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(17/03/2010 09:30:46)

Gestion de la relation client : Pegasystems rachète Chordiant

L'Américain Pegasystems, spécialisé dans les outils de gestion des processus métier appliqué à la relation client (CRM), rachète son compatriote Chordiant, fournisseur de solutions et services de CRM. Celui-ci se voit offrir 5 dollars par action ce qui le valorise à 161,5 millions de dollars. En décembre dernier, le Californien Chordiant (la société est basée à Cupertino) avait déjà reçu une offre de rachat, d'un montant de 105,1 millions de dollars, émanant de CDC Software (qui édite notamment le logiciel de CRM Pivotal, ainsi que l'ERP Ross Enterprise). L'opération n'a pas abouti, l'offre ayant été refusée par les actionnaires. Les solutions de Chordiant permettent aux entreprises qui gèrent un important portefeuille de clients d'interagir avec chacun de façon personnalisée et « intelligente », en temps réel, au travers de l'ensemble des canaux de contacts, en particulier le centre d'appels. L'agent ou l'opérateur est guidé dans sa conversation avec le client en tenant compte des précédentes interactions, mais aussi des réactions de son interlocuteur, de ses réponses et, même, de son humeur.



Des solutions verticales dans la santé et l'assurance


Pour Ray Wang, analyste d'Altimeter, le rachat opéré par Pegasystems est pertinent puisque Chordiant vend des produits centrés sur les processus de CRM. Il souligne par ailleurs que les éditeurs ont tous les deux développé et mis l'accent sur des solutions verticales, notamment dans les secteurs de la santé et de l'assurance. « La gestion de la relation client n'obéit pas à des processus figés comme la finance. Il faut s'adapter aux besoins des interlocuteurs, rappelle l'analyste. Cela implique de déployer des processus complexes, reposant sur des règles, en particulier dans l'assurance. Si le client va au-delà de ce qui est prévu, comment faut-il réagir, que doit-on lui répondre ? » Les deux éditeurs ont déjà des comptes en commun, tels que Citibank, précise Alan Trefler, PDG de Pegasystems. Chez ce client, Chordiant est utilisé par le service client qui reçoit les appels entrants et les logiciels de Pegasystems servent à gérer les processus métier appliqués aux réclamations liées aux cartes de crédit. Pegasystems est l'un des derniers acteurs indépendants du BPM après le rachat de Savvion par Progress Software et de Lombardi par IBM. Photo : Chordiant (...)

(04/03/2010 16:54:19)

Avec NaturalOne, Software AG livre un IDE basé sur Eclipse

L'éditeur Software AG fait évoluer son univers de développement avec des outils basés sur Eclipse, en espérant attirer au-delà de son cercle de fidèles. Il lorgne en particulier du côté des spécialistes de Java. Son environnement intégré NaturalOne doit faciliter la modernisation les applications existantes conçues avec Natural, un langage que l'éditeur allemand a mis sur le marché il y a 35 ans maintenant. Ces outils s'adressent aussi aux familiers de Cobol. Le nouvel IDE peut être utilisé pour développer des applications qui tourneront sur mainframes ou sur des plateformes Unix, Linux et Windows. NaturalOne, en conjonction avec des bases de données Adabas, DB2 et Oracle, notamment. Il servira aussi à générer des services Web à partir d'objets Natural, pour les exploiter dans des environnements orientés services. Enfin, il permet de construire des interfaces utilisateurs web riches, en utilisant la technologie Ajax. L'éditeur allemand dispose d'une base installée importante sous Natural, principalement en Europe, en particulier dans les services financiers, l'administration et les compagnies aériennes. Les développeurs Natural expérimentés devraient gagner 30% dans la mise à disposition des applications, assure Software AG, en promettant aussi des temps de maintenance divisés par deux. L'IDE comprend un environnement d'exécution local pour le test d'application. Ces nouveaux outils peuvent être téléchargés pour une évaluation gratuite. La version commerciale revient à 3270 euros pour un utilisateur nommé (la maintenance s'élève à 20% du prix de la licence). (...)

(01/03/2010 12:59:53)

SOA : IDS Scheer dope les revenus de Software AG

Dans deux semaines, l'Allemand Software AG (2e éditeur outre-Rhin derrière SAP) réunira ses clients français à Paris, le 16 mars prochain, pour sa conférence utilisateurs annuelle, Business Innovation Forum. Avec le rachat de son compatriote IDS Scheer, en août 2009, il possède désormais Aris, plateforme d'analyse et d'optimisation des processus métiers. Celle-ci vient s'ajouter à sa solution de gouvernance SOA (CentraSite) et aux logiciels de BPM, de BAM et d'intégration qu'il a acquis en 2007 avec l'Américain webMethods. « Si jusque-là, nous nous placions davantage au niveau de l'exécution, avec IDS Scheer, notre objectif est de nous situer en amont du projet et de nous rapprocher du métier », souligne Frédéric Fuchs, directeur France et Italie de Software AG, en rappelant que sa société cible les grandes entreprises qui exploitent plusieurs ERP, notamment à la suite de fusions ou d'acquisitions. De gros projets sur l'offre webMethods au 4e trimestre Sur l'exercice fiscal 2009, la contribution d'IDS Scheer a déjà permis à Software AG de stabiliser, ou presque, le niveau de ses ventes de licences par rapport à l'an dernier, à 270 millions d'euros (272 M€ en 2008). Alors que sur ses deux autres activités, webMethods et ETS, seuls les revenus de maintenance ont augmenté (+16% au total sur l'ensemble de l'exercice). ETS, Enterprise transaction systems, couvre l'offre historique, la base de données Adabas et l'environnement de développement Natural. En 2009, l'activité traditionnelle autour des mainframes a décrû. En revanche, au quatrième trimestre, l'éditeur a signé plusieurs gros projets sur l'offre webMethods, notamment avec DHL et la Standard Chartered Bank de Singapour. Lors de la présentation des résultats, le PDG Karl-Heinz Streibich a indiqué que le nombre de contrats de plus de 100 000 euros portant sur webMethods avaient grimpé au 4e trimestre, de même que leur valeur moyenne. Néanmoins, ce sont les services professionnels, au premier plan chez IDS Scheer (avec un effectif de 2 000 consultants), qui ont tiré la progression de Software AG en 2009. Ils lui ont permis d'afficher une hausse de 18% sur son chiffre d'affaires global, à 847,4 millions d'euros. Le fournisseur d'Aris réalise 75% de ses revenus avec les services et 25% avec les produits. Alors que chez Software AG, la proportion est exactement inverse. « Nous avons clairement une stratégie 'éditeur', rappelle Frédéric Fuchs, le DG France et Italie. Nous laissons nos partenaires prendre les projets. C'est un élément différentiateur vis-à-vis de nos concurrents Oracle et IBM qui, eux, les prennent ». Enfin, en 2009, le résultat d'exploitation de l'exercice a augmenté de 21% à 218,2 millions d'euros, ce qui correspond à une marge opérationnelle de 25,8% (25% en 2008). Le bénéfice net atteint 140,8 M€ (+22%). Au 31 décembre, la société comptait 6 013 salariés dans le monde. En 2010, Software AG table sur une belle progression de son chiffre d'affaires : entre +25 et +30%, avec une hausse de 10 à 15% sur les produits et de 8 à 12% sur le bénéfice net. Pour y parvenir, l'éditeur compte en partie sur l'offre Aris, encore peu implantée aux Etats-Unis. A l'inverse, l'offre SOA de webMethods sera poussée vers les clients d'IDS Scheer, avec l'aide des partenaires. Des projets démarrent désormais avec la gouvernance SOA En France, parmi les chantiers importants signés en 2009, Frédéric Fuchs cite la refonte du système d'information de la CNAV sur quatre ans pour permettre le calcul de la retraite avant 50 ans (un projet qui requiert d'intégrer les données de sociétés liées à ce calcul). La filiale française a gagné des clients tels que Malakoff Mederic, groupe paritaire de protection sociale, le Ministère de l'Education et le Ministère de l'Agriculture. Pour Software AG et ses offres de SOA (architectures orientées services), le secteur social et l'administration restent parmi les plus porteurs en 2010, avec les compagnies d'assurance et la finance, en raison notamment du rapprochement entre banques, explique Frédéric Fuchs. « Il y aura des besoins de services réutilisables ». [[page]] Sur ce terrain, le directeur général évoque aussi la modernisation des applications sur mainframe qu'il faut rendre « plus agiles ». Il rappelle que Software AG figure parmi les chefs de file de la gouvernance SOA avec CentraSite, « tant sur la partie repository, où l'on conserve l'ensemble des services, que sur la partie orchestration. Nous avons une solution de gouvernance complète dans laquelle nous avons intégré nos deux solutions, celle de Software AG et celle de webMethods ». Une offre indépendante des plateformes, souligne-t-il. « Dans ce domaine, notre plus grand client au niveau mondial est France Télécom. Poussés par la concurrence, les opérateurs télécoms ont été les premiers à avoir besoin d'agilité. Maintenant, ce sont les compagnies d'assurance. » Le dirigeant confirme par ailleurs qu'il y a aujourd'hui des entreprises qui démarrent par la gouvernance SOA. « Auparavant, elles commençaient avec l'ESB (Entreprise service bus), montaient vers le BPM, puis le BAM, pour s'apercevoir ensuite qu'il fallait gouverner ces services. Désormais, on nous pose d'emblée des questions sur la gouvernance ; c'est nouveau. Les DSI savent qu'elles en ont absolument besoin. Beaucoup de choses sont actuellement poussées par les métiers. D'où l'importance, avec la gouvernance, de partir vers le haut, les métiers et les besoins, pour que chacun ne réinvente pas dans son silo », pointe Frédéric Fuchs. Il précise qu'il ne s'agit pas forcément de chantiers de grande envergure. « Il peut y avoir des projets bien définis sur des processus, par exemple sur la gestion de la chaîne logistique ». Le 16 mars prochain, sur sa conférence utilisateurs, outre ses clients EDF et RCI Banque qui viendront témoigner de leur utilisation des outils webMethods, Software AG a invité Michel Serres pour parler des enjeux des nouvelles technologies face aux bouleversements de la société, et des impacts sur l'évolution de l'homme. Ce n'est pas la première fois que le philosophe se déplace pour un rendez-vous IT. En juillet 2008, notamment, il avait ouvert la première édition de l'Université des SI (USI 2008), organisée par Octo Technology. (...)

(22/02/2010 12:16:13)

HP améliore sa solution Agile Accelerator

Ces améliorations concernent la planification des ressources, qui concourt à établir une meilleure répartition du temps et des ressources dans les projets logiciels. «Il est extrêmement important de ne pas perdre de temps à décider qui va faire quoi, et de faire en sorte qu'il n'y ait pas de latence dans le processus » a déclaré Mark Sarbiewski, directeur de produits senior des solutions et logiciels HP. L'Agile Accelerator d'HP chapeaute le Centre de qualité HP, lequel établit les modalités, réalise les tests et analyse les échecs en matière de gestion, de même qu'il régit l'exécution des tests et des rapports selon un référentiel unique. «Tous les 7 à 10 ans, la technologie fait un bond en avant » déclaré le responsable produit et d'ajouter « l'informatique doit apporter aux entreprises, le bon logiciel, avec les fonctionnalités dont elles ont besoin, au bon moment ». Dans son audit, il a observé les comportements. D'un côté, les responsables des achats se plaignent du temps nécessaire pour obtenir les nouveaux logiciels suivant les évolutions dans leur domaine d'activité et du bénéfice tiré des investissements en la matière. De l'autre, les spécialistes de l'IT constatent un nombre excessif de validation des processus, ralentissant le déploiement de solutions pour l'entreprise. Une étude récente menée auprès de 1300 professionnels de l'informatique par le cabinet Forrester Research a montré que 35 % des personnes interrogées se sont plus ou moins engagés dans une sorte de développement agile. Dave West, analyste senior chez Forrester Research, a déclaré « la méthode Agile est une réalité. Elle continue à gagner du terrain dans les entreprises ». L'étude a révélé que 64 % ont utilisé ce mode de développement pour faire les corrections de mi-parcours, en raison des nombreuses inconnues que les développeurs rencontrent au long des processus. Mais alors que Agile gagne en popularité, 35 % des personnes ayant répondu au sondage déclarent avoir utilisé un mélange de méthodes de développement, combinant « agile » et d'autres moyens. Timothy Perry, directeur de la technologie du département « retraite et protection sociale » chez Genworth Financial, client de l'Agile Accelerator de HP et de son centre de qualité, a déclaré que « quand il s'agit de réaliser des logiciels, la société a un pool de développement composé d'équipes différentes qui ont des habitudes différentes. Certaines utilisent la méthodologie Agile et d'autres non ». Selon lui, « les dirigeants de Genworth Financial ne s'intéressent pas tellement à la méthodologie employée, mais uniquement à la livraison des logiciels dont ils ont besoin. Ils ne se soucient pas de la date. Ils veulent accélérer le développement et attendent toujours une qualité élevée», a déclaré Perry. Selon lui, la technologie Agile de HP permet de donner une certaine cohérence à tous les niveaux, sur la manière dont le logiciel est construit et déployé. Elle permet d'estimer et de répartir l'effort, et de maintenir une bonne traçabilité des progrès et des demandes des développeurs, mais également de tester les résultats. (...)

(18/01/2010 14:09:19)

Trophées Le Monde Informatique / CIO 2010 : déposez votre candidature !

Les Trophées Entreprises et Société de l'Information récompensent chaque année l'apport de l'informatique aux métiers de l'entreprise. Cette manifestation est organisée par les rédactions du Monde Informatique, de CIO et de Réseaux et Télécoms. Sur le site suivant, vous pouvez télécharger le dossier de candidature à l'édition 2010. La saisie des informations prend moins d'une heure. Le dossier est à transmettre avant le 21 février 2010, au format PDF exclusivement pour en simplifier la lecture. Une caractéristique importante de cet événement réside dans la diversité des profils des nominés et des lauréats. Qu'une organisation soit de petite ou de grande taille, qu'elle soit une entreprise privée, une administration, une association ou une structure parapublique, ce qui compte avant tout est la valeur ajoutée apportée au métier par l'informatique. Plusieurs axes peuvent être mis en avant par les candidats dans leurs dossiers, par exemple : - La stratégie du SI et son alignement sur le métier et la stratégie générale de l'entreprise, de l'association ou de l'administration ; - La transformation de l'entreprise, de ses méthodes et de son organisation, grâce au SI, notamment pour gagner en agilité ou réduire ses coûts ; - Le développement de la responsabilité sociétale de l'organisation (moindre empreinte carbone, recyclage des déchets électroniques...) ; - L'innovation au service des métiers. Une amélioration de rupture dans un processus déjà bien établi. - La conduite du changement : suite à une transformation du SI, il est nécessaire d'accompagner l'évolution des métiers avec les formations adéquates. Un fournisseur de solutions informatiques ne peut pas être candidat mais peut encourager l'un de ses clients à postuler. (...)

(15/01/2010 12:34:30)

MDM : Talend veut refaire le coup de la démocratisation

« La situation est très proche de celle qu'on a connue il y a quatre ans dans l'intégration de données, explique Fabrice Bonan, cofondateur de l'éditeur : il y a sur le marché du MDM des éditeurs qui vendent très cher des solutions fermées, et finalement, le principal concurrent sur ce marché, ce sont les développements informatiques internes aux entreprises. »

Talend, qui revendique aujourd'hui 1,5 million de téléchargement de son offre ETL (Extract, transform and load, extraction, transformation et chargement de données) couplée à ses outils de qualité de données, réalise son chiffre d'affaires en vendant des modules complémentaires de plus haut niveau. L'éditeur fera exactement la même chose pour le MDM, un marché très prometteur : Gartner estimait le marché à 1 Md$ en 2007, et le voyait grimper à 2,8 Md$ en 2012.

Le principe du MDM est de constituer une base de données de référence, consultable par les différentes applications (opérationnelles ou analytiques) et parties prenantes d'une entreprise. Cela implique des outils de récupération de ces données, de nettoyage et d'enrichissement, mais aussi de publication. Talend s'appuie donc pour ce faire sur ses propres outils, ainsi que sur les actifs de la société Amalto, rachetés il y a quelques mois.

Une gestion différenciée des rôles et des possibilités de workflow

L'offre Open Source, dite Community edition, sera téléchargeable gratuitement dans une dizaine de jours. Elle comprendra l'essentiel pour mettre en oeuvre un projet de MDM : les outils de modélisation graphique, les connecteurs et outils d'intégration, les indicateurs de qualité et les outils de recherche et de création de formulaires Web. Le tout est piloté depuis le studio Talend. Si l'offre paraît solide pour un prototype ou un projet départemental, elle risque de s'avérer rapidement insuffisante pour un projet un peu plus ambitieux. De fait, outre des possibilités avancées de nettoyage des données, l'édition Entreprise comporte les outils nécessaires pour une utilisation à plus grande échelle : console de supervision, connexion à l'annuaire Active Directory et gestion différenciée des autorisations selon les rôles, gestion des versions et possibilités d'audits, et enfin mise en oeuvre de workflows, grâce à un partenariat OEM avec BonitaSoft.

Petit Poucet sur un marché dominé par des gros acteurs du middleware (SAP, Oracle, IBM...) et des acteurs spécialisés dans le CDI (Customer data integration, intégration des données clients) ou le PIM (Product information management, gestion des données produit), Talend a recruté un spécialiste de ce marché, Jim Walker, ancien d'Initiate Systems, pour faire connaître sa solution. Comme pour l'ETL, les cibles visées en priorité sont les entreprises de taille moyenne, mais comme pour l'ETL, Talend espère bien que les plus grandes entreprises suivront naturellement. La tâche de Jim Walker sera facilitée par l'arrivée d'un autre acteur sur ce secteur avec les mêmes ambitions de démocratisation : Microsoft. La version 2008 R2 de SQL Server, attendue ce semestre, comportera en effet des outils de MDM sans supplément de prix. « Qu'un acteur de cette taille arrive avec une offre accessible, s'enthousiasme Jim Walker, cela valide notre approche. »
(...)

(11/01/2010 14:40:56)

Progress s'offre Savvion, un «leader» du BPM

Rick Reidy avait prévenu en prenant les rênes de Progress Software : il ferait en sorte que la gamme de logiciels d'infrastructure de l'éditeur ait l'air d'une véritable suite, déclinée selon des besoins métier. Au besoin, cela continuerait de se faire au travers d'acquisitions : c'est le cas aujourd'hui, puisque Progress achète pour environ 49 M$ nets Savvion, acteur du BPM (Business process management, gestion des processus métier) classé par Gartner comme un des leaders du secteur. Progress comble avec ce rachat un manque évident par rapport à la direction que l'éditeur souhaite prendre : il lui faut en effet, après avoir accumulé les briques d'infrastructure (rachats de Xcalia, Iona, Apama, Actional...), évoluer vers des solutions de plus haut niveau, capables de gérer des règles métier et des processus. Et après l'acquisition de Lombardi par IBM, il restait peu d'acteurs déjà bien implantés sur le marché du BPM à la portée d'un acquéreur de taille moyenne. Gartner dit ainsi de Savvion BusinessManager 7.5 qu'il s'agit d'une des suites de BPM les plus matures, et qu'elle est capable de gérer de grands volumes de flux. Autre avantage pour Progress, le logiciel de Savvion est basé sur les standards et conçu selon une orientation services, ce qui le rend théoriquement simple à intégrer avec les autres produits. Suite à l'acquisition, qui intervient quelques jours après la clôture de l'année fiscale, Progress prévoit une légère hausse de son chiffre d'affaires pour 2010 par rapport aux estimations formulées à l'annonce des résultats : la fourchette est de 538 à 548 M$ (normes Gaap), contre 520 à 530 M$ (normes Gaap) attendus précédemment. Faible hausse, donc, mais qui ne doit pas masquer le mouvement de bascule à l'oeuvre chez Progress. En 2008, la gamme d'outils de développement OpenEdge était encore largement majoritaire dans le chiffre d'affaires de Progress, avec 331 M$ sur 518 M$. En 2009, elle est descendue à 276 M$, alors que dans le même temps, la gamme de logiciels d'infrastructure grimpait de 85 à 128 M$ (sur un chiffre d'affaires total en baisse, à 497 M$). (...)

(22/12/2009 14:02:09)

Les spécifications de BPMN 2.0 prêtes pour une adoption mi-2010

L'OMG (Object management group) espère voir adopter mi-2010 les spécifications du langage de description de processus métier BPMN (Business process modeling notation) dans sa version 2.0. Celles-ci devraient comprendre des capacités de modélisation collaborative de processus. Approuvé en septembre dernier sous sa forme bêta, BPMN 2.0 inclut la notion de chorégraphie dont l'approche diffère de l'orchestration. Quand cette dernière consiste à découper un processus en une séquence d'étapes, incluant des conditions et des exceptions, la chorégraphie est davantage adaptée aux scénarios complexes incluant de nombreuses interactions, et basés sur des événements et des agents. Un format pour standardiser l'échange entre outils de BPMN BPMN 2.0 intègrera aussi un format de fichier commun pour assurer l'interopérabilité entre les différents outils de BPMN dans un environnement multi-fournisseur. La première version du langage fournissait une notation graphique pour spécifier et 'documenter' les processus métiers, en mettant l'accent sur l'orchestration. L'OMG a recensé quelque 60 mises en oeuvre de BPMN 1.x. Toutefois, cette version ne définissait pas de format pour standardiser l'échange de modèles entre différents outils. Richard Mark Soley, chairman et CEO de l'OMG, considère que BPMN est l'un des standards de modélisation les plus largement adopté pour l'analyse de processus métiers. On s'attend à voir arriver l'an prochain les premiers outils supportant BPMN 2.0. Parmi les fournisseurs ayant prévu de supporter cette version se trouvent notamment IBM, Oracle, Red Hat, SAP et Tibco. IBM, par exemple, prend en compte ces spécifications dans WebSphere Business Modeler 7.0. Quant à Microsoft, qui a rejoint l'OMG l'an dernier, il ne figurait pas encore sur le document de l'OMG listant les supporters de cette version 2.0. (...)

(16/12/2009 17:17:13)

IBM s'offre Lombardi, spécialiste du BPM

IBM a enfin complété son portefeuille BPM (Business process management). Big Blue vient d'annoncer le rachat, pour un montant non communiqué, d'un spécialiste du domaine, Lombardi Software. IBM avait bien une offre de gestion des processus métier, mais il s'agissait de fonctionnalités réparties dans ses différents produits, son serveur d'applications et d'intégration WebSphere (module Dynamic Process) et l'outil de gestion de processus documentaires hérité de FileNet. Lors de la publication de son dernier quadrant magique sur les suites de BPM en février dernier, Gartner notait qu'il fallait s'attendre à ce qu'IBM fît une acquisition dans ce domaine. Lombardi figure depuis longtemps parmi la catégorie des leaders dans le quadrant Gartner, aux côtés de Pegasystems. L'éditeur texan peut aussi s'enorgueillir de références clients solides « parmi les plus avancées en maturité de BPM », note Gartner. Mais, malgré la communication d'IBM qui tend à positionner TeamWorks comme un outil départemental, l'offre de Lombardi est plus généralement considérée comme un outil d'entreprise relativement onéreux. C'est d'ailleurs cela qui permet à des petits acteurs d'émerger, en Open Source (comme BonitaSoft) ou en Saas (comme RunMyProcess). En plus de définir ce positionnement, IBM devra aussi intégrer ses offres. Or, Gartner estimait dès avant le rachat que le nombre de fonctionnalités et de possibilités d'intégration était déjà impressionnant, obligeant les clients à recourir à des prestataires de service. En France, Lombardi n'a ouvert sa filiale qu'en 2007. (...)

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