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(09/02/2010 12:22:16)

Gouvernance SOA : Oracle rachète le spécialiste AmberPoint

Voilà déjà plusieurs mois que les analystes, Gartner en particulier, prévoyaient le rachat de l'éditeur AmberPoint, l'un des premiers à s'être spécialisé sur les solutions de gouvernance SOA (architecture orientée service). C'est Oracle qui se décide. La société de Larry Ellison, qui vient par ailleurs d'engager le processus d'intégration de Sun, a décidé d'ajouter à son offre Fusion Middleware, déjà bien fournie, l'offre de cette société californienne dirigée par John Hubinger et créée en 2001. Ce ne sont pas les premiers produits de gouvernance SOA qu'elle acquiert. En septembre 2008, Oracle avait mis la main sur ClearApp et ses solutions conçues pour gérer les performances des applications composites dans les architectures orientées services.

Les logiciels d'AmberPoint, présentés par leur acquéreur comme « très complémentaires » aux solutions dont il dispose déjà, vont donc s'ajouter au catalogue composé de la SOA Suite, de SOA Governance et d'Oracle Enterprise Manager. Elles permettront d'augmenter encore le contrôle et la gestion des performances des applications sensibles. Le rachat de la société devrait être effectif à la fin de ce premier semestre. Le montant de la transaction n'a pas été précisé. (...)

(09/02/2010 12:22:24)

Smartphones : 2010 va confirmer la percée d'Android et de WebOS

IDC complète son étude sur l'évolution du marché mondial des mobiles par un focus sur les smartphones. Un marché très dynamique, mais qui a quand même souffert en 2009. En volumes et dans le monde, il s'est vendu 174,2 millions d'unités contre 151,4 en 2008, soit une progression de 15,1%. Logiquement, l'année s'est terminée en trombe avec une croissance de 39% au 4ème trimestre (par rapport au même trimestre de 2008), le début de la reprise et les fêtes favorisent ce type de produits. Pour 2010, IDC prévoit une progression spectaculaire, en particulier avec la percée des nouveaux OS. « En 2009, Android de Google et Palm webOS ont fait leur « coming out » écrit Kevin Restivo, analyste senior chez IDC. En 2010 ce sera le tour de Symbian et de Windows de révéler leurs nouvelles versions. Ces nouveaux OS vont rejoindre, comme dynamique de marché, une bibliothèque d'applications mobiles de plus en plus fournie et une expérience utilisateurs de plus en plus pointue. Par constructeur, IDC livre ses chiffres et ses appréciations. Sur l'année, en volumes, Nokia reste n°1 avec 67,7 millions d'appareils vendus, 38,9% de parts de marché, 11,9% de progression. RIM-Blackberry suit, avec 34,5 millions d'unités vendues, 19,8% de parts de marché, 46,2% de progression. Apple est troisième en parts de marché, avec 14,4%, 25,1 millions d'appareils vendus, mais n°1 en progression avec +81,9%. Progressions plus faibles pour Motorola et HTC Les deux suivants alignent, par comparaison, des chiffres plus faibles. HTC se classe au 4ème rang, avec 8,1 millions d'unités vendues, 4 ,6% de parts de marché et 8% de progression. Samsung, 5ème, compte 5,7 millions de ventes, 3,3% de parts de marché, 5,6% de progression. Nokia reste leader incontesté commente IDC. Il apporte plus d'appareils à écran tactile comme les 5800, N97, N97 mini et 5530. RIM-Blackberry a lancé un haut de gamme Bold 9700, écran tactile compatible Storm 2 9550, et baissé ses prix sur les modèles populaires. Mention spéciale évidemment pour Apple qui a multiplié ses ventes par deux pratiquement par rapport au même trimestre de l'année précédente. La demande pour l'iPhone ne s'est même pas ralentie en été. Motorola, revient dans la course avec un modèle Android, lancé avant la fin de l'année. HTC insiste plutôt sur ses campagnes marketing et bénéficie du succès de ses modèles à écran tactile et sous Android. (...)

(08/02/2010 17:57:27)

Un outil pour créer des processus métiers sur Force.com

Salesforce.com ajoute à sa plateforme de développement dans le cloud (Force.com) un outil graphique de conception et de déploiement de processus métiers. Issu du récent rachat de la société britannique Informavores, Visual Process Manager se compose de quatre éléments. L'interface Process Designer, du type de celle que l'on utilise pour construire des organigrammes par glisser-déposer d'objets, permettra d'élaborer différents types de processus métiers : script d'appel d'un client pour le télévendeur, suivi d'une réclamation client, procédure de recouvrement d'une facture, gestion des contrats, etc. Process Simulator sera utilisé pour simuler les processus avant leur déploiement, afin de repérer et rectifier les conflits entre les actions. Real-time Process Engine est le moteur d'exécution. Enfin, Process Wizard Builder servira à développer des systèmes d'assistance pour guider l'utilisateur lors de l'exécution des processus. Ces derniers peuvent aussi être déroulés sur un site Web ouvert au public. L'outil est déjà disponible, au prix de 50 dollars par utilisateur et par mois pour les utilisateurs des éditions Enterprise et Unlimited de Salesforce.com. Sur Force.com, les développeurs disposent déjà du langage Apex et de l'environnement de conception d'interface utilisateurs, Visualforce. Avec la mise à disposition de Visual Process Manager, Salesforce cherche à accroître le nombre de personnes susceptibles de développer sur sa plateforme, estime China Martens, analyste du cabinet 451 Group. Selon elle, en se focalisant sur le langage Apex et sur des modèles de développement plus sophistiqués, lors du lancement de Force.com, l'éditeur n'a pas attiré une audience aussi large que ce qu'il espérait. « Les utilisateurs plus enclins à utiliser des outils de type 'pointer-cliquer' ne les ont pas vraiment rejoints ». (...)

(08/02/2010 17:12:00)

Le marché des logiciels et services ne repartira doucement que mi-2010, selon PAC

« Doucement » : c'est le mot choisi par Pierre Audoin Consultants (PAC) pour qualifier la reprise dans les logiciels et services en 2010. Un diagnostic bien étayé, puisque l'étude est mondiale, tous les bureaux de PAC dans le monde y sont associés. Le cabinet prévoit une croissance de 0,9% dans les logiciels et de 1% dans les services entre 2009 et 2010, à l'échelle mondiale. Les chiffres ont été respectivement de -3,8% et de -2,2% entre 2008 et 2009, et de +5,5% et de +4,9% entre 2007 et 2008. La profession s'habituait à ces 4 à 5% de croissance annuelle. « Mais 2009 fut une année de décroissance relativement importante » commente Frédéric Giron, directeur de la filière IT Services de PAC (*), « 2010 ne permettra pas de retrouver la croissance passée, le secteur reprendra des couleurs, mais son environnement économique restera toujours difficile. Nous sommes donc sur un scénario de reprise douce pour le second semestre 2010. En 2011, on devrait commencer à se rapprocher des 4 à 5% de croissance passés ». PAC anticipe +5% pour les logiciels et +4,4% pour les services entre 2010 et 2011. La pression restera forte sur les prix A quelques variantes près, ces tendances sont valables pour tous les pays développés. La France ne connaît pas de situation vraiment différente. Elle a été plutôt moins touchée que les pays comparables en 2009, mais pour autant ne reprendra pas plus rapidement. Les phénomènes qui expliquent la crise de 2009, dans les logiciels et services, et qui ont fait souffrir les SSII et les éditeurs, vont se prolonger. PAC parle délicatement d'une « optimisation » des budgets des entreprises clientes. En clair : « la préoccupation principale des clients reste la maîtrise de leurs coûts. Tous les moyens sont bons pour diminuer l'enveloppe budgétaire. L'idée c'est de continuer les projets avec des budgets plus serrés, de faire autant, avec moins ». Cette pression sur les prix sera donc toujours aussi forte pour les prestataires. Elle s'accompagne d'une diminution par les clients du nombre de leurs partenaires, d'interventions des directions achats, de nouvelles procédures dans l'élaboration des contrats, de pression sur les taux journaliers. Bref, à client inventif devrait répondre des prestataires également plus innovants. Ils doivent se montrer plus industriels dans leurs processus et trouver de nouvelles attitudes en clientèle, souligne PAC. Autre conséquence, la consolidation pourrait s'intensifier dans le secteur, surtout parmi les SSII de taille moyenne. (*) Il quitte cette direction pour rejoindre en Inde, Springboard Research un autre cabinet d'étude, partenaire de PAC, mais évoluant sur toute l'Asie. (...)

(08/02/2010 11:06:21)

Léo Apotheker quitte SAP, il est remplacé par deux co-PDG

Léo Apotheker quitte SAP. Il était passé seul aux commandes de l'éditeur allemand il y a moins d'un an, au printemps 2009, après avoir occupé le poste de co-PDG pendant treize mois aux côtés de Henning Kagermann, désormais à la retraite. Léo Apotheker a rejoint SAP en 1988 et dirigé de longues années la filiale française. Au fil des années, il a progressivement occupé des responsabilités de plus en plus importantes au sein des instances dirigeantes de l'éditeur. La nouvelle de sa démission est tombée brutalement, hier dimanche 7 février. Malgré tout, certains signes avant-coureurs avaient pu laisser entrevoir un prochain départ, d'autant que son mandat de dirigeant arrivait à échéance et devait être renouvelé. Il est remplacé par une direction de nouveau bicéphale, comme elle le fut longtemps, constituée cette fois de Bill McDermott (ci-dessous, à gauche), responsable des opérations, et Jim Hagemann Snabe (à droite), reponsable du développement produit.

Bill McDermott et Jim Snabe

Tous deux étaient déjà membres du conseil exécutif de SAP, auquel vient par ailleurs d'entrer le directeur technique (CTO), Vishal Sikka (ci-dessous).
Vishal Sikka
Le communiqué officiel précise que le Conseil de surveillance de la société a trouvé un accord avec l'actuel PDG pour ne pas prolonger son contrat en tant que membre du conseil exécutif de SAP. Sa démission comme PDG et membre du conseil exécutif prend effet immédiatement. Léo Apotheker a dirigé seul SAP pendant l'un des exercices fiscaux les plus rudes de l'éditeur. Assez fortement touché par la crise économique, SAP a enregistré un recul de 27% sur ses ventes de logiciels en 2009. Le fournisseur a également connu une période de conflit avec ses clients à la suite de l'augmentation de ses tarifs de maintenance et de l'instauration d'un contrat de support unique. Tout récemment, il avait fait machine arrière en proposant de nouveau le choix entre un contrat de maintenance Standard à 18% annuel du coût d'achat des licences, et le contrat étendue Enterprise Support, à 22%. La semaine dernière, SAP France avait déjà annoncé le départ de son PDG, Pascal Rialland, nommé à la direction générale d'Omer Telecom, après quatre années à la tête de la filiale française. Il est remplacé à son poste par Nicolas Sekkaki, jusque-là directeur général d'IBM France en charge de l'activité services. (...)

(05/02/2010 17:11:53)

MDM : Initiate Systems tombe dans l'escarcelle d'IBM

La gestion des données de référence (MDM, master data management) suscite décidément beaucoup d'intérêt en ce début d'année. IBM vient tout juste d'annoncer le rachat d'un spécialiste du secteur, Initiate Systems, quelques jours à peine après l'acquisition de Siperian par Informatica. Mi-janvier, c'est Talend, éditeur français de solutions en Open Source, qui présentait sa propre solution de MDM et indiquait à cette occasion avoir recruté un ancien collaborateur d'Initiate Systems pour en assurer la promotion. Oracle, de son côté, s'est récemment offert Silver Creek Systems, pour ses outils de nettoyage de données produits utilisés dans ce type de projet. Gérer les données de référence consiste à rassembler de façon cohérente dans un référentiel d'entreprise les informations (dédoublonnées et constamment mises à jour) sur les produits, les clients, les fournisseurs, etc. Parmi les points forts d'Initiate Systems, IBM souligne l'expertise acquise par l'éditeur sur les secteurs de la santé et de l'administration publique. Le rachat opéré par Big Blue était prévisible. Ray Wang, associé du cabinet de conseil Altimeter Group, l'avait pronostiqué il y a quelques jours à peine, en réaction à l'acquisition de Siperian par Informatica. Le consultant ajoute qu'IBM va devoir maintenant intégrer la technologie d'Initiate dans ses autres plateformes de MDM, celles-ci comprenant déjà des offres destinées à la gestion des données produits (PIM, Product information management) et à l'intégration des données clients (CDI, customer data integration). Le MDM devient une brique de base du SI Arvind Krishna, directeur général des activités Information Management Software chez IBM, considère de son côté que les projets de MDM peuvent suivre différents scénarios et s'attend à ce que les clients déploient en fin de compte plus d'une solution de MDM. Comme souvent chez IBM, le choix d'une solution devra donc suivre une longue phase de consulting afin de sélectionner l'offre appropriée. De nouvelles absorptions pourraient suivre sur ce marché, Ray Wang citant comme acquéreurs potentiels des sociétés telles qu'EMC, HP, SAP, Microsoft ou Oracle (la plupart disposant d'ailleurs déjà d'une offre). Parmi les spécialistes du MDM figurent notamment des acteurs comme Kalido, ou encore, en France, Orchestra Networks. Pour le consultant d'Altimeter Group, le MDM est en train de devenir une brique de base du système d'information, à un moment où les entreprises cherchent à rapprocher leurs données de celles qui sont gérées plus largement sur Internet. « S'il est question de relier un profil Twitter à un compte client, je vais avoir besoin d'outils s'apparentant à du MDM, cite-t-il en exemple. Cela devient important dès lors que l'entreprise s'ouvre aux outils de réseaux sociaux. » (...)

(05/02/2010 16:45:17)

Sybase s'offre le spécialiste du CEP Aleri

Acteur déjà bien implanté dans les marchés financiers, grâce à sa plateforme décisionnelle, Sybase vient de singulièrement renforcer son offre en mettant la main sur Aleri. Ce pionnier du secteur du CEP (Complex event processing, traitement des événements au fil de l'eau) s'appuie en effet sur cette technologie pour fournir des analyses en temps quasi-réel, qu'il s'agisse de renforcer la sécurité (en détectant des enchaînements d'actions indiquant possiblement des fraudes, par exemple) ou d'améliorer l'offre commerciale (en détectant des événements ciblant beaucoup plus finement les besoins et les opportunités). Dans le domaine du CEP, largement dominé par Tibco et Progress, Aleri fait jeu égal avec des IBM ou Oracle depuis qu'il a fusionné avec Coral8. Toutefois, il s'agit d'un rapprochement récent, qui avait enclenché un important processus de fusion et de rationalisation des offres. L'intégration dans l'offre de Sybase prolongera donc cette période délicate. L'assise de l'éditeur de bases de données rassurera au moins les clients sur la pérennité de l'offre et sur son support au niveau mondial. Après les rachats d'AptSoft par IBM et d'Apama par Progress, cette nouvelle acquisition laisse Streambase bien seul parmi les 'pure-players'. Ce que ce dernier s'est bien empressé de signaler sur son blog officiel, en précisant que lui au moins pouvait s'associer à n'importe quels middlewares et bases de données. (...)

(05/02/2010 12:38:05)

Très haut débit : les deux erreurs du gouvernement Fillon

( Source EuroTMT )Rendez-vous raté. Le lundi 18 janvier, le premier ministre François Fillon avait donné rendez-vous à Vélizy pour dévoiler le contenu du plan gouvernemental en matière de déploiement du très haut débit (THD) dans les zones moyennement et peu denses. Mis à part une annonce, déjà largement dévoilée le matin même dans Les Echos, d'un tarif social pour le haut débit, François Fillon n'a, en fait, rien annoncé de plus que ce que Nicolas Sarkozy avait déjà expliqué lors de la présentation du « grand emprunt national ». Comme on le savait, le fonds national pour la société numérique sera chargé de répartir les 2 milliards d'euros reçus au titre de l'aide à l'investissement dans les infrastructures pour le très haut débit. Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'économie numérique, cette somme devrait amener les opérateurs à investir quelque 6 à 7 milliards d'euros dans les cinq ans dans les zones moyennement denses. Ce montant peut paraître élevé, mais il est très faible par rapport aux besoins réels. Comme le rappelle régulièrement l'Avicca, l'Association des villes et des collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel, il faudrait en effet investir 30 milliards d'euros, dont dix milliards de subventions publiques pour généraliser le très haut débit fixe sur l'ensemble du territoire français. La « grande ambition » affichée par le gouvernement, qui ne cesse d'affirmer que la France doit rattraper son retard dans le très haut débit, est donc toute relative. De plus, si les réseaux à très haut débit sont appelés à devenir une infrastructure essentielle, ce que semblent considérer tous les experts, on ne peut pas dire que la stratégie mise en oeuvre par l'Etat soit la meilleure. C'est même à une accumulation d'erreurs que l'on assiste. [[page]] Première erreur : faire porter l'essentiel de l'effort sur les opérateurs et les collectivités territoriales. Les opérateurs, qui sont tous des sociétés privées cotées en bourse, ont, pour unique critère, de réaliser des investissements rentables. Ils vont donc se contenter, ce que personne ne peut leur reprocher, d'investir par eux-mêmes ou à plusieurs, dans les seules zones considérées comme rentables. Sans se priver d'encaisser au passage des subventions dont ils n'ont pas besoin puisqu'ils auraient de toute façon investi. Quant aux collectivités, elles sont prises entre deux feux. D'un côté, leurs administrés et les entreprises leur demandent d'accéder à cette infrastructure pour bénéficier des avantages de la société numérique, de l'autre côté, leurs finances sous contraintes les forcent à réduire leur dépenses. Sans oublier que ce sont les collectivités locales les moins riches, situées dans les zones « non rentables », qui auront à supporter en conséquence le plus gros effort financier. C'est la double peine pour ces dernières. Deuxième erreur : croire que les nouveaux réseaux mobiles à « très » haut débit (LTE ou Long Term Evolution) devraient permettre de couvrir les zones qui ne pourront pas être couvertes par la fibre optique et le FTTH. Or le seul critère de couverture mobile porte sur la population. Conséquence, généralement les zones blanches en haut et très haut débit fixes sont (et seront) les mêmes que les zones blanches mobiles ! On n'en sort pas. Certes, le gouvernement promet le lancement d'un satellite à très haut débit pour couvrir ces zones. Mais à quel prix pour l'abonné ? Aujourd'hui, les offres satellitaires complémentaires des accès en xDSL sont commercialisées à plus de 35 €, alors que l'abonné xDSL triple-play (dégroupé) ne paie que 29,90 €. Le risque est donc grand de voir la double fracture, territoriale et sociale, continuer à s'élargir durant la décennie qui vient. (...)

(04/02/2010 17:24:42)

Trimestriels Lenovo : Un chiffre d'affaires qui croît de 33% et des bénéfices

Le troisième trimestre fiscal de Lenovo, achevé le 31 décembre dernier, contraste avec le 3ème trimestre de l'exercice précédent. Il ya un an, le directeur général avait du démissionner après l'annonce des premières pertes en trois ans. Cette fois, Lenovo annonce un chiffre d'affaires (CA) trimestriel de 4,8 milliards de dollars US, en progression de 33%, et un profit opérationnel de 99 millions de dollars US, en croissance de 45%. La société engrange aussi un bénéfice net de 79,52 millions de dollars (contre une perte de 96,7 M$ au même trimestre de l'exercice précédent). Le constructeur enregistre ainsi son deuxième trimestre consécutif rentable depuis la restructuration intervenue il y a un an. Lenovo estime que ses ventes de PC ont augmenté en volume de 42% ce trimestre (par rapport au même trimestre de l'exercice précédent) alors que les ventes mondiales de PC, tous constructeurs confondus, ont progressé de 17%. Il estime enregistrer la plus forte progression parmi les fabricants de PC depuis l'intégration de la division spécialisée d'IBM. Par zones géographiques, Lenovo devient un spécialiste de la Chine et des pays émergents. En Chine, il conquiert 2,8% supplémentaires, compte désormais 33,5% de parts de marché et réalise 2,3 milliards de dollars US de chiffre d'affaires sur ce trimestre. La Chine représente 47% du CA de Lenovo. Sur les marchés « mûrs », les pays industrialisés, Lenovo réalise 1,7 milliard de dollars US de chiffra d'affaires. La progression est légère en Europe, mais forte sur l'Australie, le Japon et la Nouvelle Zélande. Les Etats-Unis, en revanche, enregistrent une légère décroissance. Sur les pays émergents, les ventes de Lenovo s'établissent à 857 millions de dollars US, soit 18% du chiffre d'affaires de l'entreprise. C'est la région où elle investit le plus, par ses nouveaux produits, l'amélioration de ses processus et la structuration d'un canal de ventes indirectes. (...)

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