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(04/02/2010 17:10:49)
Oracle poursuit Rimini Street pour vol de propriété intellectuelle
Oracle a déposé plainte devant la Cour de Justice du Nevada contre le fournisseur de services de maintenance Rimini Street et son directeur général Seth Ravin, au motif que les parties ont commis un « vol massif de logiciels Oracle et de matériels de maintenance associés dans le cadre d'un 'business model' illégal. » Rimini Street, qui fournit un support pour les applications SAP et Oracle, fait valoir à ses clients, que grâce à ses services, ils pourront économiser jusqu'à 50% par rapport à un service identique proposé par l'éditeur d'origine. Sauf que, en s'adressant à un prestataire tiers, les clients ne peuvent plus bénéficier de la mise à jour de leurs produits. Certes, Rimini Street s'adresse à des sociétés satisfaites des systèmes existants, sans volonté de payer un support technique au prix imposé par l'éditeur, ou ne prévoyant pas d'investissements logiciels, du moins dans un avenir proche. Mais, selon la plainte d'Oracle, la société « se connecte régulièrement avec un mot de passe sur le serveur protégé du support technique d'Oracle en utilisant les informations d'identification de ses clients, puis télécharge les mises à jour logicielles et les documents de support matériel au mépris des droits de licence du client et de son contrat. » Le document reprenant la plainte indique encore que Rimini Street utilise un outil de recherche automatique pour télécharger un matériel, propriété d'Oracle « en totale violation avec les termes d'utilisation du site réservé au soutien technique d'Oracle. » Le « téléchargement massif » a même causé le plantage des bases de données du support technique d'Oracle, selon le document. Seth Ravin était déjà le fondateur de ToMorrowNow Or Seth Ravin, le fondateur de Rimini Street, n'est autre que le fondateur de TomorrowNow, société qui exerçait une semblable activité de maintenance sur les applications Oracle et fut un temps filiale de SAP. L'entreprise fournissait alors un support technique bon marché aux utilisateurs d'applications Oracle. En 2005, Ravin a quitté TomorroNow après sa vente à SAP. En 2007, Oracle portait déjà plainte contre SAP, accusant les salariés de TomorrowNow d'avoir téléchargé illégalement du matériel sur son système de support technique. Un procès est toujours en cours entre Oracle et SAP, véritable épine dans le pied de l'éditeur allemand. «Le modèle économique créé par Seth Ravin continue de fonctionner pleinement chez Rimini Street », indique la plainte. « C'est pour y mettre fin une bonne fois pour toutes qu'Oracle a décidé de porter cette action devant la justice. » Dans la plainte, Oracle met en avant le fait que ces actes commis par Rimini Street risquent de « causer un préjudice irréparable à Oracle, à ses employés, à ses clients, à ses actionnaires et à l'industrie en général.» Elle fait aussi état d'une violation de copyright, de fraude, de rupture de contrat, de concurrence déloyale, d'enrichissement injustifié et d'autres malversations par Rimini Street, et appelle des condamnations judiciaires et des dommages et intérêts. [[page]] Cette affaire discrédite aussi les compétences de Rimini. Selon les chefs d'accusation, la société « n'a pas la capacité de développement pour répondre aux engagements de support technique qu'elle vend à tout prix, en dessous même des 50% qu'elle affiche dans sa publicité. C'est en tout cas sans commune mesure avec les investissements consacrés par Oracle au développement de ses produits. » Dans un entretien, Seth Ravin a qualifié Rimini Street d'entreprise pionnière se battant pour offrir aux clients le meilleur choix, et a affirmé qu'il allait opposer une défense vigoureuse. « S'il faut en passer par là pour obtenir l'ouverture du marché du support technique, et bien nous sommes déterminés à nous battre pour cela, » a t-il ajouté. Les éditeurs tels qu'Oracle protègent les sources de revenus provenant de leurs services de maintenance. Celles-ci leur rapportent des profits non négligeables dans une période où la vente des licences logicielles ralentit. Rimini Street s'est visiblement employée à capturer, dans le marché du support technique, un certain nombre de clients à Oracle. Ainsi, selon un communiqué publié mardi par la société - le total de ses revenus n'a pas été divulgué - son chiffre d'affaires a presque triplé en 2009. Rimini Street affirme même compter parmi ses clients des sociétés figurant au classement Fortune 500. «Je ne suis pas surpris de voir qu'Oracle a décidé de prendre des mesures pour se protéger et ralentir le processus de défection de sa clientèle », a déclaré Seth Ravin. S'il a refusé de répondre en détails aux allégations de la plainte, il a tout de même déclaré : « Nous faisons ce que nos clients nous demandent, dans le respect des droits de leur licence. » Selon un observateur spécialisé, l'affaire pourrait avoir des impacts divers sur le secteur. « Je crains que cela ait un effet dissuasif sur ceux qui envisagent de faire appel à un fournisseur tiers pour la maintenance, au moins pour le moment », a déclaré Frank Scavo, directeur associé du cabinet de conseil IT Strativa et auteur du blog Enterprise System Spectator, contacté par e-mail. Mais Frank Scavo a entendu dire que l'équipe de juristes recrutés par Rimini Street était excellente et il pense que « l'entreprise s'était préparée à cette éventualité de longue date ». Si Rimini Street gagne contre Oracle, « cela créera une solide base juridique pour les fournisseurs de support technique en tierce partie," a déclaré le consultant. "A Oracle d'apprécier ce risque en portant l'affaire devant la justice. » (...)
(04/02/2010 16:35:24)Semestriels Cisco : embellie au 2e trimestre et belles perspectives pour le 3e
Cisco a redressé la barre sur son deuxième trimestre fiscal 2009-2010, clos le 23 janvier dernier. Le fournisseur américain, numéro un des solutions de réseaux, fait état sur la période d'un chiffre d'affaires de 9,8 milliards de dollars, en progression de 8% par rapport au 2e trimestre de l'exercice précédent (9,1 milliards). Son résultat net se monte à 1,9 milliard de dollars, en hausse de 23,2%. En chiffres Non-Gaap, Cisco publie un résultat net de 2,3 milliards de dollars, en hausse de 25,3%. La société disposait fin janvier d'une cagnotte de 39,6 Md$ en liquidités ou équivalents. Elle a achevé sur le trimestre l'acquisition de Scansafe et de ses solutions de sécurité en mode SaaS, ainsi que celle de Starent Networks, qui fournit aux opérateurs des solutions d'infrastructure pour réseaux mobiles en IP. Malgré tout, sur les six premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires accuse un recul de 3%, à 18,8 milliards de dollars, contre 19,4 Md$ sur la même période l'an dernier. Tassement aussi pour sur le bénéfice net Gaap semestriel par rapport à l'an dernier : 3,6 milliards contre 3,7 Md$ (en non-Gaap en revanche, il s'élève à 4,5 milliards de dollars contre 4,4 Md$). Il faut se rappeler que sur son premier trimestre fiscal 2010, Ciso avait enregistré une baisse de 12,7% de son chiffre d'affaires, à 9 Md$, et une chute de 18,8% de son bénéfice net, à 1,8 Md$. 2 000 à 3 000 embauches sur les 7 prochains mois Pour le trimestre en cours, le troisième de son exercice, Cisco s'attend à une hausse de son chiffre d'affaires comprise entre 23 et 26%. La société va d'ailleurs embaucher 2 à 3 000 personnes dans les 7 prochains mois. Elle avait licencié 1 500 personnes (sur un effectif mondial de 67 000 collaborateurs), il y a un an, pour faire face à la crise. Les commandes ont augmenté de 17% aux Etats-Unis, de 4% en Europe et de 10% en Asie-Pacifique. « Nous entrons dans la deuxième phase de la reprise économique » a commenté John Chambers le patron mondial de Cisco, "Nous sommes confiants dans notre stratégie agressive d'investissement opérée pendant la période de récession. Nous nous concentrons sur l'innovation, l'excellence opérationnelle et la productivité qui sont le moteur de notre dynamisme. Nous croyons être extrêmement bien placés, géographiquement, dans nos segments de clientèle et dans nos catégories de produits clés. » (...)
(04/02/2010 16:15:01)Certifications : quelles sont les plus rémunératrices ?
La revue américaine Certification Magazine a établi le palmarès mondial des salaires des spécialistes réseaux et systèmes en liaison avec leurs certifications IT (voir tableau). La revue a interrogé plus de 40 000 professionnels dans plus de 150 pays. Même un Nord Coréen a participé à l'enquête. Les américains représentent toutefois la plus importante participation avec 7130 sondés. Au final, la plus lucrative des certifications est la BCNE de Brocade. Brocade, le leader mondial du Fibre Channel et spécialiste des salles informatiques, délivre la certification la mieux rémunérée de toute la planète : la Brocade Certified Network Engineer (BCNE). Le salaire d'un tel spécialiste est évalué à 146 250 $. De même, Brocade propose la troisième certification la mieux rémunérée, le Brocade Certified SAN Manager (BCSM) avec un niveau de salaire de 136 020 $, ainsi que la 4ème certification, la Brocade Certified Fabric Designer (BCFD) avec 134 100 $. Quant à la certification de Cisco, la Cisco Certified Internetwork Expert (CCIE R&S) , elle arrive seulement à la 10ème place avec 120 130 $. Sinon, le salaire moyen, d'un Juniper Networks Certified Internet Associate - Enterprise Routing (JNCIA-ER) est de 95 980 $. Enfin, la spécialisation dans le secteur de la sécurité a permis en 2009 de doper son salaire, puisque ce domaine réunit le plus de professionnels IT dont les revenus dépassent 200 000 $. En particulier, la certification par la "secte" des CISSP (Certified Information Systems Security Professional) montre des rémunérations dans le haut du panier. Le positionnement des experts en sécurité n'a toutefois pas cessé de changer ces dernières années. (...)
(04/02/2010 15:41:25)750 M d'euros pour le fonds d'aménagement numérique des territoires
La loi du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique avait entériné la proposition du Sénateur Pintat de créer un fonds d'aménagement numérique des territoires. Il restait à doter ce fonds, ce qui devrait être bientôt chose faite. Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'aménagement du territoire, a confié à « La Gazette des communes » que ce fonds recevrait une partie des deux milliards d'euros prévus dans l'Emprunt national pour accélérer le déploiement des infrastructures à très haut débit. Le ministre évoque un montant de 750 millions d'euros. La loi précise que les aides de ce fonds « ne peuvent être attribuées qu'à la réalisation d'infrastructures et de réseaux accessibles et ouverts » dans des conditions précisées par l'Arcep (autorité de régulation des communications électroniques et des postes), « après avis des associations représentant les collectivités territoriales et de l'Autorité de la concurrence et consultation des opérateurs de communications électroniques ». La gestion comptable et financière de ce fonds est assurée par la Caisse des dépôts et consignations. (...)
(04/02/2010 12:56:22)Le PDG de Sun Jonathan Schwartz annonce son départ par Twitter
Dans un « tweet » diffusé hier soir, mercredi 3 février, le PDG de Sun, Jonathan Schwartz, a annoncé son départ, explicitant sous la forme d'un haïku (forme poétique japonaise) que la crise financière a stoppé net trop de clients : « Financial crisis/Stalled too many customers/CEO no more ».
PDG de Sun depuis avril 2006, lorsqu'il remplaça à ce poste Scott McNealy, co-fondateur de la société, Jonathan Schwartz était déjà président de l'éditeur de Solaris et Java depuis 2004. La probabilité de son départ s'était précisée il y a plusieurs jours. Dans son dernier billet de blog, daté du 27 janvier, il suggérait à ceux que ses prochaines initiatives pourraient intéresser de le suivre sur Twitter, à l'adresse openjonathan. Il fut déjà l'un des premiers dirigeants d'une grande société à tenir son propre blog.
Larry Ellison, PDG fondateur d'Oracle, n'avait pas caché ces derniers temps, qu'il espérait que Jonathan Schwartz allait démissionner plutôt que de le voir jouer un rôle au sein de l'entité fusionnée Oracle/Sun.
Crédit photo : D.R.
Faut-il séparer infrastructures et services pour assurer l'avenir du très haut débit ?
(Source EuroTMT) Depuis 1998, pour justifier l'ouverture du marché des télécoms à la concurrence, un dogme a été imposé : la concurrence se fera par les infrastructures. Cela favorisera la création d'emplois (et la croissance économique) non seulement chez les opérateurs, mais aussi chez les équipementiers (sous-entendus européens). Comme tous les opérateurs historiques détenaient une infrastructure nationale couvrant l'ensemble des foyers et des entreprises, le cadre réglementaire mis en place obligeait ces anciens monopoles à ouvrir leurs réseaux pour faciliter le développement de la concurrence. Douze ans plus tard, en 2010, ce dogme a été largement contourné tant dans le fixe que dans le mobile. Et les effets annoncés n'ont pas été au rendez-vous. Il suffit pour s'en convaincre de constater l'état de délabrement de l'industrie high-tech européenne. Pour autant, le dogme de la concurrence par les infrastructures ne semble pas devoir être remis en cause. La Commission européenne a bien ajouté, à la caisse à outils des régulateurs nationaux, la possibilité d'organiser la séparation fonctionnelle de leur opérateur historique en séparant les « tuyaux » d'un coté et les applications transitant par ces tuyaux de l'autre, à l'image de la séparation réalisée entre la SNCF qui gère le trains et Réseau Ferré de France qui gère les voies. Mais les rares pays européens à l'avoir mise en oeuvre, l'ont réalisée pour soulager financièrement l'opérateur historique, à l'instar de la Grande-Bretagne avec BT. En fait, une grande majorité de pays ne considère pas ce remède comme devant être mis en oeuvre. Comme en France où le succès du dégroupage est considéré comme une preuve de la bonne santé du marché. Pourtant ce modèle a atteint ses limites et de nombreux arguments plaident en faveur de la séparation fonctionnelle. [[page]] La situation du haut débit en est un : si les opérateurs alternatifs couvraient, à la fin du troisième trimestre, 76% de la population, ce taux de pénétration est en grande partie à mettre au compte des investissements réalisés par les collectivités locales dans les réseaux de collecte, permettant aux opérateurs alternatifs d'accéder aux NRA (Noeuds de Raccordement d'Abonnés) de France Télécom. Autrement dit, sans les 3 milliards d'euros dépensés par les pouvoirs publics locaux, la concurrence serait dans un état embryonnaire. Deuxième problème dans le DSL : seulement deux-tiers des abonnés « dégroupables » ont accès au triple-play, l'autre tiers en étant exclu en raison d'un débit trop faible. Et ce tiers devra attendre l'arrivée du FTTH (si les réseaux en fibre optique arrivent, un jour, jusqu'à lui) pour y avoir accès, l'avis de l'Autorité de la Concurrence ayant quasiment coulé le projet de montée en débit préparé par l'Arcep. D'autre part, les scénarios de développement du très haut débit montrent aujourd'hui que la seule solution passe par une mutualisation des infrastructures. De même dans le haut débit mobile, des acteurs plaident en faveur de l'attribution de la bande 800 MHz à un seul acteur qui fournirait une offre de gros aux opérateurs mobiles. D'ailleurs de manière plus générale, dans la téléphonie mobile, l'heure est aux accords de partage d'infrastructures prouvant ainsi que la concurrence ne passe pas par la détention en propre d'un réseau, mais par les services et les contenus. Alors que le développement du très haut débit est présenté par le gouvernement comme une priorité, le cadre actuel est très insuffisant pour éviter une double fracture territoriale et sociale. Il serait donc peut-être temps d'ouvrir le dossier de la séparation fonctionnelle et d'étudier les conditions dans lesquelles elle pourrait être mise en oeuvre. (...)
(03/02/2010 16:11:25)Les défis de Stéphane Richard pour relancer France Télécom
( Source EuroTMT ) En obtenant les pleins pouvoirs à la tête de France Télécom, Stéphane Richard l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a pour principale mission de mettre fin définitivement à la crise sociale qui a frappé l'entreprise l'année dernière en la remobilisant. Si Stéphane Richard a su renouer les liens avec les salariés et leurs représentants depuis qu'il a pris la direction des activités françaises de l'opérateur en octobre dernier, la mission qui lui est confiée constitue un véritable défi qui risque de buter sur deux problèmes majeurs : l'incompatibilité du statut des salariés français majoritairement fonctionnaires avec les contraintes qui pèsent sur une entreprise privée cotée en bourse d'une part et, d'autre part, les contraintes concurrentielles et boursières qui limitent la marge de manoeuvre de l'opérateur. Sur le volet social, le problème remonte à 1995 quand le gouvernement Juppé (François Fillon était alors le ministre des télécoms) décida de transformer l'opérateur public en société de droit privé (en vue de sa privatisation) tout en acceptant de maintenir le statut de fonctionnaire des salariés. A l'époque France Télécom comptait près de 100 000 fonctionnaires. Mais avec la révolution technologique et l'arrivée de la concurrence, des « sureffectifs » sont apparus, alors que dans le même temps l'entreprise devait gérer la disparition de certains métiers et l'apparition ou la montée en puissance de nouveaux. Photo : Stéphane Richard aura les pleins pouvoirs à partir du 1er mars chez France Télécom. [[page]] Ne pouvant pas mettre en oeuvre des plans de suppression d'emplois compte tenu du statut des salariés, l'opérateur a utilisé des subterfuges pour faire maigrir ses effectifs (en 2008, l'opérateur comptait plus de 65 000 fonctionnaires sur un effectif total en France de plus de 100 000 salariés), débouchant sur la crise sociale de 2009. Or d'après des analystes, si France Télécom voulait aligner ses effectifs français sur ce qui se fait de mieux en Europe parmi les opérateurs historiques, il devrait les diviser au moins par deux. Cette réduction massive est évidemment impossible à mettre en oeuvre, mais en contrepartie l'opérateur tricolore voit sa capacité à réduire ses coûts être très limitée, dans un contexte où ses revenus sont sous pression. Deuxième problème : toute grand ambition industrielle va se heurter aux règles de la concurrence, comme le montre l'avis de l'Autorité de la concurrence concernant le projet de montée en débit de la sous-boucle locale. D'ailleurs, dans le FTTH, l'opérateur a fini par accepter de mutualiser ses infrastructures et ses investissements à venir dans les zones moyennement denses. Enfin, toute augmentation importante du niveau de ses investissements serait immédiatement sanctionnée par les analystes financiers, l'opérateur ayant alors du mal à respecter son objectif d'un free cash flow annuel de 8 milliards d'euros. Et toute baisse notable de ce free cash-flow l'amènerait aussi à revoir en baisse sa généreuse politique de rémunération des actionnaires. Une baisse que l'Etat, toujours principal actionnaire, ne verrait pas, non plus, d'un bon oeil. Dans cet environnement, la mise en oeuvre d'un grand plan re-mobilisateur est-elle encore possible ? (...)
(03/02/2010 11:22:34)Le marché des télécoms en 10 chiffres clefs
L'Arcep, le régulateur des télécoms a publié mardi son Observatoire sur le marché des communications électroniques en France au troisième trimestre 2009. Retour, en dix chiffres clés, sur la consommation des Français en matière de téléphonie mobile, téléphonie fixe et Internet. - 59,7 millions : c'est le nombre de cartes SIM pour mobile en service en France à la fin du 3ème trimestre 2009 (+5,8% par rapport à 2008), - 49,6 milliards de minutes : c'est le volume des appels fixe et mobile au 3ème trimestre 2009 (+1%), - 87 : c'est la moyenne de SMS envoyés par mois et par client de la téléphonie mobile. En tout cela donne 15,5 milliards de SMS envoyés rien que sur 3ème trimestre 2009, - 25 millions : ce sont les appels émis à destination des services de renseignements (-15,6%, décidément cette ouverture à la concurrence est un fiasco, couteux et générant la confusion chez le consommateur), - 15,4 millions : c'est le nombre des abonnés des réseaux mobiles 3G (+64,8% sur un an), - 1,8 million : ce sont les cartes SIM en circulation qui servent exclusivement à se connecter sur les réseaux 3G/3G+ depuis un terminal mobile de type netbook ou PC portable, l'internet mobile gagne du terrain, - 428 000 : c'est le nombre de numéros mobiles conservés lors d'une opération de portabilité lors du changement d'opérateur au 3ème trimestre 2009 (+120.000 en un an), la concurrence devient une réalité à petits pas, - 18,9 millions : c'est le nombre d'abonnements à l'Internet haut débit fixe en France(+10,2%), - 252 000 : c'est le nombre d'abonnés en France à l'Internet très haut débit (fibre optique et câble), - 8,1 millions : c'est le nombre d'abonnés à l'Internet par ADSL qui ont également la possibilité d'accéder à la télévision via leur ligne ADSL. (...)
(02/02/2010 17:22:34)Annuels Amazon : l'activité de cloud computing reste très diluée
Le site de vente en ligne Amazon a enregistré 42% de progression sur son chiffre d'affaires au quatrième trimestre 2009, engrangeant 9,52 milliards de dollars d'octobre à décembre. Sa marge opérationnelle (5% du chiffre d'affaires) a progressé de 75%, à 476 M$. Aux Etats-Unis (52% du chiffre d'affaires total), les achats de livres, CD, DVD ont représenté 42% de l'ensemble des ventes, contre 54% pour les autres produits vendus sur le site, dont l'électronique grand public. Quant aux autres activités d'Amazon, parmi lesquelles on trouve notamment les services de cloud computing (Amazon Web Services), elles tournent autour de 4% du chiffre d'affaires trimestriel total outre-Atlantique. Sur l'année entière, cela représente tout de même 550 M$. Cette proportion est plus réduite à l'international où ces 'autres' activités pèsent 0,8% chiffre d'affaires trimestriel et 0,9% sur l'année (103 M$). Sur le dernier trimestre, les ventes de produits (livres, CD, DVD, électronique...) ont davantage progressé à l'international -constitué des sites britannique, allemand, japonais, français et chinois- qu'en Amérique du Nord : +49%, à 4,53 Md$, contre +36%, à 4,761 Md$. Des millions de personnes possèdent maintenant des Kindle [lecteur de livres électroniques], s'est félicité Jeff Bezos, le PDG fondateur d'Amazon. Et les utilisateurs de Kindle lisent beaucoup. » Quand Amazon propose un livre sous ses deux versions, numérique et papier, il se vend six éditions électroniques pour dix versions classiques. La boutique américaine, Kindle Store, propose plus de 410 000 livres et les éditions de grands magazines et quotidiens tels que le New York Times et le Wall Street Journal, mais aussi Le Monde et The Times. Sur les douze mois de l'année 2009, Amazon a enregistré une augmentation de 28% de son chiffre d'affaires à 24,51 Md$. Sa marge opérationnelle a progressé de 34% à 1,13 Md$ (4,6% du CA) et son bénéfice net de 40% à 645 M$. La société prévoit un chiffre d'affaires situé entre 6,45 et 7 Md$ pour le premier trimestre 2010 (par rapport au premier trimestre 2009), soit une fourchette de 32 à 43% de progression. (...)
(02/02/2010 14:46:22)SAP propose la bêta publique de son outil collaboratif 12Sprints
L'objectif de l'éditeur est de proposer une « salle d'opérations » virtuelle ('war room') permettant aux collaborateurs d'une entreprise de résoudre des problèmes en temps réel, en mode collaboratif. Les utilisateurs disposent d'une série d'outils méthodologiques permettant d'établir « le pour et le contre » et de déterminer les options stratégiques les mieux adaptées à la situation. La matrice SWOT, par exemple, sert à lister les éléments positifs et négatifs, en distinguant ceux qui sont internes et ceux qui sont externes à l'entreprise. 
« Dans l'entreprise, on peut se sentir frustré d'être obligé d'utiliser certains outils », explique David Meyer, vice-president senior responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects. Selon lui, 12Sprints offre une approche totalement différente. « Nous voulons donner aux gens la possibilité de faire le meilleur travail possible quelle que soit la façon dont ils s'y prennent ». Cela implique qu'il soit possible de récupérer des données venant d'applications SAP, mais aussi de solutions de collaboration concurrentes telles que la plateforme Google Wave ou Microsoft SharePoint, et jusqu'à la feuille de calcul qui se trouve sur le poste de travail de l'utilisateur. SAP parie aussi que les clients vont vouloir intégrer 12Sprints avec ses logiciels décisionnels 'on-demand' [venant de BO], pour effectuer des analyses en ligne.
Les développeurs proposent des clients sous iPhone et Android
La disponibilité générale de 12Sprints, qui sera alors renommé, devrait intervenir peu de temps après le lancement de la bêta publique, selon David Meyer qui précise toutefois que, d'une certaine façon, la phase 'bêta' ne devrait jamais être close. SAP prévoit en effet de livrer des mises à jour mensuelles et certaines fonctions seront toujours en mode bêta, explique le responsable des technologies émergentes. SAP recueille des conseils venant des testeurs et l'outil facilite à ses utilisateurs l'ajout de suggestions en leur permettant aussi de noter les propositions faites par les autres. « L'idée générale, c'est d'apprendre en utilisant », conclut David Meyer. Il rapporte que les premiers pas de l'application ont suscité un vif intérêt. Un récent concours d'idées lancé auprès des développeurs a fait remonter de nombreuses propositions, souvent étonnantes, allant de clients sous iPhone et Android jusqu'à des intégrations poussées avec les ERP.
A l'autre bout de la chaîne, SAP travaille aussi sur des composants classiques, à installer en interne ('on-premise'), de 12Sprints qui permettraient aux utilisateurs d'interroger de façon sécurisée leurs différentes bases ou entrepôts de données au sein de leur entreprise. David Meyer n'a pas souhaité indiquer de date de disponibilité pour ces composants. (...)
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