 40 en PACA, 20 en Pays de la Loire, la même proportion en Bretagne, dix en Rhônes-Alpes, dix en Aquitaine et autant en Poitou-Charente. Trois quart de ces offres seront destinées à des débutants de niveau bac + 4/5 en informatique ou ayant suivi des études scientifiques, le quart restant étant réservé à des profils expérimentés.
Les candidats pourront prendre part à des projets de développement consacrés aux systèmes d'informations de grands groupes de la banque ou de l'assurance à distance, aux outils de fidélisation et de planification pour des compagnies aériennes, aux nouveaux systèmes de gestion de la retraite ou de traçage des informations alimentaires. (...)
Qualcomm propose de créer des jeux en réalité augmentée sur smartphone
Le fabricant américain de puces Qualcomm fonde de grands espoirs sur les jeux en réalité augmentée. Il fournira la première version de son kit de développement logiciel au deuxième trimestre de 2011. En attendant, il a fait plusieurs démonstrations en réalité augmentée pour les smartphones sous Android lors du salon des mobiles de Barcelone, le Mobile World Congress.
Les jeux ont été développés en utilisant son kit de développement logiciel. La réalité augmentée se réfère à la façon dont le contenu généré par ordinateur est superposé à une vue via une caméra en direct du monde réel. On "augmente" ainsi ce point de vue avec des informations supplémentaires.
La plateforme de réalité augmentée de Qualcomm fonctionne par la reconnaissance visuelle d'éléments dans la vue filmée, auxquels on ajoute d'autres éléments calculés par ordinateur. D'autres systèmes peuvent utiliser un téléphone à récepteur GPS, une boussole et un accéléromètre pour déterminer où ils sont et dans quelle direction ils vont afin d'ajouter des informations de localisation pertinentes.
Qualcomm a présenté un match de basket joué avec une impression de panneau de basket-ball fixé à un mur. Le logiciel identifie le panneau en images. Le but du jeu est de marquer. Comme les joueurs se déplacent autour de leur téléphone, ils peuvent tirer depuis des angles différents. Permettre aux joueurs de se déplacer dans le monde réel, avec l'adaptation des jeux à ces mouvements. C'est ce que la réalité augmentée ajoute à l'expérience, a déclaré Roy-Laurent Ashok Inigo, en charge du développement chez Qualcomm.
Le fondeur a organisé un concours de jeux en réalité augmentée et a reçu une cinquantaine de demandes. Le gagnant de ce défi est un jeu appelé Paparazzi, où le joueur devient un paparazzi virtuel. Outre les jeux, Qualcomm prévoit que la technologie soit utilisée pour améliorer la publicité et l'éducation.
Photo : la réalité augmentée présentée par Qualcomm lors du salon du mobile de Barcelone (D.R.) (...)
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