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(02/02/2010 09:00:07)

Stéphane Richard prend la direction opérationnelle de France Telecom

France Telecom aura attendu la soirée pour officialiser la nouvelle : Stéphane Richard prend les rênes de l'opérateur historique. Il passera le 1er mars du poste de directeur général délégué au poste de directeur général en charge de la gestion opérationnelle du groupe. Didier Lombard paie ainsi sa mauvaise gestion de la récente crise de confiance au sein de l'opérateur et de la vague de suicides de ses employés. Didier Lombard devait originellement céder son poste de PDG et ses responsabilités au printemps 2011. Pour réaliser ce passage de relais, les fonctions de PDG occupées jusqu'alors par Didier Lombard seront dissociées entre celles de président et celles de directeur général. Cette proposition sera faite officiellement au Conseil d'administration de l'entreprise du 24 février prochain, la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général étant effective à compter du 1er mars 2010. Stéphane Richard, actuel Directeur Général Délégué, deviendra Directeur Général, en charge de la gestion opérationnelle du Groupe. A ce titre, il aura notamment la responsabilité de mettre en oeuvre le nouveau projet industriel ainsi que le nouveau contrat social qui seront présentés prochainement. Didier Lombard se verra en tant que président chargé de la définition des orientations stratégiques et technologiques du Groupe, des domaines qui l'ont toujours passionné, bien avant qu'il ne devienne le patron de l'opérateur. Dans un entretien au Figaro en date du mardi 2 février, Didier Lombard analyse les événements de ces derniers mois. A propos de la série de suicides subis par l'entreprise, il admet qu'il "aurait certainement dû agir plus tôt", expliquant que la "relation très affective à l'entreprise explique pour partie les drames que nous avons connus." Quant à ses missions à court terme, il annonce qu'il s'"attachera à faire fonctionner le conseil d'administration. " Photo : Stéphane Richard, nouveau directeur général de France Télécom (D.R.) [[page]] Au passage, il rappelle que la lutte pour un opérateur télécoms se déroule au niveau des technologies, et que France Telecom a su prendre le virage de la voix sur IP qui n'était pas gagné d'avance. "Si nous avions fait de la résistance passive en nous cantonnant au réseau voix classique, les clients seraient partis ailleurs." Didier Lombard fixe également les lignes pour le nouvel opérateur : des réseaux puissants, évoquant au passage son débat à Davos avec Eric Schmidt, PDG de Google, dont il critique depuis des années la stratégie de "coucou" qui fait son business sur les coûteux réseaux des opérateurs. Dans la foulée du communiqué de France Telecom, l'association ADEAS (Association de Défense de l'Epargne et de l'Actionnariat Salarié) s'est engouffrée dans cette nouvelle situation afin de partir à la chasse de la rémunération de Didier Lombard qu'elle juge « injustifiable. ». Selon l'association, la rémunération de Didier Lombard désormais âgé de 68 ans, a été de 1,6 millions d'euros en 2009. L'ADEAS soutient l'arrivée de Stéphane Richard et rappelle que le personnel de France Telecom est le deuxième actionnaire de l'opérateur en possédant près de deux milliards d'euros en actions. Si cette association critique la politique «principalement financière menée par Didier Lombard » et avec qui le cours de l'action de l'opérateur « s'est effondré de 30% entre son arrivée et son départ, passant de plus de 24 € à 16,80 €. », elle reconnaît toutefois incidemment que les « dividendes servis permettent de maintenir une rentabilité acceptable pour les actionnaires » tout en critiquant le fait que ces dividendes « absorbent désormais la quasi-totalité du résultat, obérant d'autant les capacités d'investissement de l'entreprise. » Didier Lombard pour sa part, toujours dans l'entretien au Figaro veut retenir que lorsqu'il est "arrivé, France Télécom croulait sous sa dette. Cinq ans plus tard, l'entreprise est toujours là, leader sur tous ses marchés en France. France Télécom est le 7ème opérateur mondial, présent dans 32 pays. En 5 ans, nous avons gagné 50 millions de clients : 3 % des habitants de la planète sont clients chez nous. La dette a diminué de 30 % et nous dégageons l'un des meilleurs rendements du CAC 40". (...)

(02/02/2010 12:33:01)

L'éditeur DL Software rachète Juxta pour renforcer son pôle médical

Le Français DL Software (34,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008), éditeur de logiciels métiers pour les PME, rachète la société nancéenne Juxta qui a réalisé 4,2 M€ de chiffre d'affaires en 2009. Cette dernière qui développe des logiciels pour le monde paramédical : les opticiens, audioprothésistes et centres dentaires mutualistes. DL Software se renforce ainsi dans la santé, où il est déjà présent sur les logiciels laboratoires d'analyses médicales. « Notre stratégie consiste à acheter des éditeurs de logiciels de gestion dans un métier donné », nous explique Patrick Lemaire, directeur général délégué de DL Software. « Nous aidons chaque éditeur racheté à se développer, on garde la culture maison et les développements, on accélère le marketing et le commercial et on renforce la direction ». Le groupe assure 44% de son chiffre d'affaires par des activités récurrentes, maintenance et ASP, les services représentent 25%, de même que les licences. 6 à 7 % se font par les ventes de matériels. La société estime ainsi échapper aux soubresauts de la crise. « 2010 devrait être une bonne année, souligne Patrick Lemaire, avec des résultats à deux chiffres que ce soit pour la marge brute ou le résultat d'exploitation ». D'autres acquisitions sont prévues. (...)

(01/02/2010 17:50:22)

Annuels Informatica : l'éditeur clôt 2009 en beauté et rachète Siperian

A ce jour, Informatica ne peut que se féliciter de la politique de croissance externe qu'il mène depuis 2005 et qui vient cette fois de s'illustrer par le rachat de Siperian, éditeur d'une offre de MDM (Master data management, gestion des données de référence). Au gré de ses acquisitions - sur la qualité et le cycle de gestion des données, ou sur le traitement d'événements complexes -, l'éditeur américain a étendu son catalogue en restant focalisé sur l'intégration de données. Cette stratégie lui a permis de clore son dernier trimestre 2009 sur des ventes de licences en hausse de 25% (+9% sur l'année complète), à 71,55 M$ (contre 57,19 M$ au 4e trimestre 2008). Son activité services n'est pas en reste : elle progresse de 18% sur le trimestre, à 79,35 M$, soit un peu plus de 52% du chiffre d'affaires total qui s'élève à 150,89 M$ (+21%). Sur la période, l'éditeur dégage une marge opérationnelle de 23% et son bénéfice net s'élève à 25 M$ (+19%). Sur l'ensemble de l'exercice fiscal, le chiffre d'affaires et les ventes de licences ont respectivement progressé de 10% et 9% (la marge opérationnelle représente 18% des revenus). Des projets de MDM jusque-là menés en partenariat En ce début d'exercice, l'éditeur américain a donc décidé d'étendre ses compétences vers la gestion des données de référence, un terrain sur lequel il avait préféré jusque-là travailler en partenariat avec d'autres acteurs, en particulier avec le Français Orchestra Networks. A noter que cette annonce intervient quelques jours après la présentation de l'offre de MDM d'un autre spécialiste de l'intégration de données, Talend (français lui aussi), qui se pose en concurrent d'Informatica, avec des offres en Open Source. Les autres concurrents de l'Américain ne sont autres que les grands acteurs généralistes, comme IBM et Oracle (qui vient d'acquérir Silver Creek Systems, un spécialiste du nettoyage de données). Et Microsoft fera bientôt son entrée sur le marché, avec ses Master data services inclus dans la prochaine version de SQL Server. « La stratégie d'Informatica consiste à construire pour l'entreprise une offre de gestion globale des données, rappelle Didier Guyomarc'h, directeur général d'Informatica France et vice-président des ventes pour l'Europe du Sud. Et de rappeler la prise en compte des données non structurées, la validation d'identité en mode temps réel, ou encore la synchronisation avec les plateformes situées au-delà du pare-feu de l'entreprise (notamment si cette dernière recourt au BPO, par exemple en externalisant ses fonctions Achat ou RH). « Jusqu'à présent, nous étions à la marge des projets de MDM. Mais dans tous ceux où nous étions retenus pour nos outils de gestion de la qualité des données, on nous demandait pourquoi nous n'avions pas d'offres en propre pour gérer les données de référence ». [[page]] D'ici fin mars ou début avril, la solution de Siperian sera disponible au catalogue d'Informatica sous forme de brique, indique le dirigeant français. En Europe, cette solution de MDM n'était vraiment présente qu'en Angleterre. Des formations techniques sont donc planifiées sur le produit pour les forces commerciales avant-vente, notamment en France. « La philosophie de l'offre est proche de celle d'Orchestra Networks, ajoute toutefois Didier Guyomarc'h, et nos équipes avant-vente ont déjà acquis une bonne compréhension de la typologie de projets et des mécanismes du MDM.» Aujourd'hui, si les projets de Business Intelligence représentent toujours 50% du chiffre d'affaires d'Informatica, 30% sont désormais générés par les logiciels de gestion de la qualité des données. « En France, l'an dernier, un certain nombre de clients ont mis en place un référentiel en utilisant ces outils », confirme Didier Guyomarc'h en citant en exemple Conforama, Printemps et Monoprix. Les 20% restants du chiffre d'affaires sont réalisés par l'éditeur « avec les autres composantes de l'intégration de données, en complément de la BI », dans le cadre de projets « de migration, de consolidation et de synchronisation de données », explique le directeur d'Informatica France en citant aussi les échanges B-to-B, ainsi que le recours aux fonctions de 'capture des modifications' (change data capture) ou d'anonymisation des données, ou encore les modules Temps réel et Haute disponibilité. Parmi les clients gagnés sur des projets décisionnels en France en 2009 figurent le CNRS et System U. En tout, la filiale a gagné douze nouveaux clients sur l'année (dont Meetic, Aviva et Maïf). Elle en compte 180 au total. (...)

(01/02/2010 17:36:51)

Le Gartner contredit par IDC sur le marché mondial des mobiles 2009

Il s'est vendu 1,13 milliard de téléphones mobiles dans le monde en 2009 selon le cabinet IDC. Une baisse de 5,2% par rapport à 2008 (1,19 milliard d'unités vendues). IDC est plus pessimiste que son grand rival, le Gartner. Ce dernier évaluait ce marché 2009 à 1,21 milliard d'unités vendues, contre 1,22 en 2008, soit une quasi stagnation. Pour le seul 4ème trimestre, ce marché a progressé de 11,3%, par rapport au 4ème trimestre 2008. Il restait sur 5 trimestres consécutifs de baisse. Les Etats-Unis et la région Asie-Pacifique forment l'essentiel de cette progression trimestrielle. Les smartphones ont permis de profiter d'une croissance traditionnellement forte au 4ème trimestre. Pour 2010, IDC prévoit une reprise basée sur le renouveau économique global et l'intérêt des consommateurs pour les mobiles en général, les écrans tactiles et les appareils de convergence en particulier. LG et Samsung se taillent la part du lion sur le marché des mobiles basics En Europe, IDC observe un rebond par rapport au 4ème trimestre 2008, mais aussi de manière séquentielle par rapport au 3ème trimestre 2009. Plusieurs constructeurs se distinguent sur le vieux continent : LG Electronics et Samsung tirent le marché sur les mobiles traditionnels, Apple et Nokia sur les appareils convergents. Par constructeurs, le classement est édifiant. Nokia, toujours n°1 perd 7,8% de parts de marché avec 38,3% des parts (431,8 millions d'appareils vendus), contre 39,4% (468,4 millions d'appareils vendus). Ses deux poursuivants sont nettement à la hausse. Le n°2 Samsung progresse de 15,6%, il occupe désormais 20,1% du marché (227,2 millions d'appareils vendus) contre 16,5% en 2008 (196,6 millions d'appareils vendus). LG, troisième, s'offre une progression de 17%, il occupe 10,5% des parts (117,9 millions d'appareils vendus) contre 8,5% (100,8). Derrière, c'est la chute brutale. Sony Ericsson affiche -40,9%. Il occupe 5,1% des parts (57,1 millions de ventes) contre 8,1% (96,6). Motorola fait pire : 44,9% de baisse. L'américain se situe à 4,9% des parts (55,2 millions d'appareils vendus) contre 8,4% (100,1). Sony Ericsson affiche son 6è trimestre de pertes, Motorola son 12 è trimestre consécutif négatif. (...)

(01/02/2010 14:57:31)

Trimestriels CA : le nouveau PDG souligne l'accent mis sur le cloud computing

Le tout nouveau PDG de CA, William McCracken, s'est déclaré satisfait du troisième trimestre fiscal de son groupe qui affiche un chiffre d'affaires de 1,128 Md$, en augmentation de 8% par rapport aux trois derniers mois de 2008. Le bénéfice net (Gaap) de l'éditeur américain a progressé de 24% à 257 M$ et la société a gagné un point sur sa marge opérationnelle (Gaap) qui s'élève à 31% du chiffre d'affaires. William McCracken a notamment rappelé que les tout derniers rachats de CA, NetQoS et Oblicore, ont été faits dans des secteurs (supervision de la performance réseau et gestion des SLA) qui lui permettent de renforcer ses offres de cloud computing. Au poste de PDG, il succède à John Swainson, qui avait annoncé son départ à la retraite en septembre dernier. Depuis cette date, il occupait déjà les fonctions de président exécutif de la société dont il a rejoint le conseil d'administration en 2005. Il avait auparavant passé 36 ans chez IBM. Sur son troisième trimestre, CA souligne la demande importante enregistrée sur sa gamme de produits « Mainframe 2.0 », ainsi dénommée pour marquer la volonté du fournisseur de simplifier l'administration des grands systèmes. Sur la période, la société dit avoir également répondu à une forte demande sur ses offres de gestion des identités et des accès sécurisés, sur sa gamme CA Wily de gestion de la performance applicative, ainsi que sur ses offres de gestion de projets fournies en ligne, CA Clarity. Pour l'ensemble de l'exercice 2010, la société prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 4,3 et 4,4 Md$, soit une augmentation de 2 à 4% par rapport à l'exercice précédent. (...)

(29/01/2010 15:57:57)

Annuels Nokia : une année 2009 sauvée par les ventes de mobiles

( Source EuroTMT ) Nokia a réservé une sacrée surprise aux analystes. En difficulté sur le marché de la téléphonie mobile, notamment en raison de l'accroissement de la concurrence sur le segment des smartphones, et plombé par les pertes de sa filiale Nokia Siemens Networks (équipementier pour les télécoms), le groupe finlandais a surpris les investisseurs en dévoilant des comptes trimestriels bien meilleurs que prévu. Reste que Nokia doit encore relever deux défis de taille : améliorer ses performances sur le marché des mobiles aux États-Unis et résister à la progression des dragons asiatiques. Dans un marché de la téléphonie mobile qu'il estime en hausse de 8 % sur l'année 2009, et qui aura vu 329 millions de terminaux vendus tous constructeurs confondus au quatrième trimestre 2009, Nokia annonce une progression de 17 % de ses ventes de mobiles. Il a commercialisé ainsi 126,9 millions d'unités (+17% par rapport à fin 2008). Qui plus est, cette bonne performance est à mettre au compte de sa gamme smartphones : 10,7 millions de séries N et E vendus, soit une hausse de 1,8 millions d'unités. Selon le groupe, il aurait regagné des parts de marché dans ce segment atteignant 40 %, contre 35 % de part de marché lors du trimestre précédent. Notamment grâce aux bonnes ventes du N97 mini selon Franscico Jeronimo, analyste chez IDC. Reste que le prix moyen des terminaux mobiles vendus s'élèvent à 63 €, soit une baisse de 8 € par rapport à l'an passé. Les analystes ont mésestimé la réactivité du finlandais Une évolution inattendue pour les analystes qui pronostiquaient tous une poursuite de la dégradation de ses positions dans les smartphones. En valeur, Nokia affiche une stabilité des revenus de sa division terminaux et services à 8,2 milliards d'euros. Mieux, le résultat opérationnel de cette branche est en progression de 14,9 % et atteint 1,2 milliard. En revanche, pour l'ensemble du groupe, le point noir demeure toujours Nokia Siemens Networks : la filiale spécialisée dans les équipements pour réseaux mobiles affiche une baisse de 16 % de ses revenus trimestriels à 3,6 milliards d'euros et un résultat opérationnel à peine positif (17 millions d'euros). Et l'avenir ne devrait guère être plus souriant. Dans une analyse récente sur le secteur des équipementiers télécoms, la Société Générale notait ainsi que 2009 avait été une année noire pour Nokia Siemens Networks, qui avait perdu à la fois des parts de marché et de l'argent. Pourtant, les chiffres du marché ne semblent pas aussi noirs que ne le disent les équipementiers occidentaux. Selon la Société Générale, la valeur totale à l'échelle de la planète des contrats conclus en 2009 dans la téléphonie mobile aura atteint 17,6 milliards de dollars, contre 14,1 milliards en 2008. [[page]] Cependant, une bonne partie (quelque 50 %) a été conclue en Chine, où les opérateurs mobile ont favorisé leurs équipementiers nationaux (Huawei et ZTE). Et pour la Société Générale, la stratégie affichée par la direction de Nokia Siemens Networks qui veut faire croître l'activité de l'entreprise ne peut passer que sur une baisse des prix pour s'aligner sur la concurrence des équipementiers chinois, mais aussi d'Ericsson. Ce qui pourrait se traduire par de nouvelles pertes pour l'équipementier. Cette situation est assez comparable à celle d'Alcatel-Lucent, qui aura réalisé pourtant un parcours apparemment meilleur en 2009. Le groupe franco-américain aurait gagné pour 2,2 milliards de contrats, en hausse de 60 % par rapport à 2008. Mais comme le note la Société Générale, cette hausse provient pour l'essentiel du contrat LTE (4ème génération mobile) conclu avec Verizon. En revanche, Alcatel-Lucent aurait une part de marché 3G inférieure à sa part de marché 2G. La question de l'avenir des deux équipementiers européens n'est donc toujours pas résolue. D'autant que même le leader Ericsson est menacé par la concurrence chinoise comme le montrent les nombreux tests LTE réalisés par Huawei auprès de bons clients du groupe suédois. Et des rumeurs circulent déjà dans l'industrie affirmant que Nokia pourrait vouloir se défaire de sa participation dans sa filiale commune avec Siemens. (...)

(28/01/2010 17:29:45)

Selon une étude Markess, le collaboratif atteindrait 7,8% de croissance en 2010

En France le marché du collaboratif en entreprises se montait à 860 millions d'euros en 2009, il atteindra le milliard en 2011. Le taux de croissance annuel moyen est de 7,8%. Ce marché est aux mains de multiples acteurs, principalement des éditeurs et des intégrateurs. Ce sont eux qui vont profiter de la croissance de ce marché. Les 200 responsables d'entreprises interrogés par Markess ont cité, dans 54% des cas, les éditeurs et, à 40%, les intégrateurs et les SSII. Ont également droit à plusieurs mentions : les cabinets conseil (32%), les hébergeurs (15%), les infogéreurs (8%), les opérateurs de télécoms (8%). Ces responsables ont également répondu à 80% qu'ils recourraient, pour les solutions de collaboration, à un prestataire externe. Ces prestataires viennent d'horizons et de métiers très différents. C'est la caractéristique de ce marché. On retrouve aussi bien « les poids lourds du marché » venus de l'office productivity » comme Microsoft et IBM que des éditeurs spécialisés. Parmi ces derniers, certains viennent de la gestion de contenu comme Alfresco, Jalios, Nuxeo. D'autres de la conférence à distance tels que Cisco, Genesys, Skype. La gestion de projets est présente avec des acteurs comme Augeo Software. Le monde de l'applaication sociale pointe le nez avec Bluekiwi. Le partage de fichiers est un autre grand acteur avec Oodrive. Sans oublier « les telcos » comme Orange business services. Ou des acteurs tels que EMC, Open Text présents à d'autres titres. « C'est une typologie d'acteurs qui devrait bouger dans les années à venir » note Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée du cabinet Markess en charge de la recherche. Quatre axes principaux sur ce marché L'autre changement à venir tient aux nouveaux besoins clients détectés ou à détecter. Markess classe le collaboratif selon quatre axes principaux : les échanges, les plannings projets, la présentation, les contenus. Pour chacun d'eux, le cabinet identifie les besoins actuels et ceux à venir. Pour les échanges, sont connus : la messagerie et les communications vocales, vont entrer en jeu : les fameux réseaux sociaux, la messagerie instantanée, la gestion de présence. Pour le deuxième axe, le planning des projets, l'agenda partagé est connu, la gestion proprement dite de projet va se mettre en place. Quant au troisième point, la présentation, il fait déjà intervenir : la présentation en ligne et la conférence à distance, vont prendre du poids : la conférence à distance et la conférence web. Enfin, sur le quatrième point, les contenus, si le partage de fichiers et de contenus est connu, les espaces collaboratifs, la création de contenus à plusieurs vont se mettre en place. Voilà pour l'aspect usages qui constitue autant d'argumentaires pour les intégrateurs. Markess note aussi des changements techniques à prendre en compte, en terme d'intégration évidemment, de sécurité, d'archivage, d'accès distant, de recherche avancée ou d'interactivité. Le collaboratif implique aussi d'autres modifications, situées moins dans l'informatique que dans l'organisation de l'entreprise. (...)

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