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(11/12/2009 12:17:35)

Année 2009 difficile pour les opérateurs mobiles européens

( Source EuroTMT ) Longtemps présentée comme un secteur résistant à la crise économique, la téléphonie mobile a, en fait, connu une année 2009 plutôt difficile. Tout au moins en Europe. Dans une étude consacrée au secteur dans les 30 pays de l'OCDE (dont Allemagne, Australie, Canada, Corée, Etats-Unis, France, Japon, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, ...), le cabinet Wireless Intelligence souligne en effet que pour contrer les effets de la récession, les opérateurs ont massivement réduit leurs dépenses opérationnelles et leurs investissements. Premier enseignement de cette étude : les revenus de la téléphonie mobile devraient rester quasiment stables, dans les trente pays OCDE, en 2009 : ils s'établiraient à 408 milliards d'euros, contre 411 milliards en 2008. Cette stabilité cache pourtant des évolutions divergentes du secteur entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Le marché se porte mieux en Amérique du Nord En Amérique du Nord, les opérateurs connaissent une situation florissante : le cabinet Wireless Intelligence estime qu'ils devraient enregistrer une croissance de 4,3 % à 135 milliards d'euros. En revanche, en Europe, la situation est toute autre : les revenus des opérateurs devraient diminuer de 4,3 %. Le recul pourrait atteindre 5 % dans certains pays, comme la Grande-Bretagne, l'Espagne ou l'Autriche, voire dépasser les 10 % en Europe centrale (Pologne, République tchèque). Cette baisse de revenus en Europe est un constat que partagent bon nombre d'analystes financiers. Ainsi, dans une étude récente sur la téléphonie mobile en Europe, la banque UBS soulignait que la décroissance des revenus du secteur s'accélérait : la baisse s'établissait à 0,9 % au premier trimestre, puis passait à 1,7 % au deuxième trimestre, et s'établissait à 2,7 % à fin septembre. [[page]] Dans cette descente, l'étude confirme cependant l'exception française. Le rythme de la croissance s'est affaibli cette année mais le secteur progressait néanmoins de 2 % (en rythme annuel) à l'issue du premier semestre, selon l'Arcep. Et à l'issue du troisième trimestre, France Télécom annonçait une croissance de 3,9 % de ses revenus mobiles en France et le chiffre d'affaires de Bouygues Télécoms grimpait de 5 %. Seul SFR enregistrait une légère baisse (- 0,5 %). Qui dit environnement difficile, dit serrage de ceinture chez les opérateurs mobiles. Toujours selon Wireless Intelligence, leurs coûts opérationnels sont passés en un an de 63% à 60% de leurs revenus au troisième trimestre 2009. Même évolution pour les dépenses d'investissement : elles sont tombées à 10 %, contre 14 % un an plus tôt. Ces gestions serrées ont eu pour effet de maintenir la marge d'Ebitda à 33 %, et se sont traduites par un effet positif sur le niveau des cash-flows opérationnels : ils représentaient 22 % des revenus, contre 20 % l'an dernier. Mais le cabinet Wireless Intelligence s'inquiète aussi des effets à moyen terme de ces politiques restrictives. Les investissements ne suivent pas les besoins des clients En effet, les opérateurs doivent investir dans leurs réseaux pour améliorer la couverture 3G et supporter le développement des nouveaux services gros consommateurs de bande passante. Or, dans de nombreux pays européens, ces investissements ont été réduits, cette année, au strict minimum et de nombreux opérateurs (comme O2 UK) reconnaissent être confrontés à un problème de saturation dû à l'explosion du trafic de données. Ces investissements, ils ne vont plus pouvoir les reporter longtemps. Seul problème : les opérateurs, notamment européens, sont confrontés à une chute de leurs revenus voix, alors que les pressions réglementaires s'accroissent. Et personne n'est capable, aujourd'hui, d'affirmer que la donnée sera, un jour, rentable. Si l'année 2009 a été difficile, l'année 2010 recèle donc de nombreux dangers pour les opérateurs, leur modèle économique étant manifestement en bout de course. (...)

(11/12/2009 12:17:25)

La crise pénalise davantage les grandes SSII

En moyenne, les SSII françaises ont connu une baisse de 1,5% de leur chiffre d'affaires au second semestre. Pour les 20 premières, cette baisse d'activité est encore plus marquée, avec - 3 %. Les petites SSII ont une activité étale d'une année à l'autre. « Cet écart entre grandes et petites SSII, s'observe depuis le deuxième trimestre » nous explique Franck Nassah, consulting manager chez IDC France, qui a dirigé cet indicateur. Au 1er trimestre 2009, les SSII ont livré leurs clients en fonction des commandes reçues au 4ème trimestre 2008. Ces commandes étaient à un niveau élevé. La crise ne s'est donc pas fait sentir sur le début de l'année. Ensuite, à partir du deuxième trimestre 2009 et au troisième, la crise a eu des effets très contraignants. Particulièrement pour les grandes SSII, victimes des politiques des grands comptes qui ont, soit annulé ou repoussé des projets, soit imposé des réductions de tarifs draconiennes. Les petites SSII facturent moins d'intégration Les dix SSII les plus importantes réalisant 50% du marché des logiciels et services, l'impact est pour elles très fort. Cap Gemini annonce une chute de 9% de son CA au troisième trimestre 2009, Atos est au même niveau, -9%, Groupe Stéria affiche -9,1%, GFI Informatique baisse de 6,3%. Les petites SSII régionales en revanche travaillent en vendant des soft « plug and play », donc avec moins d'intégration, moins de discussions et de négociations avec des directions informatiques, elles traverseraient mieux la crise, du moins sans baisse spectaculaire. Dans son indicateur, IDC France affine son analyse en suivant douze segments de marché : conseil en management, conseil informatique, services réseaux, intégration, développement logiciels, infogérance applicative, hébergement, infogérance systèmes distribués, infogérance infrastructure et solution, support et déploiement matériel, support et déploiement logiciels, formation. Selon Franck Nassah, deux secteurs, le consulting et l'intégration, sont fortement touchés par la crise. L'infogérance et la TMA, avec des contrats pluri-annuels semblent à l'inverse sortir la tête de l'eau. (...)

(10/12/2009 18:02:13)

SAP prévoit à terme d'ouvrir sa plateforme 'on-demand' aux développeurs

A l'occasion de sa conférence Influencer Summit 09, SAP a braqué les projecteurs sur les produits qu'il prépare et sur ses projets en cours pour les cinq années à venir. L'événement a réuni quelque 200 acteurs et utilisateurs clés de la IT, mardi dernier 8 décembre, à Boston. Depuis un certain temps, on sait que l'éditeur allemand oriente notamment ses développements vers les traitements en mémoire (in-memory), les fonctions analytiques intégrées, les applications 'on-demand', les extensions dans le cloud, ou encore les déclinaisons mobiles. Tour à tour, devant les auditeurs de la conférence, se sont ainsi succédé des membres du directoire comme Jim Hagemann Snabe et John Schwarz, respectivement responsables des solutions pour les grandes entreprises et de l'entité BusinessObjects, Vishal Sikka, le directeur technique (CTO), Marge Breya, vice-présidente exécutive, responsable de la plateforme décisionnelle, ou encore John Wookey, vice-président exécutif chargé de développer des solutions 'on-demand'. Sur le terrain du 'on-demand', SAP bâtit par exemple une série de produits à partir d'une plateforme basée sur Java, acquise avec le rachat de Frictionless Commerce, en 2006. Ce dernier avait développé une application en ligne de gestion des relations avec les fournisseurs. Selon John Wookey, SAP pourrait, à terme, laisser accéder à la plateforme de Frictionless d'autres éditeurs ou intégrateurs. Ces derniers pourraient ainsi ajouter des fonctionnalités aux implémentations 'on-demand' de SAP exploitées par certains de leurs clients. L'éditeur allemand souhaite que cela puisse se faire sans contraindre les développeurs à recourir nécessairement aux outils de la plateforme Frictionless. « S'ils souhaitent travailler avec ces outils, c'est très bien, mais ils peuvent aussi vouloir utiliser Python, Ruby ou un autre langage, explique John Wookey. Nous voulons qu'ils puissent se connecter à notre environnement de manière standard. Nous nous concentrons donc sur la façon dont nous pourrions packager des services pour accéder à la Business Suite [et aux données qu'elle gère]. » Cette ouverture de la plateforme 'on-demand' ne se fera pas dans l'immédiat. « Nous voulons livrer nos propres applications avant de supporter d'autres acteurs », a précisé John Wookey. La stratégie on-demand de SAP vise d'abord sa propre base installée qui se verra ainsi proposer des extensions aux applications SAP qu'elle a déployées en interne. Le suivi des frais professionnels et la gestion des ressources humaines seront les premières catégories de solutions proposées sous cette forme. (...)

(10/12/2009 13:00:24)

France Telecom rencontre des difficultés à l'international

( Source EuroTMT ) A défaut de prospérer sur son marché intérieur, France Télécom a choisi de se développer à l'international. Cette stratégie représente 40 % de son chiffre d'affaires. Elle n'est pas toujours couronnée de succès. Dans certains cas, elle a même tendance à plomber les résultats de l'opérateur. Mises à part les activités en Afrique et au Moyen-Orient, le groupe connaît des situations difficiles dans la plupart des marchés européens. C'est le cas de la Pologne et de l'Espagne, où au troisième trimestre 2009 le chiffre d'affaires de France Télécom a reculé respectivement de 10,4 % (à 970 millions d'euros) et de 4,7 % (à un milliard d'euros). Le groupe français n'est pas le seul à pâtir de la situation économique et des contraintes réglementaires qui ont un impact important sur les résultats. Mais en Pologne et en Espagne, Orange ne parvient pas à décoller de sa position de troisième opérateur mobile. Et malgré les messages rassurants des dirigeants qui misent sur le haut débit mobile (en Espagne) et sur le développement des forfaits (en Pologne), le retour à la croissance et la prise de parts de marché risquent d'être difficiles. En Grande-Bretagne, la situation n'est pas non plus particulièrement brillante. Avec un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros, en baisse de 7,1 % au troisième trimestre 2009, Orange Royaume-Uni est loin d'être devenue la pépite qu'elle promettait. Sa part de marché sur la téléphonie mobile est certes honorable (24,1 %) mais elle n'a pas évolué depuis 18 mois et place toujours l'opérateur en numéro trois derrière O2 et Vodafone. C'est pourquoi, Orange a choisi de fusionner sa filiale avec celle de son homologue allemand Deutsche Telekom (T-Mobile), pour tenter de contrer la concurrence : « Il y avait trop d'opérateurs en Grande-Bretagne, il fallait trouver une solution mais autrement que par une acquisition » a expliqué Didier Lombard, le PDG de France Télécom en présentant la nouvelle structure qui va devenir le premier opérateur mobile de Grande-Bretagne. [[page]] Les autres pays européens dans lesquels est implanté le groupe français sont aussi très chahutés avec un chiffre d'affaires global en baisse de 8,5 % au troisième trimestre (à 1,1 milliard d'euros). France Télécom ne ménage pourtant pas sa peine pour se développer sur ces marchés et, depuis un mois, multiplie, les opérations de fusions - acquisitions et restructurations. Ainsi, au Luxembourg, la filiale VoxMobile (troisième opérateur du pays) est devenue Orange et a profité de ce changement de patronyme pour lancer des offres tarifaires assez agressives qui visent à attaquer le juteux marché des transfrontaliers. Quelques jours plus tard, France Télécom déployait ses services mobiles en Arménie (un après l'acquisition de la licence). Enfin l'opérateur français a annoncé la fusion de sa filiale en Suisse (Orange Suisse) avec celle de l'opérateur danois TDC (Sunrise). Une opération loin d'être neutre (France télécom va verser 1,5 milliard d'euros à TDC pour détenir 75 % de la nouvelle entité), mais qui, si l'on en croit le groupe français, « sera relutive dès 2010 en termes de cash flow organique par action et à partir de 2011 pour le bénéfice par action ». Trois ans après avoir décidé de repeindre ces activités en Orange pour devenir un opérateur intégré (haut débit - mobile) et bénéficier des synergies entre les deux activités, France Télécom paraît bien en peine de transformer l'essai. (...)

(09/12/2009 10:28:23)

Archos léve de nouveau des fonds pour assurer sa survie

Archos a bouclé une augmentation de capital de 16,86 millions d'euros (ME), le 26 novembre dernier. Cette opération était prévue. Mi-octobre, la société avait publié le chiffre d'affaires de son troisième trimestre, en recul de 24% à 14 ME et publié son "plan de retournement". Le quatrième était annoncé équivalent à celui de l'an passé, soit 14,6 ME. Ce 8 décembre, l'AMF a demandé aux dirigeants d'Archos de publier un communiqué. Il explique que l'augmentation de capital « a pour objet de permettre à la Société d'assurer la continuité de son exploitation et de mettre en oeuvre sa stratégie de retournement ». Le nouveau communiqué explique également que la société a des ressources financières réduites qui ne lui permettent pas de répondre aux demandes des clients. En effet, la société expliquait précédemment que son carnet de commandes s'améliorait, donc que l'activité du 4ème trimestre serait en redressement. L'augmentation de capital serait donc destinée à faire face à la demande récente, tout en apurant les difficultés liées à la crise de rces derniers mois. Le communiqué rappelle également les facteurs de risque mentionnés dans de précédents documents financiers et corrige l'expression « leader mondial des tablettes internet » employée par Archos. Il faut entendre cette phrase comme leader technologique et non pas leader en parts de marché. Contacté par notre rédaction, Archos n'a pas souhaité apporter de commentaire sur ces différenst éléments. (...)

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