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(09/12/2009 13:38:27)

Cinq associations territoriales en TIC créent une Charte de bonnes pratiques

Cinq associations territoriales axées sur les TIC se fédèrent : Loire-Numérique (sur le département de la Loire), RhoneAlley (sur les départements de la Drôme et de l'Ardèche), le pôle e-business sud-aquitain Adour, le PEBA (dans les Pyrénées Atlantique), Franche-Comté Interactive (dans la région du même nom) et le réSeau des Professionnels du Numérique, le SPN (en Poitou Charentes). Elles représentent 450 entreprises adhérentes, SSII, VARs, intégrateurs, cabinets conseils. Ces cinq associations ont signé entre elles une convention de partenariat afin de travailler sur des projets communs. Elles le font dans le cadre de France Clusters, qui regroupe une centaine de clusters économiques. D'autres associations territoriales de TIC pourraient les rejoindre, à condition d'être membre de France Clusters et de rassembler des prestataires (et non pas des utilisateurs ou des DSI). Clarifier les relations entre clients et prestataires de proximité Le premier chantier est celui des « bonnes pratiques ». Loire Numérique a déjà rédigé une Charte des bonnes pratiques en 2006. « L'idée remonte à 2002, après la crise, nous avons ressenti la nécessité de travailler sur ces sujets », souligne Brigitte Marandon, de Loire Numérique, l'association qui a piloté ce projet de regroupement. La Charte porte sur les pratiques commerciales. Elle comprend des règles et des conseils pour rédiger un cahier des charges, apporter une proposition, établir une commande, suivre le projet et le réaliser, facturer. Chaque point est rédigé de manière à clarifier les relations entre les clients et les prestataires et éviter à ces derniers toute tentation d'exagération. Cette Charte va être enrichie dans le cadre du groupe de travail des cinq clusters TIC. But de l'opération : développer une démarche de qualité parmi les prestataires TIC de proximité, ces TPE et PME qui couvrent la France, les valoriser et leur permettre d'en retirer un avantage compétitif. (...)

(08/12/2009 17:40:24)

IBM offre les services de Tivoli en ligne aux entreprises de taille moyenne

IBM a décidé de proposer les fonctions de Tivoli, sa solution d'administration de systèmes, sous la forme d'un service hébergé. Cette offre vise les entreprises qui pourraient être davantage tentées par une formule d'abonnement que par le déploiement du produit en interne. Tivoli Live Monitoring Services doit permettre à une équipe informatique de garder l'oeil sur 25 à 500 ressources IT (serveurs, systèmes d'exploitation, machines virtuelles et applications). Sur réception d'une alerte, ils seront avertis qu'une application montre des signes de faiblesse, qu'un serveur risque de manquer de mémoire ou qu'une page Web met un peu trop de temps à s'afficher. Le service Il existera en deux versions. La première a recours à des agents pour surveiller les systèmes d'exploitation, les machines virtuelles et les applications de type base de données ou serveur de messagerie (tels que Microsoft Exchange, par exemple). Elle revient à 58 dollars par mois pour chaque ressource surveillée. La deuxième offre ne comprend pas d'agents. Sa tarification démarre à 44 dollars par ressources et par mois, pour la surveillance d'équipements matériels, d'OS, de sites Web et la gestion d'alertes SNMP. Pour les deux versions, IBM facture des frais de mise en place de 6 500 dollars par client. Disponible dans plusieurs pays, mais pas encore en France En option, le fournisseur propose un service de reporting, pour un tarif mensuel de 15 dollars par ressources. Cet historique des données est utile pour faciliter les opérations de dépannage et prévoir les besoins en ressources. Ce service de surveillance en ligne repose sur les solutions Tivoli Monitoring 6.2.1, Tivoli Monitoring for Microsoft Applications 6.2 et Tivoli Composite Application Manager for Applications 6.2. Bien qu'IBM vienne tout juste de l'annoncer, cette offre de service est en fait opérationnelle depuis le mois dernier aux Etats-Unis, selon un blog interne. Elle est également disponible dans un certain nombre de pays à travers le monde : Canada, Royaume-Uni, Australie, Hong-Kong, Scandinavie... Pour l'instant, elle n'est pas encore accessible en France, mais il est prévu qu'elle soit étendue à davantage de pays en 2010. IBM propose déjà plusieurs de ses produits sur Amazon Web Services et la semaine dernière, il a installé son offre Tivoli Monitoring sur le cloud EC2 d'Amazon afin d'assurer une surveillance de ses logiciels qui s'exécutent sur ce service. Interrogé sur l'offre Tivoli Express déjà proposée par ailleurs aux PME, IBM a reconnu qu'il n'avait peut-être pas fait aussi bien qu'il aurait voulu. Pour Michael Coté, analyste de RedMonk, l'un des défis pour IBM sur son offre Tivoli, c'est effectivement de pouvoir descendre dans des entreprises de taille moins importante. Parmi les petits éditeurs offrant déjà des services de monitoring des ressources IT en ligne figurent des acteurs comme Accelops, InteQ, et ManageEngine (entité de Zoho). Microsoft et BMC Software développent aussi des services. (...)

(07/12/2009 18:23:30)

Google achète un traitement de texte collaboratif pour Wave

Pour doper sa plateforme de communication Wave, toujours accessible dans sa version bêta limitée aux utilisateurs enregistrés, Google vient de mettre la main sur l'éditeur californien AppJet. Celui-ci a développé l'application de traitement de texte EtherPad qui autorise une collaboration en temps réel. La société est installée sur l'embarcadère 38 à San Francisco. Les collaborateurs d'AppJet vont rejoindre le groupe de développeurs de Wave. Un porte-parole de Google décrit la société rachetée comme une équipe d'entrepreneurs bourrés de talent, qui a acquis une expertise pointue sur la collaboration Web en temps réel. Aaron Iba, son CEO et co-fondateur avec David Greenspam, actuel président et 'scientifique en chef', travaillait chez Google avant de créer AppJet. Il y écrivait des algorithmes pour améliorer les outils de recherche, peut-on lire à son sujet sur le site de la société. L'équipe comprend aussi un directeur technique, J.D. Zamfirescu, un COO, Daniel Clemens, et un designer en chef, David Cole. L'application EtherPad continuera à fonctionner jusqu'à la fin du mois de mars 2010. Après cette date, tous les comptes existants seront détruits, a indiqué AppJet vendredi dernier sur son blog officiel. Les fans du logiciel se plaignent déjà de cette annonce, certains demandant notamment que Google propose Etherpad sous licence libre. Les utilisateurs de la version professionnelle pourront exporter leurs documents sous la forme d'une archive ZIP. Dans tous les cas, les utilisateurs se verront offrir une invitation pour Google Wave. (...)

(07/12/2009 16:33:51)

Les pôles de compétitivité franciliens conjuguent leurs forces d'innovation

Organisé par les sept pôles de compétitivité franciliens, le Paris Région Innovation Tour (PRIT) offre chaque automne une plongée sur les start-up de la région. Une cinquantaine de projets, soutenus par System@tic, Advancity, ASTech, Cap Digital, Finance Innovation, Medicen ou Mov'eo, ont ainsi été présentés lundi 30 novembre dernier, à la Cité des Sciences de la Villette. Ils étaient regroupés en quatre domaines sur l'espace d'exposition : la santé, la mobilité et les transports, la ville durable et, enfin, les TIC et la vie numérique, secteur d'activité qui regroupe 24 000 entreprises dans la région et sur lequel l'Ile-de-France constitue le premier cluster européen. Certaines réalisations, comme la montre verte/City Pulse, de la Fing, ou le robot touriste, de Gostai, ou encore Issy3D, de Navidis, avaient été montrées lors de la manifestation Futur en Seine, organisée début juin par Cap Digital. Programmé à l'aide d'un langage spécifique (Urbi), le robot touriste ne se borne pas à visiter des musées. Parmi ses applications figurent aussi la télésurveillance et les déplacements en milieu hostile. En juin, Navidis avait proposé l'application Urbadeus pour enrichir en temps réel une maquette 3D d'Issy-les-Moulineaux en lui ajoutant sons, images et commentaires, saisis in-situ à partir d'un mobile. Plus récemment, sa technologie de cartographie interactive s'est illustrée sur la table Surface, de Microsoft, en autorisant une lecture simultanée des données sur différentes zones. Parmi les projets portés par Cap Digital, Terra Numerica prévoit l'exploitation en 3D de territoires urbains de grandes dimensions, à partir d'Internet, d'un terminal mobile ou de dispositifs de réalité augmentée. L'Inria collabore à un projet de transport urbain automatisé A la Cité des Sciences, le 30 novembre, les yeux du visiteur se portaient dès l'entrée de l'exposition sur la carrosserie blanche d'un véhicule électrique de deux à quatre places mis au point par Induct. Destiné à circuler en ville, ce modèle de 395 kg, éco-responsable et éco-conçu, offre une autonomie de 120 km. Avec l'Inria, Induct a par ailleurs mis au point la navette Up&Go (illustration ci-dessus), un véhicule de huit places prévu pour un transport collectif automatisé sur de courtes distances. Cette navette va être expérimentée à La Rochelle à partir de fin mars 2010, pour une durée de neuf mois, sur un parcours de 1,5 km entre le débarcadère et une gare de bus. « C'est une première en Europe, précise Serge Ricardo, ingénieur d'études et de recherche en robotique automobile chez Induct. Nous voulons sortir des boucles de projets de recherche et mener une phase d'expérimentation de longue durée pour montrer que la technologie est au point. » Une autre mise en situation doit se faire prochainement, sur le site du CEA de Grenoble. De son côté, l'Inria déroulait sur son stand une vidéo montrant un petit véhicule électrique qui, sans conducteur, détecte et évite les obstacles sur la route, et peut échanger des informations avec ses congénères ou avec un central. Mises à disposition en ville, ces voiturettes pourraient être reconduites en file d'une station d'accueil à l'autre. 65 clusters européens à la Cité des Sciences [[page]] 65 clusters européens à la Cité des Sciences Le Paris Region Innovation Tour constitue aussi un rendez-vous annuel pour les clusters européens. Ceux-ci, à l'instar des pôles de compétitivité français, regroupent par région les entreprises et laboratoires de recherche travaillant autour d'un thème commun. 65 d'entre eux étaient représentés à la Cité des Sciences, venant principalement d'Allemagne, de Belgique, d'Espagne, du Royaume Uni et des Pays-Bas, mais aussi des pays de l'Est, de Scandinavie et d'Israël. Une quinzaine ont pu disposer de trois minutes, pendant le « Talk and Walk », pour exposer aux 800 participants présents leur champ d'action. Parmi eux l'Autrichien Virtual Vehicle qui se consacre aux simulations automobiles, le Catalan bdigital impliqué sur les sujets de e-santé, de mobilité et de sécurité, ou encore le Belge DSP Valley, investi sur les technologies embarquées. Ce dernier a engagé pendant l'événement un partenariat avec System@tic (qui a aussi noué contact avec le cluster vietnamien Imagine.IT). Trois pôles associés autour du thème TIC et ville durable Au fil des différentes tables rondes de la matinée, les échanges entre pôles et clusters européens se sont succédé, montrant l'intérêt d'associer les complémentarités autour d'une vision commune, de partager les bonnes pratiques et de ne pas rédévelopper des outils qui existent déjà. Le pôle Mov'eo, qui se consacre aux moyens de transport « sûrs pour l'homme et son environnement », a notamment présenté sa collaboration avec le cluster suédois Safer dans le domaine de la sécurité. L'après-midi a été consacrée à la ville de demain et à la nécessité d'y intégrer rapidement les innovations technologiques. Sur ce terrain, les pôles Advancity, System@tic et Cap Digital ont associé leurs écosystèmes autour du thème « TIC et ville durable » et créé un groupe de réflexion d'une cinquantaine d'acteurs. Un premier appel à propositions, en juillet dernier, a débouché sur 43 projets éligibles répartis entre les trois pôles. On y trouve, par exemple, le projet Wite qui vise à promouvoir des modalités de travail plus respectueuses de l'environnement par un usage plus intensif des TIC. Un deuxième appel sera lancé le 19 janvier prochain. Des ambassadeurs entre pôles européens [[page]] Des ambassadeurs entre pôles européens En milieu d'après-midi, Christian Estrosi, ministre délégué chargé de l'Industrie, est venu rappeler que le gouvernement avait décidé de labelliser de nouveaux pôles « là où des manques évidents apparaissent », comme les écotechnologies, par exemple. Evoquant l'enveloppe budgétaire consacrée à la politique des pôles de compétitivité et aux projets sélectionnés, il a insisté sur le fait que, chaque année, l'intégralité des autorisations d'engagement était consommée. Pour développer la dimension internationale des pôles et favoriser les échanges entre clusters, le ministre a rappelé que le gouvernement avait lancé un appel à projets, clos le 18 septembre dernier, pour la mise en place d'Ambassadeurs des pôles. Christian Estrosi a par ailleurs proposé de créer un label « Inter-pôle » pour fédérer les pôles travaillant sur les mêmes thèmes et estimé qu'il fallait encourager les adossements entre pôles pour permettre aux plus petits d'atteindre une taille critique. Enfin, le ministre a souhaité que la France puisse lancer cinq clusters de taille mondiale à partir des pôles existants pour en faire « de véritables campus de l'innovation, à l'image de ceux existant aux Etats-Unis, au Japon, en Corée ou même en Suède ». Prix de l'innovation à Wobe, hotspot personnel, et à Kwaga, gestion intelligente des courriels A l'issue de la journée, la Ville de Paris a décerné ses Grands Prix de l'innovation 2009 qui viennent récompenser des projets contribuant au développement qualitatif de Paris. Dans la catégorie Numérique, le jury a distingué le produit Wobe, de la société Plugnsurf, un hotspot personnel pour la connexion de terminaux mobiles. Et dans la catégorie des services innovants, le trophée a été décerné à la start-up Kwaga qui a développé un service en ligne de gestion intelligente des courriels. Cette société avait déjà été remarquée par le programme Seedcamp et participé à son édition londonienne (relatée sur notre blog expert par son fondateur Philippe Laval). (...)

(07/12/2009 09:53:20)

Novell annonce 212 millions de dollars de pertes en 2009

Novell publie les résultats de son année fiscale 2009, achevée au 31 octobre dernier. Pour l'exercice 2009, le chiffre d'affaires (CA) se monte à 862,185 millions de dollars, en 2008 il était de 956,513. La perte nette se monte à 212,7 millions de dollars sur 2009. Dans ce CA, la part des licences représente 116,9 millions de dollars, contre 188,9 un an auparavant, soit une baisse de 61%. La partie maintenance s'élève à 640,74 millions de dollars, contre 616,49 en 2008, en hausse de 4%. Les services se montent à 104,52 contre 151 millions de dollars, une baisse de 6,9%. Le chiffre d'affaires, Open platforme solutions, se monte à 149 millions de dollars, en progression de 21%. Celui de la partie « sécurité » est de 121 millions de dollars, en baisse de 10%. L'activité « systems and resource management » se situe à 161 millions de dollars en baisse de 6%. Les revenus « workgroup » se montent à 319 millions de dollars en baisse de 13% (...)

(04/12/2009 17:10:58)

Insistantes rumeurs sur un rachat de Vente-privée.com par Amazon

La rumeur courait depuis quelques heures, et le site TechCrunch, souvent bien informé dans ce domaine, estime qu'elle est fondée : Amazon pourrait racheter Vente-privée.com pour environ 2 Md€. Il s'agirait d'un montant record pour une entreprise française du secteur (si on excepte BO, racheté 4,8 Md€ par SAP). Vente-privée.com,créée en 2001 par Jacques-Antoine Granjon, son actuel PDG, organise des ventes à des clients sélectionnés pour le compte de grandes marques. L'entreprise, qui s'est développée ces dernières années en Europe, a réalisé un chiffre d'affaires de 510 M€ en 2008, et vise les 620 M€ en 2009. Elle constituerait donc une bonne tête de pont européenne pour Amazon. Les deux entreprises démentent, pour l'instant. (...)

(04/12/2009 16:59:12)

Bouygues Immobilier reçoit le 1er Grand prix de la croissance verte numérique

Bouygues Immobilier, Watteco, Alcatel-Lucent, l'Ecole des Mines de Nantes et Greenext sont les premiers récipiendaires des Prix de la croissance verte numérique, remis ce vendredi matin à Paris. Ce nouveau trophée a été imaginé et mis sur pied par Acidd (Association communication et information pour le développement durable), le Medef (Mouvement des entreprises de France) et la Fédération française des télécoms afin de distinguer les entreprises s'appuyant sur les NTIC pour oeuvrer à la fois dans le sens de l'écologie (réduction des gaz à effet de serre, diminution de la consommation de ressources naturelles, etc.) et dans celui des affaires. Comme l'a précisé sur la scène de l'amphithéâtre du Medef le maître de cérémonie Gilles Berhault, président d'Acidd, « il ne s'agit pas seulement de réduire l'empreinte carbone, mais aussi de proposer des produits, de créer de la valeur ». Sous le haut patronage de Michèle Pappalardo, commissaire générale au développement durable (qui dépend du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire), se sont succédé les représentants des diverses organisations patronales et industrielles partenaires de l'événement : le président de Microsoft France Eric Boustouller en sa qualité de co-président du comité développement durable de Syntec Informatique, Gabrielle Gauthay, présidente d'Alliance TICS, Joël Karecki, vice-président de la Fédération des industries électrique, électronique et communication (Fieec), Marc Dufau, responsable du pôle environnement, énergies, transports d'Oseo, Yves Le Mouël, directeur général de la Fédération française des télécoms, Daniel Clément, directeur de la recherche de l'Ademe, Marie Nouvel, chargée de communication de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS), Henri Verdier, directeur de la prospective de l'Institut Télécom et président du pôle de compétitivité Cap Digital et Charles Beigbeder, président de la commission recherche, innovation et nouvelles technologies du Medef. Quatre prix, plus un « coup de coeur » Ce bel aréopage s'est assez maladroitement évertué à faire comprendre - à quelques jours de la réunion de Copenhague - que l'industrie et le gouvernement sont conscients des enjeux et font tout ce qui est en leur pouvoir pour y répondre. Il fut donc beaucoup question de futurs « capteurs intelligents », « réseaux intelligents » ou « smart grids », « transports intelligents »... Seul le bâtiment n'a pas eu l'heur de recevoir ce qualificatif d'intelligent ; il dut se contenter d'être « à énergie positive ». Heureusement, le jury, présidé par Claudie Haigneré (ex-spationaute, ex-ministre de la Recherche et des Technologies, aujourd'hui présidente de la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette), a retenu, sur les 98 dossiers soumis, 11 cas franchement exemplaires de ce que l'alliance entre écologie, business et NTIC peut donner (autrement dit, du Green IT). Le Grand prix numérique et développement durable de cette première édition a ainsi été décerné à quelqu'un qui n'est pas un inconnu pour LeMondeInformatique.fr : Christian Grellier, directeur de l'organisation et des systèmes d'information de Bouygues Immobilier, nous avait déjà exposé son « Green IT Center », un datacenter pensé - et facturé par l'hébergeur - en fonction de sa consommation énergétique. Christian Grellier explique qu'un datacenter représente environ 25% de la consommation d'un bâtiment de bureaux. « Et cela montera à 50% avec les immeubles à énergie positive. » Pour réduire la facture, le DSIO de Bouygues Immobilier a choisi la solution du container, où deux rangées de machines (serveurs, alimentation, climatisation) forment un corridor fermé protégé par un toit et équipé de portes à chaque bout. Combiné à « un pilotage temps réel de la performance énergétique », Christian Grellier estime atteindre les 30% d'économies d'énergie. [[page]] Le prix PME de l'innovation numérique pour le développement durable est revenu à Watteco, qui a inventé des micromodules permettant d'échanger des informations entre appareils sur le réseau électrique. Cette utilisation intelligente du concept de courant porteur en ligne laisse entrevoir des possibilités étonnantes : avec des capteurs intégrés dans les appareils électriques, les prises ou les compteurs électriques, Watteco se fait fort de pouvoir indiquer en temps réel la consommation électrique tant au consommateur, pour qu'il adapte ses comportements, qu'au fournisseur, pour qu'il régule au mieux la distribution. La PME sortira d'ailleurs d'ici peu un « barowatt », baromètre de la consommation électrique destiné aux particuliers, qui a fait sensation parmi le public de l'événement. Le prix Entreprise du numérique et développement durable, qui visait à récompenser une démarche « éco-engagée », a été décerné à Alcatel-Lucent, pour son projet de stations de base mobiles alimentées par énergies alternatives (solaire, éolien...). L'équipementier offre ainsi aux opérateurs une solution pour déployer des antennes relais dans des zones jusqu'alors impossibles à couvrir, ou « de rénover leurs sites existants avec des solutions permettant de réduire leur impact environnemental ». Alcatel-Lucent estime qu'il s'agit d'un marché de plus de 100 000 stations à déployer d'ici à 2012, « permettant d'économiser environ 7 millions de tonnes de CO2 par rapport à l'utilisation de groupes électrogènes ou de réseaux électriques classiques ». Mais il s'agit aussi d'une opportunité de business conséquente : ces 100 000 stations représentent quelque « 3 à 5 milliards d'euros ». Le prix Enseignement supérieur et recherche est revenu à l'Ecole des Mines de Nantes, pour le projet Entropy, fruit des travaux de Fabien Hermenier, post-doc, et Jean-Marc Menaud, maître assistant. Le but du logiciel Entropy est de réduire l'empreinte énergétique d'un datacenter grâce à une manipulation très fine des machines virtuelles. La première étape est déjà franchie : il s'agit d'allouer au mieux les ressources, et cela réduirait déjà de moitié la consommation électrique des serveurs. Le logiciel est actuellement testé en ce sens chez Orange, chez Bull et à la Direction générale des finances publiques. Beaucoup plus originale, la seconde étape, en cours, consistera à déplacer les charges des serveurs en fonction de la carte thermique du datacenter, de façon à réduire au maximum les besoins en climatisation. Le jury, qui avait initialement prévu quatre prix, a tout de même décerné un cinquième prix, « coup de coeur », à une start-up qui a su concilier questions environnementales et outils informatiques pour créer un nouveau métier. Fondée en 2007, Greenext a en effet anticipé l'obligation qui sera faite aux industriels et distributeurs d'afficher l'impact environnemental des produits de consommation dès 2011 (loi Grenelle de juillet 2009). La start-up a mis au point à leur intention une méthode de calcul du coût carbone des produits, « en s'appuyant sur une base de données unique comprenant le profil carbone de 500 000 produits de consommation courante ». Il n'est pas sûr que la mention « équivalent CO2 » sur les paquets suscite davantage l'intérêt que celle de la quantité de glucides ou de lipides, mais c'est déjà un début. (...)

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