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(22/04/2011 13:49:31)
De belles perspectives pour le m-paiement
D'ici quatre ans, le nombre de paiements effectués depuis un téléphone mobile devrait atteindre les 45 milliards. Selon l'analyste In-Stat, 2011 sera une année majeure pour le développement de ce type de paiement.
Cette année, In-Stat estime que le paiement mobile va se développer sous différentes formes : le paiement sans contact avec le déploiement de la technologie NFC, les achats en ligne sur des sites marchands, les applications achetées auprès des différents marchés (iTunes Store, Android Market, Windows Market Place, etc.), le micro-paiement ou encore d'autres concepts en cours de développement.
Selon Amy Cravens, Analyste senior, « c'est le niveau d'intérêt pour le paiement mobile montré par les grands acteurs mondiaux, comme les banques, les compagnies de cartes de crédit, les opérateurs mobiles, et les constructeurs de terminaux mobiles et de plateformes mobiles, qui contribueront largement à ce développement ».
L'Open Invention Network reçoit le renfort de Facebook et HP pour protéger Linux
Le groupe, soutenu par 300 entreprises, un nombre porté aujourd'hui à 334, envisage d'atteindre les 2 000 pour constituer un portefeuille de licences et de brevets permettant de protéger la communauté Linux contre d'éventuelles poursuites relatives à la propriété intellectuelle. En plus des sociétés nommées ci-dessus, on trouve aussi parmi les nouveaux membres le groupe OpenStack qui soutient une solution Open Source de Cloud Computing, plus de nombreuses entreprises plus petites supportant Linux et l'open source. En outre, Google - actuellement aux prises avec des poursuites judiciaires pour ses utilisations de Linux dans Android - est passée d'un statut de titulaire au statut de membre associé, rejoignant Canonical et Ubuntu, deux figures phares du monde Linux et seules entreprises à bénéficier d'un statut d'adhérent aussi important auprès de l'OIN. Yahoo a également rejoint le groupe l'an dernier comme titulaire.
« L'une des menaces majeures pour Linux - le cas opposant SCO Group à Novell, dans lequel SCO revendiquait des portions du code Unix dans Linux et réclamait des royalties à tous les éditeurs Linux - était en parti réglée - SCO a été débouté de ses demandes par la justice en 2007 - au moment de la création de l'Open Invention Network, mais des menaces demeurent, » selon Keith Bergelt, le CEO d'OIN. Pour l'instant Microsoft a mis de côté sa revendication selon laquelle Linux et certains logiciels open source violaient 235 de ses brevets, mais « dans les coulisses, Microsoft reste toujours très actif, » a-t-il déclaré. Selon lui, si la part de marché de Windows continue à perdre du terrain, Microsoft pourrait revenir à la charge. « Ils continueront à représenter une menace potentielle contre Linux, » a t-il déclaré. Mais Microsoft n'est pas la seule entreprise susceptible de menacer Linux, selon le CEO d'OIN. « Cela concerne tous ceux qui soutiennent des plates-formes propriétaires et possèdent un portefeuille de brevets important qu'ils veulent continuer à utiliser pour être en mesure de décourager un autre choix, » explique-t-il. « Il y en aura toujours qui verront en Linux un empêcheur de tourner en rond, quelque chose qui perturbe leur vie. »
Agnostique, mais mention spéciale pour Android
« L'objectif de l'OIN n'est pas d'empêcher l'usage légitime des brevets pour obtenir des redevances quand certains profitent de vos inventions, » explique Keith Bergelt. « L'objectif est de favoriser un environnement ouvert dans lequel les gens peuvent innover sans être soumis à des prétentions excentriques, et de faire en sorte que l'industrie technologique ne soit pas dominée par « l'innovation incrémentale, un euphémisme pour la médiocrité, » précise-t-il. Les titulaires de licence de l'Open Invention Network peuvent avoir accès aux brevets détenus par l'OIN et acceptent d'inclure leurs propres brevets liés à Linux dans un système de licences croisées. Les brevets de l'OIN couvrent un large éventail de technologies. « Parmi les catégories visées, on trouve les logiciels de sécurité, ceux du traitement des transactions, du e-commerce mobile, et des logiciels biométriques pour appareils mobiles et PC, » détaille Keith Bergelt. Les brevets mobiles en général sont dans la ligne de mire de l'Open Invention Network, qui soutient notamment des projets comme MeeGo et webOS. L'OIN est « agnostique et ne cherche pas à influer ou à miser sur la plate-forme gagnante, » mais, compte tenu du leadership actuel d'Android sur le marché, l'association estime logique de mettre un accent particulier sur le système d'exploitation mobile de Google basé sur Linux. Les fabricants d'appareils sous Android ont du faire face à des poursuites de la part d'Oracle et de Microsoft au sujet de la propriété intellectuelle du code. « Parce qu'Android tient la place la plus importante en termes de part de marché, nous aimerions faire en sorte qu'il soit solide, » a déclaré le CEO d'OIN.
Même si l'Open Invention Network a été fondé par certains des plus grands acteurs du secteur technologique, il s'est longtemps concentré sur les petites entreprises qui n'auraient autrement pas les moyens de se protéger contre les poursuites. Pour sa dernière campagne d'adhésion, l'OIN a cependant déplacé son attention vers les grands de l'industrie, comme Facebook, par exemple, gros utilisateur de Linux dans ses centres de calcul. Keith Bergelt prédit qu'avec le temps, des entreprises comme IBM et HP finiront par modifier leur stratégie relative aux brevets, qu'elles déposeront moins de demandes, mais se concentreront davantage sur celles qui protègent les inventions fondamentales et peuvent servir ensuite à les défendre contre d'éventuelles poursuites judiciaires.
Annuels TCS 2010/2011 : Un environnement économique dynamique
La SSII indienne Tata Consultancy Services publie ses résultats annuels (exprimés en dollars US), son exercice fiscal s'est achevé au 31 mars dernier. Le chiffre d'affaires se monte à 8,2 milliards de dollars US en hausse de 29,1%. Le bénéfice net s'élève à 1,9 milliards en progression de 31,1%, le bénéfice opérationnel étant de 2,3 milliards, en hausse de 35,5%. La marge nette progresse de 23,3%.
Le CEO N. Chandrasekaran explique que l'environnement économique continue d'être dynamique. « Notre organisation agile avec notre stratégie orientée uniquement sur les services et les solutions à forte valeur ajoutée nous donne une excellente plateforme pour soutenir la croissance. Nous continuons d'investir dans les technologies de nouvelle génération comme la mobilité, l'analyse, les médias sociaux et les solutions de développement durable ». Tous les secteurs verticaux ont retrouvé la croissance annonce la société.
Oodrive soutenu par le fonds Time Investors
Le fonds Time Investors (dirigé par Henri de Bodinat) investit dans un acteur français du SaaS : Oodrive. Deux tranches d'investissements vont être mobilisées, l'une de 3,5 millions d'euros (ME), l'autre de 4 ME.
Fondé il y a dix ans, Oodrive atteint en 2010 les 18 ME de CA avec une spécialisation, le SaaS sur la gestion de fichiers. Oodrive avait déjà réalisé une levée de fonds en 2007, d'un montant de 4 ME, auprès d'Iris Capital. Sa solution AdBackup en télésauvegarde est distribuée en indirect par un réseau d'un millier de partenaires.
Une bonne performance de la BI en 2010 selon Gartner
Le chiffre d'affaires du segment « analyse et gestion de performance » a atteint 10,5 milliards de dollars, au plan mondial, en 2010, note le cabinet Gartner. Une progression de 13,4% par rapport à l'année précédente.
« En 2010, la résurgence des plans de relance, l'amélioration générale de la macro-économie, et le lancement de nouveaux produits ont contribué à une flambée des dépenses de logiciels de BI,» estime Dan Sommer, analyste principal au Gartner. « Les dépenses BI ont dépassé de loin la croissance globale du budget IT, ce sera le cas pour plusieurs années, et il est clair que la BI continue d'être une technologie au centre des initiatives dans les entreprises. Quant aux acteurs du marché, ils déploient de manière agressive leurs capacités dans ce domaine. La croissance est tout autant due au push des fournisseurs qu'à la pression de la demande. »
Les 4 « grands », détiennent 59% du marché
Les quatre grands prestataires, SAP, Oracle, IBM et Microsoft, ont continué à consolider le marché, détenant 59 pour cent des parts. Dans la plate-forme de BI et CPM, ils « raflent » près de deux tiers des parts de marché, tandis que, dans les applications analytiques, SAS domine. Les utilisateurs veulent être sûrs de ce qu'ils achètent, ils veulent des fonctionnalités spécifiques et la convivialité qui répondent à leurs besoins.
SAP est donc toujours premier avec 22,9% de parts de marché et 16,8% de progression, Oracle suit avec 15,6% des parts et 21,9% de hausse, SAS, troisième, affiche 13,2% de parts de marché et 4,7% de hausse, IBM détient 11,6% du marché avec 7,6% de progression, Microsoft, enfin, occupe 8,7% du marché, en hausse de 23,6%.
Les ventes de PC malmenées en Europe selon IDC
Le marché des PC en EMEA (Europe de l'Ouest, de l'Est et centrale, Moyen-Orient et Afrique) a donc diminué de 9,6% avec 24,1 millions d'unités vendues. La partie Europe de l'ouest est même en recul de 17,5%. L'Europe de l'Est et centrale en revanche progresse de 5,5%, le Moyen-Orient et l'Afrique de 6,3%. Comme pour l'étude mondiale, IDC remarque que le marché entreprise se porte mieux que le marché des particuliers. Jusqu'alors, c'était l'inverse.
Cette contraction du marché était attendue, mais la trop faible demande n'a pas permis d'absorber les stocks (accumulés au 4ème trimestre 2010) provoquant une baisse plus forte que prévu. La faible demande chez les particuliers est la cause principale de la baisse globale enregistrée sur le trimestre. Ils se sont également tournés vers les smartphones et les tablettes plus que vers les PC. Cette attitude attentiste ne devrait pas durer selon IDC, et le PC redeviendra le premier équipement à la maison.
Des PME encore prudentes
Le marché entreprise se porte mieux au 1er trimestre, tiré par le renouvellement entamé dans plusieurs pays. Mais les conditions économiques continuent d'affecter le niveau de la demande dans les PME, les rendant prudentes en termes d'investissements.
Côté constructeurs, l'étude IDC n'apporte pas de bouleversements, la hiérarchie reste stable, en revanche chaque acteur réalise des performances variables. HP toujours n°1 (21,1% de parts de marché), malgré une baisse de 8,4% résiste en entreprise mais fléchit chez les particuliers. Acer (18,7% des parts) est durement touché par un problème de stocks et par le ralentissement de la demande, d'où les -25% affichés. Dell (9,7%) est également affecté mais plus modérément, -7,4%, Asus (7,9%) est en baisse à -8,4%. Seul le cinquième s'en sort, Samsung (4,5%) affiche +25,6%.
Trimestriels EMC : Un peu plus près des nuages...
EMC a présenté les résultats du 1er trimestre 2011 et on peut constater que la stratégie du géant du stockage est la bonne. Le chiffre d'affaires progresse de 18% à 4,6 milliards de dollars et le bénéfice net croît encore plus rapidement (+28%) pour atteindre 477 millions de dollars, un free cash-flow pour ce trimestre de 1,1 milliard de dollars. Pour expliquer ces bons résultats, EMC insiste sur les bonnes performances de certaines régions comme l'Europe et la zone Asie. Son coeur de métier reste très solide, l'activité stockage a augmenté de 16% et son offre Symmetrix a progressé de 25%. Le constructeur indique aussi la bonne tenue de sa dernière acquisition dans le domaine du stockage Isilon. Le groupe confirme donc ses prévisions pour le prochain trimestre. Sur l'exercice 2011, EMC table sur un chiffre d'affaires de 20 milliards de dollars et un bénéfice net de 2,5 milliards de dollars. Joe Tucci, CEO d'EMC met l'accent sur deux axes stratégiques, le cloud computing et les big data.
VMware à la fête aussi
La filiale, spécialiste des solutions de virtualisation a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 33%, à 844 millions de dollars. Le bénéfice net pour ce premier trimestre atteint 126 millions de dollars contre 78 millions en 2010. Les revenus de l'éditeur sont portés par les ventes de licences qui ont progressé de 34% à 419 millions de dollars, ainsi que de l'activité support et maintenance à 364 millions de dollars en croissance de +36%. Les prévisions pour le deuxième trimestre sont donc au beau fixe, un CA compris entre 860 et 880 millions de dollars.
Illustration: Joe Tucci
Crédit Photo: EMC
(...)(21/04/2011 17:04:07)Trimestriels Apple : des ventes de portables en hausse de 59%
Si Apple a explosé les compteurs avec ses ventes d'iPhone sur le premier trimestre 2011 (atteignant avec son smartphone presque 50% de son chiffre d'affaires sur la période), il a en revanche enregistré une baisse sur ses livraisons d'iPad, en partie causée par ses difficultés à honorer les commandes sur l'iPad 2. Sur les trois derniers mois, 4,7 millions de ces tablettes numériques ont été commercialisées, soit une baisse de 36% par rapport au trimestre précédent. Des chiffres bien en deçà de ce que les analystes avaient anticipé, notent nos confrères de Computerworld en citant par exemple les projections de Brian Marshall, du cabinet de conseil en investissement Gleacher & Co, qui misait sur 5,3 millions d'exemplaires d'iPad vendus sur ce trimestre. La plupart des autres analystes avaient été encore plus optimistes, certains estimant qu'Apple pourrait vendre jusqu'à 8 millions de tablettes. « Clairement, la demande pour l'iPad 2 a été bien plus importante que ce à quoi Apple s'attendait », confirme Brian Marshall, commentant les problèmes continus que le constructeur rencontre pour satisfaire la demande.
Le constructeur n'a pas souhaité donner de chiffres sur les ventes de l'iPad 2 qui a été lancé le mois dernier, mais son directeur financier, Peter Oppenheimer, a indiqué qu'Apple aurait pu en vendre davantage s'il les avait eues. « Nous avons vendu tous les iPad 2 que nous avons pu fabriquer », a-t-il ajouté. Quant au directeur général, Tim Cook (en photo), il a déclaré que la demande pour l'iPad 2 était « sidérante » et que les commandes s'entassaient dans des proportions incroyables. Actuellement, le temps d'attente entre la commande et la livraison va de une à deux semaines sur le site d'Apple.
Des problèmes de transition sur l'iPad 2
Tim Cook a affirmé qu'Apple travaillait d'arrache-pied pour satisfaire les commandes, mais il a refusé de dire quand il pensait qu'il y aurait suffisamment de tablettes. « J'ai confiance [dans notre capacité] à fabriquer une grande quantité d'iPads au cours de ce trimestre, mais je ne sais pas quand nous pourrons satisfaire la demande », a-t-il dit. Pour sa part, Brian Marshall, de Gleacher & Co, pense qu'Apple résoudra rapidement le problème d'approvisionnement, peut-être d'ici la fin du trimestre en cours.
Pendant la séance de questions/réponses suivant l'annonce des résultats financiers, Tom Cook s'est vu demander pourquoi Apple, qui avait déjà vendu 7,3 millions de la première génération de la tablette sur les trois derniers mois de 2010, n'avait pas été capable de faire face à la demande pour l'iPad 2. S'est-il agi d'une erreur de prévisions, a demandé un analyste ? « La transition entre les produits n'est jamais simple, a répondu Tim Cook. Et rappelez-vous, nous devons donner des quantités aux fabricants de très nombreuses semaines à l'avance ».
Pour Brian Marshall, la réponse semble cohérente. « Je pense effectivement qu'il s'agit d'un problème de transition, juge l'analyste financier interrogé par nos confrères de Computerworld. L'iPad 2 est 33% plus léger et 15% plus fin. Il n'est pas facile à fabriquer ». Ezra Gottheil, du cabinet Technology Business Research, ne croit pas non plus à une erreur sur les prévisions. « Quand les gens font la queue pour un nouveau produit, je ne vois pas pourquoi on ferait capoter les choses », estime-t-il en rappelant que si Apple a plusieurs années d'expérience dans la prévision des ventes d'iPhones -et une capacité à produire dans les bonnes proportions- il n'a qu'un an de recul sur l'iPad. « Je dirais plutôt qu'Apple a fait une faveur à ses clients en leur disant : 'au fait, il va bientôt y en avoir un autre, encore mieux, qui va sortir' ». Il rappelle qu'Apple a annoncé en février qu'il allait démarrer les livraisons de l'iPad 2 le mois suivant.
3,76 millions de Mac vendus en trois mois
En dehors des iPhones et des iPads, Apple a vendu 3,76 millions de Mac entre janvier et fin mars 2011, soit moins qu'au quatrième 2010 mais plus que l'an dernier à même époque (+28%). C'est d'ailleurs le premier trimestre sur les six derniers que le constructeur n'a pas réalisé de ventes record sur sa gamme Mac. En revanche, c'est le 20e trimestre consécutif qu'il bat le taux croissance moyenne de l'industrie informatique. La semaine dernière, IDC et Gartner ont estimé que les ventes globales de cette industrie s'étaient réduites (pour l'un, de 3,2%, pour l'autre, de 1,1%).
Illustration : Tim Cook, directeur général d'Apple (source : D.R.)[[page]]
Le directeur financier d'Apple, Peter Oppenheimer, a expliqué ces performances par les très bonnes ventes qui se poursuivaient sur le MacBook Air, lancé en 2010, et par une reprise des livraisons sur la ligne MacBook Pro, renouvelée en février. Apple a écoulé 2,8 millions d'ordinateurs portables sur le dernier trimestre, soit une augmentation de 53% en volume comparé au premier trimestre 2010, et de 59% en valeur (le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,5 milliards de dollars), mais une baisse de 5% par rapport aux ventes réalisées entre octobre et décembre. Quant aux livraisons sur ses ordinateurs de bureau, elles ont reculé de 12% en volume par rapport à l'an dernier, mais de 6% seulement en valeur, à 1,44 milliard de dollars.
Android est trop fragmenté et Samsung dépasse les bornes
Le PDG d'Apple, Steve Jobs, qui est en arrêt maladie depuis janvier, n'a pas participé à la conférence téléphonique d'annonce des résultats. En son absence, c'est Peter Oppenheimer qui s'en est pris à Android, le système d'exploitation de Google. « Les utilisateurs apprécient qu'Apple prenne l'entière responsabilité [de sa plateforme], a-t-il déclaré après avoir critiqué la « fragmentation » d'Android, un terme utilisé par Apple pour décrire les multiples versions de l'OS sur les terminaux de nombreux constructeurs différents. « Android transforme les clients en intégrateurs de systèmes et je connais peu de clients qui veulent le devenir ».
« Ils ont dû cogiter pour trouver cette formule, s'amuse Ezra Gottheil en reconnaissant toutefois qu'Apple a raison de se soucier d'Android. « Google travaille vite pour améliorer les problèmes de jeunesse rencontrés sur Android. Apple ne va pas dominer seul le marché des smartphones, mais sa prise en charge de bout en bout va séduire une large partie du marché. »
Lors de la conférence téléphonique, Apple a répondu à quelques questions concernant le procès qu'il a récemment engagé contre Samsung, l'un de ses fournisseurs sur l'iPhone et sur le nouvel iPad 2. Les deux sociétés se sont toisées vendredi dernier quand Apple a engagé ses poursuites devant une cour de justice fédérale, alignant une dizaine de chefs d'accusation pour contrefaçon de brevets à l'encontre de Samsung, estimant que l'iPhone, l'iPad et l'iPod Touch ont été copiés au profit de la tablette Galaxy Tab et smartphones Galaxy. « Nous sommes les plus gros clients de Samsung, a reconnu Tim Cook, le directeur général d'Apple. Mais ils ont dépassé les bornes ».
A noter qu'Apple a vendu 9,02, millions de baladeurs iPod sur le dernier trimestre, soit 17% de moins que l'an dernier.
Pour le prochain trimestre, c'est-à-dire le troisième de son exercice fiscal, le constructeur californien prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 23 milliards de dollars et un bénéfice par action de 5,03 dollar. (...)
La justice américaine limite l'achat des brevets de Novell par Microsoft
Distributeur du système d'exploitation SUSE Linux, Novell a en effet accepté de modifier le contrat d'acquisition préalable selon lequel elle s'engageait à vendre ses brevets au Holding CPTN, un consortium d'entreprises dirigé par Microsoft, afin de se conformer aux demandes du Ministère de la Justice américain, « préoccupé de l'impact que cet accord pourrait avoir sur le logiciel Open Source. » L'accord avec le Department of Justice (DOJ) stipule que Microsoft doit revendre les brevets de Novell à Attachmate, qui doit fusionner avec Novell, selon une annonce faite en novembre dernier. Microsoft bénéficiera cependant d'une licence pour utiliser ces brevets et les brevets acquis par les trois autres partenaires du CPTN. « Novell n'a aucun commentaire à faire sur l'accord passé avec le ministère de la Justice, » a déclaré un porte-parole. De son côté, Microsoft n'a pas souhaité en dire davantage.
« L'accord conclus avec Novell et le CPTN permettant de modifier les conditions d'acquisition des brevets ne mettra pas fin à l'enquête que le ministère de la Justice mène sur la vente, » a déclaré le ministère de la Justice dans un communiqué à la presse. « Mais ces modifications permettront de faire aboutir la première phase de la transaction de 450 millions de dollars, » a précisé le DOJ. Le CPTN, propriété de Microsoft, Oracle, Apple et EMC, avait déposé au mois de novembre un dossier en vue d'acquérir 882 brevets de Novell. Le ministère de la Justice a estimé que cette vente, telle que envisagée initialement, aurait « entamé la capacité des logiciels open-source à être innovant et concurrentiels dans le middleware, la virtualisation, les serveurs, et le secteur des OS de bureau et mobiles. » Selon Sharis Pozen, vice-procureur général adjoint à la Division antitrust au ministère de la Justice, « les accords passés entre les parties suscitent des préoccupations quant aux effets immédiats sur la concurrence pouvant résulter de la cession des brevets de Novell. » Celui-ci a ajouté que « pour valoriser l'innovation et la concurrence, il était essentiel d'équilibrer les contraintes dictées par les lois antitrust en autorisant des transferts de brevet appropriés et en protégeant les droits sur les brevets. »
Un encadrement pour rassurer la communauté Open Source
Le CPTN avait prévu d'acquérir les brevets en deux étapes, profitant de la fusion annoncée entre Novell et Attachmate. Dans la première phase, le CPTN devait acquérir les brevets et les applications, et dans la seconde, le CPTN devait redistribuer les brevets à chacun de ses quatre partenaires. En vertu de l'entente passée avec le ministère de la Justice, EMC ne pourra acquérir les 33 brevets escomptés de Novell et les brevets d'applications relatifs à la virtualisation. « En outre, tous les brevets de Novell seront soumis à la licence publique GNU version 2 et à l'Open Invention Network (OIN) Licence, une licence importante de Linux, » a déclaré le ministère de la Justice. Par ailleurs, « le CPTN n'aura pas le droit de limiter le nombre de brevets disponibles sous licence OIN. L'accord interdit au CPTN et à ses partenaires d'influencer Novell ou Attachmate pour les inciter à modifier la liste des brevets disponibles sous licence OIN, » stipule spécifiquement l'accord conclus avec le DOJ.
« Il a fallu plusieurs semaine pour aboutir à cet accord, » a déclaré Florian Mueller, avocat spécialisé dans le domaine Open Source. Certains membres de cette communauté n'ont pas apprécié cet accord, mais l'avocat a minimisé l'impact de la vente des brevets. « Le contrat visant à acquérir les brevets de Novell avait attiré beaucoup d'attention, mais même l'accord original n'aurait pas eu un impact énorme en terme de concurrence, » a déclaré Florian Mueller. « De toute les façons, l'accord concerne un nombre innombrable de brevets logiciels. » Le contrat passé avec le ministère de la Justice semble indiquer que Microsoft était plus préoccupé de disposer des licences sur les brevets de Novell, plutôt que de devenir propriétaire des brevets eux-mêmes, » a ajouté l'avocat. « Microsoft dépose des milliers de demandes de brevets chaque année, et l'éditeur n'a pas besoin de quelques centaines de brevets Novell de plus pour étoffer son portefeuille, » conclut-il.
Nokia et Microsoft officialisent leur accord de partenariat
Nokia et Microsoft ont signé l'accord définitif, ce jeudi 21 avril, entérinant leur partenariat annoncé en février dernier. Pour le public, cela signifie que le constructeur finlandais va prochainement donner le jour à son premier smartphone fonctionnant sous Windows Phone. Et à terme, les deux sociétés dévoileront une plateforme commune.
Ce partenariat va déboucher pour les possesseurs de téléphones mobiles sous Windows Phone sur la mise à disposition de solutions de cartographies, de navigation et de géolocalisation développées par Nokia, à l'instar par exemple d'un Ovi Cartes. Microsoft, pour sa part, proposera notamment son moteur de recherche Bing aux utilisateurs Nokia.
Un magasin d'applications s'ouvrira prochainement, « sous la marque Nokia » mais « qui s'appuiera sur Windows Marketplace ». L'enjeu : permettre aux développeurs de publier et distribuer leurs applications pour Windows Phone, Symbian et Series 40, via un seul et même portail.
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