Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 1001 à 1010.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(05/09/2011 10:17:10)
Semestriels Infotel : Les pôles services et logiciels progressent
Le chiffre d'affaires (CA) d'Infotel au 1er semestre s'élève à 60 millions d'euros (ME) en croissance de 12,5%. Le résultat net, part du groupe, progresse de 12,4%. Le résultat opérationnel courant s'élève à 4,8 ME, soit 0,4% du CA semestriel.
L'activité services progresse de 12,6%, et représente 56,7 ME, 94,5% du CA. Elle est aussi dynamique en France qu'à l'international. La société a ouvert une agence dans le nord et crée une filiale, business consulting, pour la maîtrise d'ouvrage. L'activité logiciels progresse de 10,8% avec des royalties sur des ventes IBM, le déploiement des logiciels Infoscope Tests et Arcsys (archivage et dématérialisation) de la société.
(...)
Les usages numériques imposent leur rythme aux ERP, relève Markess
Que deviennent les ERP à l'heure du cloud, de la mobilité et des réseaux sociaux. Comment la progression de ces usages dans l'entreprise se répercute-t-elle sur ces vénérables outils de gestion. En préambule aux salons Solutions qui s'ouvriront début octobre au Cnit de la Défense (**), le cabinet d'analyse Markess International a livré cette semaine les premiers éléments d'une étude menée auprès de 160 décideurs et 40 offreurs. « Nous avons voulu comprendre ce qui se passait à travers un ensemble de signaux que nous avions identifiés au fil de nos différentes études », a exposé Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée. Même s'il y a beaucoup de « buzz » autour des médias communautaires, le nombre d'inscrits sur les LinkedIn et Twitter (plus de 100 millions pour chacun), Facebook et autres, illustre l'importance qu'ils ont prise, y compris dans l'univers professionnel. «Il y a un avant et un après réseaux sociaux d'entreprise », constate l'analyste. « Est-ce que ces données doivent être intégrées avec le système d'information ? Ce n'est pas vraiment le cas pour l'instant ».
La mobilité constitue un autre axe d'influence. L'ère post-PC se profile. Les utilisateurs vont se servir de plusieurs terminaux -PC, smartphones, tablettes- et les éditeurs doivent en tenir compte : « on n'accède pas de la même façon à l'ERP avec un terminal mobile et un PC », rappelle la directrice associée de Markess. Et dans ce sillage, les données de géolocalisation des utilisateurs et des autres éléments d'interaction vont être combinées à celles du système d'information.
Des ERP de plus en plus interdépendants
Avec le développement du cloud computing, les pratiques d'achat des logiciels se transforment. L'entreprise peut s'abonner à des services applicatifs, plutôt que d'acheter des licences et certaines applications deviennent plus accessibles aux PME. « Quand nous interrogeons les organisations, les DSI qui s'accaparent le cloud computing pensent à mettre en place des catalogues de services qui vont leur permettre de gagner en agilité et de s'adapter aux demandes des directions métiers », souligne Emmanuelle Olivié-Paul en évoquant aussi l'innovation collective et la possibilité d'accéder à des places de marché pour trouver des briques technologiques existantes et réaliser des mashups. (.../...)
Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.
(*) ERP, Enterprise resource planning, également appelés PGI pour progiciels de gestion intégrés.
(**) Du 4 au 6 octobre 2011, les salons Solutions organisés par Infopromotions à Paris regroupent ERP'2011, e-Achats, Demat, CRM/BI, GPAO, OnDemand, BPM, Gestion de projets et Salon Document Numérique. S'y adjoint le traditionnel Serveurs et applications consacré à l'environnement « i » d'IBM (quelquefois mieux connu sous le nom d'AS-400). Au total, 170 exposants, 7 000 visiteurs attendus, 35 heures de conférences et tables rondes prévues en deux jours et demi, avec une orientation bonnes pratiques illustrée par des binômes client/fournisseur. Au menu : Apps et mobilité, Comment basculer en mode SaaS en PME, les bases de données In Memory et la pénétration de la BI à tous les niveaux, la gestion du risque fournisseur en mode e-achats, "Social CRM et Digital marketing", dématérialisation (autour de la confiance numérique, du stockage à valeur probante, to procure to pay...).[[page]]
L'analyste insiste également sur les enjeux de la dématérialisation, en termes de flexibilité, pour retrouver rapidement l'information et y accéder à distance. Le poids des contenus numériques s'alourdit dans la gestion des systèmes d'information. Markess International pointe notamment trois segments de logiciels et services en forte croissance en France : celui de la dématérialisation (+15,4% par an entre 2010 et 2012), celui des solutions d'archivage et de conservation de contenus électroniques (+18,3%) et celui des solutions de sécurisation des échanges électroniques (+16,4%).
La croissance est bien moindre sur le marché français des ERP (environ 3%). La pression s'accentue donc sur ces derniers pour qu'ils évoluent à mesure que s'accroit l'interdépendance avec les autres applications (logiciels métiers, gestion de contenus, solutions de dématérialisation, archivage, RSE, sites web, messagerie, outils mobiles...). Bien souvent, ce sont les limites des PGI sur certains processus qui ont conduit les entreprises à se tourner vers des logiciels « Best of Breed » pour certains enjeux métiers, en choisissant parfois des solutions en mode SaaS. Dans le domaine de la dématérialisation, par exemple, certains se sont adressés à des spécialistes de ces questions de préférence à leur fournisseur d'ERP.
Cliquer ici pour agrandir l'image
« Il est clair que les processus aujourd'hui ne sont plus seulement gérés par les ERP mais par des applications multiples qui vont interagir entre elles », explique le cabinet d'études. D'où, aussi, l'existence de risques, inhérents aux ruptures dans le flux des données qui existent entre ces applications. C'est donc sans grande surprise que 88% des 160 décideurs interrogés par Markess évoquent des évolutions indispensables pour leurs progiciels de gestion intégrés.
Passer à un modèle orienté services
Pour les éditeurs d'ERP, ces évolutions impliquent de réviser leurs architectures techniques pour être en mesure de combiner SaaS et solutions sur site (« on premise ») et de passer à un modèle « orienté service » auquel sont associés des contraintes d'administration de plateforme, d'accès sécurisé et de disponibilité de l'application (mise en place de SLA, service-level agreement). Cela les oblige aussi à modifier leur mode de facturation et donc, leur façon de comptabiliser les revenus. A cela s'ajoute la redéfinition des relations avec les partenaires, prestataires ou distributeurs. Aujourd'hui, la pénétration dans les entreprises des ERP en mode SaaS est inférieure à 5% en France, contre 31% pour l'ensemble des applications en mode SaaS (dont le CRM, le Spend management, la gestion commerciale, la RH, le collaboratif...).
Markess International termine l'analyse des derniers entretiens menés cet été et livrera courant septembre les résultats définitifs de son étude intitulée « Attentes des entreprises pour les ERP/PGI face aux nouveaux enjeux ».
Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.
Recap IT : Certificats SSL volés, VMworld et Dreamforce, Amende contre SAP révisée
La dernière semaine de vacances scolaires a débuté de manière très sécuritaire. Lundi, on apprenait que neuf sites Internet de préfectures avaient été victimes d'une cyber-attaque les rendant indisponibles. Le lendemain, c'est au tour de Google d'être victime d'un certificat d'authentification volé à une autorité de certification hollandaise. On apprendra par la suite que l'éditeur de Mountain View n'était pas le seul visé et que le nombre de certificats SSL dérobés pourrait atteindre 200. Enfin, plus de peur que de mal, des serveurs du site kernel.org, hébergeant les archives des sources du système Linux, ont été piratés, mais sans compromettre le noyau Linux. Enfin, le projet Commotion promet un accès Internet libre, autonome et donne des espoirs pour les dissidents politiques de s'affranchir de la censure.
VMworld et Dreamforce
Les deux grands évènements de la semaine ont été VMworld à Las Vegas et Dreamforce à San Francisco. Le spécialiste de la virtualisation a présenté ses solutions de VDI ou d'hyperviseur pour mobile (soutenu par Samsung et LG), des partenaires comme Dell ont annoncé leur cloud public. Paul Maritz, PDG de VMware en a profité pour développer un thème à la mode, l'ère « Post PC ». Il s'agit d'un thème récurrent que l'on retrouve dans le discours inaugural de Marc Benioff, PDG de SalesForce.com, sur la « social entreprise » et teinté de prosélytisme sur le cloud.
Amende révisée pour SAP, TouchPad rationné
Sur le plan économique, on notera qu'IBM a racheté deux sociétés, spécialisées dans l'analytique. Un moyen pour Big Blue de répondre à une demande, mais aussi de renforcer son offre de traitement des Big Data. La grosse surprise de la semaine est venue d'un juge américain qui a rejeté le montant de l'amende de 1,3 milliards de dollars infligée à SAP dans l'affaire TomorrowNow, la jugeant excessive. Oracle devrait faire appel de cette décision. HP a suscité quelques heures d'espoir aux consommateurs français avec l'annonce de la production d'un nouveau lot de tablettes TouchPad, qui ne seront malheureusement que pour le marché américain. Enfin, à l'approche de la probable présentation du ou des successeurs de l'iPhone 4, les rumeurs vont bon train, au point qu'Apple aurait de nouveau perdu un prototype de l'iPhone 5 dans un bar...
TomorrowNow : Oracle pourrait faire appel de la décision favorable à SAP
Un juge fédéral a annulé, jeudi, le jugement du tribunal qui avait accordé 1,3 milliard de dollars de dommages à Oracle, dans l'affaire TomorrowNow, ancienne filiale de SAP. La société de Larry Ellison reprochait à SAP le téléchargement illicite de logiciels et d'éléments utilisés pour le support technique de produits commercialisés par Oracle, TomorrowNow proposant des services de maintenance à moindre coût aux clients d'Oracle. SAP avait reconnu sa responsabilité, mais avait contesté le montant des dommages et intérêts accordé par le jury, le considérant « beaucoup trop élevé. » La juge Phyllis Hamilton a estimé que la demande de SAP, selon laquelle Oracle devrait accepter un dédommagement de 272 millions de dollars, était recevable. Ce qui annulerait par la même la nécessité d'un autre procès.
A l'époque du jugement, Oracle avait fait valoir que SAP devait payer des dommages à hauteur de ce que le groupe allemand aurait eu à payer pour s'acquitter du droit de licence des logiciels. Dans son jugement, la juge Phyllis Hamilton a vivement remis en cause ce raisonnement et a estimé que la somme accordée par le jury était « tout à fait » excessive. « Le tribunal constate que le verdict accordant 1,3 milliard de dollars au plaignant n'est pas en accord avec le poids de la preuve », a-t-elle écrit.
« Au lieu de fournir la preuve de l'utilisation réelle par SAP des oeuvres protégées, et d'indiquer un nombre objectivement vérifiable de clients perdus, Oracle a présenté la preuve de la valeur supposée de la propriété intellectuelle dans son ensemble, agrémentée par les témoignages de ses dirigeants pour justifier le prix qu'ils auraient exigé dans une négociation, certes fictive, et l'estimation de leur expert en dommages, basée essentiellement sur les attentes des parties. » La juge a poursuivi en déclarant que « dans le même temps, Oracle avait exhorté le jury à ne pas considérer les preuves attestant de la perte réelle de clients pour Oracle en conséquence du délit. » Selon elle, il en résulte que « le verdict a considérablement surestimé le préjudice réel d'Oracle en termes de perte de clientèle, chiffré à 408,7 millions de dollars par les experts d'Oracle, voire à 272 millions dollars, et à 28 millions de dollars par l'expert de SAP. »
Oracle ne va pas en rester là
Phyllis Hamilton ajoute cependant qu'Oracle « est toujours en droit de recevoir une indemnisation de la part de SAP, étant donné que l'éditeur a déjà admis sa responsabilité. Mais le montant des dommages doit être estimé en fonction de la perte de profits pour Oracle ou des bénéfices acquis par le contrefacteur ». Selon la juge, « une autre décision serait injuste et constituerait un déni de justice. »
Oracle a déjà fait savoir qu'il pourrait faire appel de cette décision. « Nous avons fourni une très importante quantité de preuves attestant de ce vol à grande échelle, établissant la claire responsabilité des dirigeants de SAP et l'immense valeur de la propriété intellectuelle subtilisée. Nous pensons que la décision du jury était juste et nous avons l'intention de demander la totalité des dommages qui nous sont dus », a déclaré une porte-parole d'Oracle. Alors qu'à l'inverse, bien sûr, un porte-parole de SAP a déclaré que l'entreprise se réjouissait de la décision du Tribunal. « Nous estimions que la décision du jury était injuste et nous sommes heureux de cette réduction significative du montant des dommages et intérêts. Nous espérons que l'action de la Cour va permettre de mener cette affaire à son terme. SAP préfère se consacrer à ses clients et à l'innovation plutôt que de passer du temps en litiges. »
Support moins coûteux : un moyen d'attirer de nouveaux clients
Le support vendu par des tierces-parties est un enjeu important pour les vendeurs de logiciels comme SAP et Oracle, dans la mesure où cette activité procure des marges bénéficiaires confortables et renouvelées tous les trimestres, même si les ventes de licences de logiciels stagnent. Avec TomorrowNow, SAP espérait, à terme, inciter les clients d'Oracle à migrer vers ses propres systèmes de CRM (gestion de relation client) et ERP (entreprise ressource planning), via un programme baptisé Safe Passage. Le support technique vendu par des tiers attire surtout les clients qui exploitent d'anciennes versions, stables, d'une application, et sont donc moins tentés de payer le prix fort pour bénéficier du support du vendeur. Parmi les vendeurs de support tiers, on trouve Rimini Street, fondé par l'ancien dirigeant de TomorrowNow, Ravin Seth. Oracle a aussi porté plainte contre Rimini Street, au motif que l'entreprise avait reproduit les pratiques « illégales» de TomorrowNow. Rimini Street affirme respecter les lois et les pratiques en matière de droit vis à vis de ses clients.
De l'avis de l'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, l'argument d'Oracle pour défendre l'usage supposé de sa licence présentait une « faille fondamentale ». La juste valeur marchande ne peut être déterminée sur la base du prix catalogue du logiciel, étant donné que, dans les négociations de vente, la remise peut atteindre jusqu'à 90 % du tarif affiché », a-t-il rappelé. « Il y a de la place sur le marché pour de la maintenance effectuée par des entreprises tierces, à condition qu'elles le fassent correctement, c'est à dire qu'elles respectent la propriété intellectuelle de l'éditeur de logiciels », souligne Ray Wang.
Crédit illustration : D.R.
Contrat avec la Libye : Amesys se défend
Récemment mise en cause, dans les colonnes du quotidien américain Wall Street Journal, pour avoir fourni des équipements dans le cadre d'un projet mis en place par le régime libyen de Mouammar Kadhafi, la SSII Amesys, filiale du groupe français Bull, a publié un communiqué pour s'expliquer.
Elle y indique avoir effectivement signé en 2007 avec les autorités libyennes un contrat pour la mise à disposition d'un matériel d'analyse « portant sur une fraction des connexions Internet existantes, soient quelques milliers ». En revanche, la SSII spécialisée sur les questions de sécurité et les systèmes critiques ajoute que ce contrat n'incluait ni les communications Internet via satellite, ni le filtrage de sites web et qu'il ne permettait pas non plus de surveiller les lignes téléphoniques. Ce faisant, elle cherche à se défendre d'avoir pu contribuer à aider le régime libyen dans ses tentatives d'espionnage.
La SSII souligne par ailleurs qu'elle a signé ce contrat « dans un contexte international de rapprochement diplomatique avec la Libye qui souhaitait lutter contre le terrorisme ». Son matériel a été livré en 2008. Elle précise encore que sa stratégie consiste à élaborer des systèmes informatiques destinés à protéger le patrimoine numérique de ses clients ou la sécurité physique des personnes.
Crédit illustration : D.R.
Affaire TomorrowNow : un juge déclare excessive la sanction contre SAP
Un juge fédéral vient d'annuler le jugement condamnant SAP à payer 1,3 milliard de dollars à Oracle dans l'affaire TomorrowNow. L'éditeur allemand de solutions de gestion avait admis le téléchargement illégal, par son ancienne filiale TomorrowNow, d'informations permettant d'assurer la maintenance de logiciels commercialisés par Oracle. Mais il s'était vivement élevé contre le montant des dommages et intérêts qu'on lui réclamait, les considérant exorbitants par rapport au préjudice subi.
Le juge Phyllis Hamilton a approuvé la demande de SAP de voir Oracle accepter de recevoir des dommages et intérêts d'un montant moins élevé, de 272 millions de dollars, ce qui permettrait d'éviter un nouveau procès.
L'AFT-ITM virtualise ses postes de travail
L'AFT-IFTIM est le premier groupe français de formation pour le secteur du transport. Il possède 80 centres de formation et 4000 postes hétérogènes. Pour optimiser la gestion des postes de travail et leur maintenance, le groupe a cherché, en 2010, à les virtualiser. Le but était évidemment de faciliter l'administration et le déploiement des postes à partir d'un site central. La virtualisation des postes de travail devait notamment remplacer une solution de streaming fournie par HP.
L'AFT-IFTIM a choisi la solution de virtualisation du poste de travail (VDI) NDV de l'éditeur Neocoretech intégrée par OpenID. Des boitiers Ncomputing L300 y ont été associés, choisis pour leur faible consommation et leur capacité multimédia.
Coût et gestion
Parmi les points forts de la solution, le groupe a notamment été séduit par le coût et la capacité à gérer centralement le multi-sites tout en utilisant des connexions réseaux de qualité hétérogène. En effet, seules les mises à jour différentielles voyagent sur le réseau distant.
Après un site de test, l'AFT-IFTIM a déployé progressivement la solution en commençant par les sites de Lille puis Lyon, Toulouse... L'administration du parc est réalisée par les équipes internes de l'AFT-IFTIM.
Le coût du projet n'a pas été communiquée. (...)(02/09/2011 09:54:55)
Résultats Econocom : un semestre renforcé par ECS
Intégrer les activités d'une entreprise rachetée n'est jamais simple, surtout lorsque celle-ci pèse à peu près le même poids que son acquéreur. Dans le cas de la SSDI Econocom, qui a racheté ECS en octobre 2010, les choses se passent bien. Pour le compte du premier semestre 2011, l'entreprise a publié un chiffre d'affaires de 763,7 M€, en hausse de 111% par rapport à l'année passée. Son résultat opérationnel s'est apprécié de 19,6% à 12,8 M€, tandis que son résultat net enregistrait un recul de 56% à 2,7 M€. Ce dernier intègre 10 M€ de coûts non récurrents dont la moitié est imputable à l'intégration d'ECS.
L'activité financement en hausse de 181%
Isolé par activité, le bilan d'Econocom montre une progression de 72% des revenus de sa division Managed Services (infogérance). La division Products and Solutions (distribution) a vu ses facturations croître de 16%. Enfin, le chiffre d'affaires de l'activité Financial Services (financement) s'est envolé de 181% grâce, notamment, au rachat avec ECS.
Au vue de la progression semestrielle de son activité qui a été réalisée avec un impact limité sur ses bénéfices, Econocom table toujours sur un chiffre d'affaires de 1,4 Md€ et un résultat opérationnel courant de 56 M€ pour l'ensemble de l'exercice 2011. Par ailleurs, la société compte poursuivre sa politique de croissance mixte (interne et externe). La fin du remboursement du prêt bancaire souscrit pour le rachat d'ECS et ses prévisions de retour à une trésorerie net positive en 2012 lui en donnent la latitude.
Samsung s'immisce dans le client léger et zéro client
Le fabricant Sud-Coréen élargit le portefeuille de produits de sa division IT en lançant ses premiers clients légers et zéro client. Dans un premier temps, huit modèles sont proposés, équitablement répartis entre les deux types de produits. Dans la gamme des clients légers de Samsung, dépourvus de boîtiers externes, on trouve notamment le TC190 (écran 19'') et le TC240 (écran 23,6'') qui offre un affichage Full HD. C'est également le cas du zéro client NC240, doté, comme le NC190, de quatre ports USB pour la connexion de périphériques et de sources personnelles. « Nous n'en sommes qu'au début de la constitution de notre gamme. L'an prochain, nous disposeront d'au moins vingt modèles », indique Agnès Van de Walle, la directrice de la division IT de Samsung France. Tous les matériels qui viennent d'être lancés sont certifiés par VMware. Ils devraient l'être aussi par Citrix dans le courant du mois de septembre.
Conquérir 10% de part de marché dès la fin 2011
Bien qu'il ne dispose pas encore d'une gamme aussi large, Samsung fait déjà montre de grandes ambitions sur le marché français d'ici la fin de l'année 2011. Pour Agnès Van de Walle, le fabricant devrait en effet « prendre 10% de parts du marché des clients légers et des zero client d'ici la fin de l'année. » L'objectif est-il ambitieux ? Pour la dirigeante de la division IT de Samsung France, il n'est en tous cas pas aberrant d'espérer se poser rapidement en concurrent sérieux des leaders que son HP et Wyse. Etant numéro un en volume et en valeur sur le marché des moniteurs en France, l'entreprise compte notamment jouer sur cet avantage pour faire une bonne place à ses nouveaux produits. En outre, Samsung a déjà montré que ses ambitions doivent être prises au sérieux : en 2008, l'entreprise déclarait vouloir prendre la première place du marché français de l'impression laser couleur. Partant alors de la sixième place, elle a presque rempli son objectif puisque de récents chiffres publiés par Gfk la créditent de la seconde place juste derrière HP.
Pour arriver à ses fins, Samsung devra compter sur la distribution informatique. D'une part, en amenant ses partenaires actuels à commercialiser ses clients légers, d'autre part en recrutant de nouveaux revendeurs. Pour les servir, Samsung a signé un accord de distribution avec Arrow au second trimestre 2011, ce dernier référençant uniquement ses modèles de clients légers et zero client. « D'ici la fin de l'année, nous estimons que 200 000 postes de travail vont être renouvelés en France. La moitié le sera par le biais d'un renouvellement de matériel et constitue notre cible principale », conclut Agnès Van de Walle.
La division PSG de HP penche pour une spin off
Il y a juste quinze jours (jeudi 18 août au soir, heure française), HP indiquait vouloir entamer « une réflexion stratégique » sur l'avenir de sa division PSG. Derrière le tumulte médiatique qui s'en est suivi, les dirigeants de PSG ont indiqué rapidement comment ils entendaient maîtriser l'opération.
En France, les responsables de PSG ont appris la nouvelle, comme tout le monde, par les médias. Dans l'urgence, en trois jours, un plan de communication s'est mis en place. Le lundi 22, les partenaires distributeurs étaient informés par deux lettres. La première, une traduction, reprenait le texte envoyé par Tod Bradley, patron monde de la division PSG aux partenaires de HP. La seconde, rédigée par Pascale Dumas, vice-présidente de HP France et directrice générale de PSG, adaptait ces analyses au contexte français.
Ces deux courriers envoyaient un premier message et répondaient à la grande objection : HP veut-il se « débarrasser » de ses PC ? La réponse est négative. Au contraire, HP se réorganise, se « transforme », mais l'activité PC continuera, avec les mêmes interlocuteurs et les mêmes structures opérationnelles, mais un contexte juridique différente. « Il faut bien comprendre ce que représente PSG, souligne Michaël Albala , directeur commercial France de cette division. Au plan mondial, c'est 40 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les 130 affichés par HP. PSG représente 30% du CA et 20% du résultat net de l'entreprise, donc, on ne peut pas dire que HP voudrait se séparer d'une activité peu rentable. Ce n'est pas le cas et ce n'est pas notre motivation ».
Communiquer en 4ème vitesse
Un message qu'il a fallu distiller en quatrième vitesse. « Notre communication a concerné toutes les cibles : le management des partenaires, leurs équipes commerciales, les revendeurs, la grande distribution, note Sabine Turkieltaub, directrice marketing de PSG France. « Sans oublier nos partenaires stratégiques, Intel et Microsoft entre autres, et bien entendu nos équipes en interne ». Par téléphone ou en se déplaçant, les dirigeants de PSG se sont démultipliés pour éviter toute mauvaise interprétation.
(*) PSG = personal system group , HP compte deux autres divisions : IPG (Imaging and printing group) et EB (enterprise and business) qui regroupe tout ce qui traite à la fois de services, de stockage, de réseaux et de sécurité.
(**) Le spin-off est une séparation juridique qui va plus loin qu'une filialisation, les deux sociétés peuvent avoir le même actionnariat, la nouvelle société peut accueillir de nouveaux actionnaires, surtout, elles fonctionnent indépendamment. Exemples : Accor avec Accor services en France ou bien AT&T avec Lucent et NCR aux Etats-Unis.
[[page]]
PSG France a joué « les yeux dans les yeux ». Pascale Dumas s'est déplacée chez ETC et Tech Data, les deux principaux grossistes en France, expliquant sur les plateaux des grossistes, devant les commerciaux, la nouvelle stratégie de HP. « Une communication rapide en direction des dirigeants de nos partenaires mais aussi de leurs équipes » explique Sabine Turkieltaub. « Le site de HP France, Smart Portal, reprend dans un éditorial, signée Pascale Dumas, les arguments de HP. ETC répercute l'analyse de HP sur son site pour informer ses revendeurs, de même que Tech Data qui reproduit même l'éditorial de Todd Bradley ».
La séparation est donc envisagée avec sérénité. Même si le travail à venir est conséquent, PSG montre qu'elle veut maîtriser le processus. Le timing est pratiquement ficelé. Avant le mois de décembre prochain, l'opération sera bouclée au plan mondial. Au mois de mars 2012, se réunit la traditionnelle conférence annuelle mondiale des partenaires HP. Le nouveau visage de PSG devrait être présenté à cette occasion. Après, il restera quelques mois pour finaliser le dispositif.
Et les contrats de distribution ?
Inévitablement, se posera la question des contrats de distribution. Seront-ils renégociés avec tous les partenaires pour chacune des catégories ? « Nous souhaitons le moins de bouleversements possibles et le plus de continuité », indique Michaël Albala. « Cette séparation est possible en douceur, les frontières entre les activités de PSG et des autres filiales sont nettement séparées, les pointillés se voient, on peut détacher PSG. J'ajoute que l'essentiel c'est-à-dire la supply chain est déjà indépendante, PSG est une entité agile qui le sera encore plus ».
Dernière objection à contrer, celle de la toute-puissance. HP est soupçonné depuis des années de ligoter ses partenaires, obligés de vendre une large gamme de produits, pour bénéficier de remises. Et les grossistes seraient peut être contents de pouvoir diversifier leur CA. « Nous entendons ces objections, note Michaël Albala, mais nous sommes une marque premium, un leader, de ce fait nous avons toujours apporté à nos partenaires du développement et de la marge. Notre position de leader signifie aussi une relation forte, sur la durée ».
(*) PSG = personal system group , HP compte deux autres divisions : IPG (Imaging and printing group) et EB (enterprise and business) qui regroupe tout ce qui traite à la fois de services, de stockage, de réseaux et de sécurité.
(**) Le spin-off est une séparation juridique qui va plus loin qu'une filialisation, les deux sociétés peuvent avoir le même actionnariat, la nouvelle société peut accueillir de nouveaux actionnaires, surtout, elles fonctionnent indépendamment. Exemples : Accor avec Accor services en France ou bien AT&T avec Lucent et NCR aux Etats-Unis.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |