Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 3591 à 3600.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(14/12/2009 17:12:37)
Grand emprunt : 4,5 Mds d'euros pour le numérique
Le rapport Rocard/Juppé avait suggéré 4 milliards d'euros pour le numérique. Ce sont 4,5 milliards qui lui seront finalement consacrés. La rallonge de 500 M€ est attribuée au développement des usages et des contenus innovants qui récolte 2,5 Md€. Deux autres milliards contribueront à équiper la France en infrastructures propres à déployer le très haut débit (correspondant à des débits d'environ 100 Mb/s avec un minimum de 50 Mb/s), soit un investissement équivalent à ce que proposaient les deux anciens premiers ministres.
Ces sommes vont être investies dans un fonds national pour la société numérique, établissement public qui relèvera du Premier ministre, via le secrétariat d'Etat chargé de l'Economie numérique. Plusieurs autres ministères seront associés à la gouvernance de ce fonds, parmi lesquels, en particulier, l'Industrie, l'Aménagement du territoire, la Culture et la Santé.
750 M€ pour numériser le patrimoine culturel
Comme à son habitude, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, a très vite propagé ces informations sur Twitter ce matin, dans le sillage de la conférence sur l'emprunt national donnée par Nicolas Sarkozy, président de la République. NKM a précisé un peu plus tard, par communiqué, que l'essor des usages et des contenus passerait, notamment, par la numérisation du patrimoine culturel, à laquelle 750 M€ seront dévolus, et par la réalisation d'infrastructures numériques 'en nuage', plus couramment nommées 'cloud computing'. Il est prévu que ces initiatives s'appuient sur des partenariats public-privé comme le réclamaient notamment les opérateurs. Le fonds servira aussi à financer, sous formes d'avances remboursables, des projets de recherche (associant là aussi public et privé) portant sur l'e-santé et sur les réseaux intelligents pour le transport et l'énergie.
Dans le cadre du déploiement du très haut débit, une partie des 2 Md€ sera réservée à des prêts ou garanties d'emprunt aux opérateurs, ainsi qu'à des subventions aux projets de couverture dans les zones peu denses (prenant appui sur les collectivités locales). Il est également prévu de bâtir un partenariat public/privé pour déployer un satellite qui doit apporter ce service d'ici 5 ans à 750 000 foyers en zone rurale.
19 Md€ pour l'enseignement supérieur, la formation et la recherche
Le numérique arrive en cinquième place derrière les quatre autres priorités de l'emprunt national : l'enseignement supérieur et la formation, qui se voient attribuer une enveloppe de 11 Md€, la recherche (8 Md€), les filières industrielles et les PME (6,5 Md€) et le développement durable (5 Md€). Au total, le montant de l'emprunt atteint 35 Md€, ce qui correspondrait à 1,8% du PIB estimé pour 2010 dans le projet de loi de finances.
Pour le financer, l'Etat fera appel au marché à hauteur de 22 Md€ par l'intermédiaire de l'Agence France Trésor. Les 13 Md€ restants viendront du remboursement des fonds propres prêtés par l'Etat aux banques lors de la crise financière, montant 'sanctuarisé' à la Banque de France.
Une dotation de 5 Md€ répartie entre 10 campus
Le financement attribué à l'enseignement supérieur doit doter 5 à 10 campus d'excellence. L'opération Campus bénéficiera de 5 Md€ répartis entre dix projets de remise aux normes à Aix/Marseille, Bordeaux, Condorcet (Paris Aubervilliers), Grenoble, Lyon, Montpellier, Paris, Saclay, Strasbourg et Toulouse. Les signatures de contrats de partenariats public-privé devraient intervenir d'ici un an, précise l'Elysée. Les premiers travaux devraient commencer dans la foulée. Saclay, qualifié de plus important campus scientifique et technologique européen, est particulièrement mis en avant. Le réseau de recherche Digiteo qui s'y est installé, a récemment fait un bilan. Il regroupe 1 300 chercheurs permanents et 500 doctorants et a co-financé 50 projets depuis sa création, en 2006.
Entre 2001 et 2005, l'investissement dans les technologies numériques aurait contribué à 60% de la croissance française, selon le dossier publié ce matin par l'Elysée sur les priorités de l'emprunt national. L'effort est resté cependant bien en deça des investissements réalisés dans les pays « les plus avancés de l'OCDE », et aurait conduit à un manque à gagner de 300 000 emplois sur les 800 000 recensés dans le secteur. (...)
Les promesses d'Oracle sur MySQL conviennent à Bruxelles
L'éditeur californien a formulé dix engagements à l'adresse des clients, développeurs et utilisateurs de MySQL, censés garantir le maintien de la concurrence sur le marché des bases de données s'il rachète Sun. Il promet, notamment, de continuer à publier et améliorer les interfaces de programmation (API) pour intégrer un moteur de stockage à MySQL, ou encore de ne pas demander de publier sous licence GPL les mises en oeuvre des moteurs de stockage s'appuyant sur ces API. Oracle précise qu'il s'engage ainsi pendant cinq ans à partir du rachat effectif de Sun.
Ces garanties semblent répondre aux inquiétudes de Bruxelles. Neelie Kroes, la nouvelle commissaire européenne aux TIC, s'est déclarée aujourd'hui plutôt optimiste sur l'issue de l'enquête antitrust en cours. De façon plutôt inhabituelle dans ce genre de dossier, la Commission européenne a diffusé un communiqué ce lundi 14 décembre indiquant que les nouvelles promesses d'Oracle constituaient un élément important à prendre en considération.
Purement cosmétiques et totalement inefficaces, selon un proche de Monty Widenius
A la fin de la semaine dernière, la Commission européenne a tenu une audience de deux jours au cours de laquelle des clients de l'éditeur californien sont notamment venus plaider sa cause. A la suite de quoi, des membres de la Commission ont poursuivi la discussion avec Oracle pendant le week-end pour établir de quelle façon il était possible d'autoriser l'opération de rachat sans mettre en danger la base Open Source MySQL.
Les engagements livrés par Oracle à l'issue du week-end sont toutefois loin de satisfaire tout le monde. Ainsi Florian Mueller, ancien collaborateur de MySQL et proche de Michael 'Monty' Widenius, père de MySQL, les juge « purement cosmétiques et totalement inefficaces ». Pour lui, ils ne préservent pas le futur de MySQL et n'ont aucun effet sur l'arrêt quasi-instantané de l'innovation autour de MySQL parce qu'aucun utilisateur professionnel, ni éditeur de moteur de stockage, ni fournisseur de technologie dérivée de MySQL ne se sentira rassuré pour le futur, ni incité à investir. Florian Mueller considère en outre que les cinq années d'engagement d'Oracle sont insuffisantes. « Ce n'est pas assez long [...] pour engager des investissements à long terme », estime-t-il.
Selon le Gartner, après une forte baisse en 2009, le marché des semi-conducteurs se redressera en 2010
Dès le second semestre 2009, note le Gartner, le marché des semi-conducteurs s'est repris. 2010 devrait connaître une accélération de la croissance, avec des mises à niveaux technologiques. Le troisième trimestre sera plus ralenti prévoit déjà le Gartner, avant des ajouts de capacité sur le Q4 2010 qui doperont la croissance. Cette fin 2010 constituant une rampe de lancement avant la véritable reprise en 2011. Tous les segments de ce marché connaîtront une hausse en 2010. Sur le segment des WFE, Wafer Fab Equipment, le Gartner relève une baisse de 48,1% pour 2009, à 12,57 millions de dollars de dépenses. 2010 devrait connaître une hausse de 56,6% et porter ce marché à 19,68 millions de dollars (en septembre le Gartner ne prévoyait « que » 38% de hausse sur ce segment en 2010). Il passera à 28,47 en 2014. Seul bémol, si la mise au point des produits d'immersion, les steppers, prenait du retard, les WFE ne connaîtrait pas une croissance aussi forte, du moins en 2010. Les équipements d'assemblage devraient progresser de 52,8% en 2010 Deuxième segment étudié, celui des équipements d'assemblage, où la dépense devrait diminuer de 40,5% en 2009, à 2,37 millions de dollars, mais progresser de 52,8% en 2010 pour atteindre les 3,63 millions de dollars. Le marché devrait atteindre les 4,68 millions de dollars en 2014. La demande pour les équipements de procédés avancés, tels que wafer-level packaging, des procédés 3-D, devrait croître plus vite que la demande pour le marché général. Quant au segment des équipements de test automatique (ATE), il devrait progresser de 59,7% en 2010 à 2,15 millions de dollars (grâce à l'adoption généralisée de la mémoire DDR3). Sa progression s'est amorcée dès le premier trimestre 2009. En 2014, ce marché se situera à 2,44 millions de dollars. Le reste des dépenses, 8,97 millions de dollars, appartient à la catégorie « autres », en baisse de 32,9% pour 2009, en hausse de 25,4 en 2010. Dernière notation, le Gartner s'attend à une consolidation de ce marché des semi-conducteurs. Il a traversé une période critique, fragilisant plusieurs acteurs. Ils ne pourront pas forcément repartir. Des entreprises vont fermer, d'autres seront rachetées, laissant place à un secteur encore plus fort, prédit le Gartner. (...)
(14/12/2009 09:47:58)Apple riposte à Nokia sur l'affaire des brevets
La meilleure défense c'est l'attaque. La firme américaine Apple a annoncé vendredi 11 décembre dans un communiqué qu'elle contre-attaquait dans l'affaire l'opposant au fabricant finlandais Nokia. Ce dernier avait déposé une plainte le 22 octobre contre Apple pour violation de brevets sur l'iPhone. Désormais, Apple annonce que Nokia violerait 13 de ses propres brevets. "Les autres sociétés doivent rivaliser avec nous en inventant leurs propres technologies, pas en volant les nôtres", a déclaré Bruce Sewell, conseiller général et senior vice-président d'Apple. En octobre dernier, Nokia avait déposé une plainte aux Etats-Unis contre Apple. Le leader mondial de la téléphonie mobile avance qu'Apple viole avec son iPhone dix brevets de Nokia relatifs à la couverture sans fil, l'encodage de la voix, la sécurité et le chiffrement. Nokia affirme que l'iPhone d'Apple viole tous ces brevets depuis sa sortie en 2007. Photo : Bruce Sewell, conseiller général et senior vice-président d'Apple (D.R.) (...)
(11/12/2009 16:43:50)SAP livre un outil de reporting pour piloter sa stratégie de développement durable
Engagé depuis plusieurs mois sur le terrain du développement durable, tant par des actions menées au sein de ses équipes que par la commercialisation de logiciels spécifiques, SAP vient de compléter son offre dans ce domaine. Après la solution EHS (Environment, Health and Safety), livrée en mars dernier pour suivre notamment les contraintes liées à la sécurité sanitaire et gérer les risques, et le logiciel Carbon Impact, proposé en ligne pour calculer ses émissions de gaz à effet de serre, l'éditeur livre cette fois une application de reporting. L'objectif de SAP BusinessObjects Sustainability Performance Management est de faciliter le suivi d'une politique de développement durable en élaborant et en surveillant une série d'indicateurs clés de performances sur les plans économique, social et environnemental. Le logiciel fournit des outils de reporting graphiques et de tableaux de bord. Il permet surtout de rassembler en un seul point toutes les données nécessaires à cette évaluation en s'intégrant avec les logiciels de gestion de SAP, ainsi qu'avec les autres applications. Il peut aussi s'utiliser de façon indépendante. Chaque entreprise adapte ses indicateurs à son activité Charles Zedlewski, responsable de la solution SAP GRC (Governance, Risk and Compliance), considère que le marché est désormais mûr pour aborder cette catégorie d'applications, alors que les entreprises sont amenées de plus en plus souvent à prouver à leurs clients et à leurs actionnaires qu'elles se sont véritablement engagées dans un processus d'amélioration de leurs pratiques. SAP a inclus un jeu d'indicateurs clés dans son logiciel, mais les utilisateurs peuvent également créer leurs propres métriques afin de disposer de mesures adaptées à leur activité (industrie, service...). Le prix de l'offre n'a pas encore été communiqué. Charles Zedlewski évoque néanmoins une tarification plutôt incitative pour favoriser l'adoption de l'outil. Le logiciel a obtenu la certification du GRI (Global reporting initiative), organisation créée à la fin des années 90 qui a jeté les bases d'un cadre pour communiquer sur les données de développement durable. Invité à témoigner lors de l'annonce du produit, un premier client, le fabricant d'imprimantes Lexmark, a notamment précisé qu'il avait pu développer des indicateurs correspondant aux informations qui lui étaient réclamées dans le cadre de projets d'évaluation de performances tels que celui du Dow Jones Sustainability Index. En mai dernier, SAP a lui-même publié son deuxième rapport de développement durable. (...)
(11/12/2009 16:41:31)Microsoft fusionne ses divisions Windows Azure et Windows Server
Azure est mature, et il représente le futur. Tel est le message que chacun peut entendre dans la dernière annonce de Microsoft concernant son offre de cloud : l'éditeur a décidé de fusionner ses divisions Windows Azure et Windows Server, formant la « Server & cloud division » (SCD). L'équipe Windows Azure était jusqu'à présent sous la responsabilité de l'architecte en chef, Ray Ozzie, qui dirige les projets en développement. Le fait que Microsoft en donne le contrôle à Bob Muglia, patron de la division Server & Tools, démontre qu'Azure est bien passé de la phase R&D à celle de produit commercial, prêt pour l'exploitation - son lancement officiel est d'ailleurs prévu le 1er janvier prochain. Le deuxième message contenu dans cette annonce, le plus important, concerne le positionnement de Windows Azure : l'intention de Microsoft est de proposer de déployer au choix les applications chez soi, sur Windows Server, et/ou dans le cloud, sur Azure, et/ou bien encore chez soi mais dans un cloud privé, conçu avec les technologies Azure. Microsoft est en effet dans une position unique sur le marché pour offrir ce type de déploiement hybride. D'ores et déjà, l'éditeur remodèle ses outils (l'atelier de développement Visual Studio, la console d'administration Systems Management Center...) pour tenir compte de cette évolution. Pour Hasan Alkhatib, architecte senior de l'équipe Azure, mettre en place un cloud privé n'apportera pas tous les bénéfices du cloud aux entreprises. Néanmoins, les technologies devraient être disponibles dans le courant de 2010. S'exprimant à l'occasion d'une conférence tenue dans le centre de R&D de Microsoft à Cambridge (Massachusetts), Hasan Alkhatib a aussi donné quelques détails sur 'Sydney', projet de sécurisation d'Azure à peine évoqué par Bob Muglia lors de la PDC (conférence des développeurs professionnels, à Los Angeles), le mois dernier. Le projet Sydney vise à renforcer l'isolation entre les ressources utilisées par plusieurs clients du Cloud, ainsi qu'à créer des liens sécurisés - une sorte de réseau privé virtuel, a expliqué Hasan Alkhatib - entre les datacenters des entreprises et ce qu'elles utilisent dans Azure. La bêta du projet devrait sortir elle aussi courant 2010. (...)
(11/12/2009 14:30:40)LeWeb'09 : les start-up françaises à l'honneur
Le concours de start-up de la conférence LeWeb de Loïc et Géraldine Le Meur peut aisément voler chaque année la vedette à la conférence plénière. C'est l'un des grands mérites de cette manifestation hivernale que de proposer en effet un grand espace à ces jeunes entrepreneurs, qui ont ainsi l'occasion de séduire partenaires, investisseurs, journalistes... Et ce cru 2009 mérite un cocorico, puisque la compétition, coorganisée par TechCrunch Europe, a distingué deux start-up françaises, Stribe et TigerLily, devant une start-up américaine, CloudSplit. Numéro un du podium, Stribe donne la capacité aux sites Web de se parer d'un volet social, conservant son propre code couleur, pour inciter les internautes à communiquer entre eux, et bien sûr au sujet des produits présentés sur le site. En outre, l'application de Stribe permet au propriétaire du site de visualiser sur un tableau de bord l'ensemble des statistiques liées aux échanges sociaux. Tariq Krim fait son come-back avec JoliCloud TigerLily, numéro deux, propose de son côté des outils de personnalisation de Facebook, destinés aux grandes sociétés. Il s'agit de contrôler les pages Facebook de façon beaucoup plus fine que ce que permet normalement le site de réseau social, et d'y ajouter des outils de marketing pour inciter les gens à revenir. Troisième du podium, CloudSplit a développé un tableau de bord analytique pour « garder le coût du cloud sous contrôle ». L'outil propose un suivi en temps réel, des mécanismes d'alertes, voire de suspension de l'utilisation de ressources non utilisées. Invité à s'exprimer sur la scène principale, Tariq Krim, l'inventeur de Netvibes, a présenté lui aussi sa dernière start-up, Jolicloud, dont l'ambition est de fournir « le meilleur OS pour les netbooks ». Désormais en bêta publique, le système, qui mêle noyau Linux et services en ligne, est téléchargeable (600 Mo), et compatible avec un grand nombre de netbooks du marché. Lokad, la start-up exemplaire pour Windows Azure En sous-sol, d'autres start-up françaises présentaient leurs produits, notamment au sein de l'espace BizSpark (programme d'aide aux start-up conçu par Microsoft). Calinda Software offrait ainsi une démonstration de MindUp, son outil de cartographie d'échanges de courriels s'appuyant sur Sharepoint. Les principes de regroupement des conversations et d'échanges privés ressemble fort au système des « waves » de Google Wave, mais l'application de Calinda est, elle, en production, et compatible avec les messageries des différents utilisateurs (Outlook, Notes, Gmail...). Le créateur de Lokad était lui aussi de la partie. Cet ingénieur a développé une application en ligne donnant aux entreprises la possibilité de recevoir des prévisions statistiques à partir de leurs historiques de données. Originalité : l'offre est proposée en mode Saas, Lokad s'appuyant de son côté sur Azure, le cloud de Microsoft, pour réaliser les calculs et absorber les éventuels pics de charge. Distinguée par Microsoft, l'application de Lokad sert aujourd'hui de référence lorsqu'il s'agit de donner des idées sur la façon d'utiliser Azure. (...)
(11/12/2009 14:23:01)LeWeb'09 : les réseaux sociaux, meilleurs amis des entrepreneurs
Loïc Le Meur avait donné rendez-vous à la planète Web mercredi et jeudi derniers à Paris, pour une nouvelle édition de sa conférence LeWeb. Si l'objectif de l'ambitieux patron de Seesmic de faire de son événement un Davos du numérique n'est pas atteinte, loin s'en faut, il peut toutefois se targuer d'avoir corrigé nombre de défauts des éditions passées, et d'avoir réussi à mettre sur pied un événement de grande ampleur, international, au contenu riche pour un public d'environ 2 000 entrepreneurs et spécialistes du Web. Placé sous le signe du Web temps réel (autrement dit, de Twitter, avec des 'tweets' sur LeWeb s'affichant sur les écrans géants), le programme de la conférence plénière sur les deux jours a été quelque peu inégal. Ce qui au final n'a pas gêné plus que cela les participants, qui en profitaient pour faire du 'networking' (ainsi qu'on appelle désormais le fait d'échanger autour d'un café) ou aller voir les stands des nombreuses start-up exposant dans les sous-sols du Cent-Quatre. @QueenRania et @garyvee soulèvent les foules Certains intervenants réussissaient en revanche à attirer et retenir l'attention de tous. Ce fut par exemple le cas de la reine Rania de Jordanie, venue plaider la cause de l'association 1Goal, dont le but est de scolariser les enfants des populations les plus démunies. Pour cette grande utilisatrice de Twitter (sous le pseudo @QueenRania), « le Web temps réel peut apporter des changements réels à l'humanité », il suffit pour cela que les internautes et entrepreneurs du Web se mobilisent, au besoin en faisant pression sur leurs gouvernements. Autre intervenant ayant remporté un franc succès, Gary Vaynerchuk (@garyvee sur Twitter), un self-made-man survolté de 34 ans, qui a fait fortune en publiant depuis sa boutique de vins un blog vidéo où il teste et critique les vins. Auteur d'un livre où il explique aux gens que chacun peut créer un business autour de sa passion, il a affiché tout son mépris pour les grosses structures qui n'arrivent pas à prendre en compte tout le potentiel des médias sociaux et exhorté les participants de la conférence à prendre leur destin professionnel en mains. Avec Internet et les réseaux sociaux, dit-il, « tout le monde a sa chance, et la mise de départ est zéro ! » Et foin de fausses excuses, sur le financement, par exemple. « Vos grands-parents créaient de vrais business, et il n'y avait pas de capitaux-risqueurs. » Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m) explique en anglais les efforts de la France dans le numérique [[page]] Pour cet émigré russe vivant aux Etats-Unis, pas de doute, pour créer une entreprise, « nous vivons le meilleur moment ». Une intervention pleine de punch, motivante, qui faisait écho aux propos du business angel Timothy Ferriss, tenus un peu plus tôt. Pour cet Américain, lui aussi grand adepte de Twitter (@tferriss), il est aujourd'hui possible avec les réseaux sociaux de « créer un phénomène global avec moins de 6 797,44 € » (soit moins de 10 000 dollars, comme il l'a lui-même fait pour l'ouvrage qui l'a rendu célèbre). Le moment le plus intéressant de la conférence reste toutefois la présentation des meilleures start-up. Et parmi les gagnantes du concours cette année, celles qui occupent les deux premières marches du podium sont françaises : Stribe, qui gagne l'or, et TigerLily, l'argent. C'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui était invitée à remettre leurs prix aux jeunes entrepreneurs. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique en a profité, au cours d'un échange en anglais avec Loïc Le Meur, pour rappeler les efforts du gouvernement français dans ce domaine. S'enorgueillissant du vote par le Sénat le matin même de la loi sur la réduction de la fracture numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet (@nk_m sur Twitter) a présenté ses projets pour le « serious gaming », regrettant que cette industrie soit surtout développée aux Etats-Unis alors que la France a des leaders dans le domaine du jeu, rappelé son Plan de relance consacré aux applications et aux usages innovants du Web, qui a notamment produit CultureClic, application mobile destinée à faire partager la culture, et a enfin insisté sur le fait que le Grand Emprunt ne serait pas simplement un emprunt, mais un investissement pour l'avenir, qui devrait servir à développer l'économie numérique tout en gardant à l'esprit les aspects sociaux. Et de confier qu'elle se voyait « davantage comme le ministre de la société numérique que de l'économie numérique ». Ceux dont l'Hadopi reste encore en travers de la gorge apprécieront. (...)
(11/12/2009 12:17:17)Top 10 des plus grosses acquisitions de 2009
Voici le top 10 des acquisitions de 2009 basé sur les valeurs de transaction divulguées au public, y compris certaines transactions qui sont toujours en cours et qui ne se termineront qu'en 2010. 1. Oracle-Sun: 7,4 milliards de dollars Il semble qu'il y a bien longtemps qu'Oracle a annoncé son rachat de Sun Microsystems. L'acquisition, toujours en cours, a été annoncée en avril et est bloquée car les régulateurs européens soutiennent que la combinaison de la technologie d'Oracle avec la base de données Open Source MySQL de Sun violerait les lois sur la concurrence. L'accord Oracle-Sun n'est pas un fait accompli, mais il donnerait à Larry Ellison, PDG d'Oracle de nouvelles munitions contre Microsoft (sur le marché des base de données) et contre les grands fournisseurs de matériel tels que IBM, HP et Dell. 2. Xerox et Affiliated Computer Services: 6,4 milliards de dollars D'un seul coup Xerox a été en mesure de tripler son chiffre d'affaires côté services en passant de 3,5 milliards à 10 milliards de dollars avec l'achat de Affiliated Computer Services (ACS), spécialiste du BPO (Business Process Outsourcer). L'accord, annoncé en septembre, combine 74.000 employés d'ACS avec les 54 000 employés de Xerox, spécialiste de la photocopieuse d'entreprise et de diverses technologies de gestion des documents et des services. Xerox estime qu'ACS l'aidera à pénétrer de nouveaux marchés, annonçant que seulement environ 20% des clients des deux compagnies sont communs. 3. Dell-Perot Systems: 3,9 milliards $ Quelques jours à peine avant le grand chambardement de Xerox, Dell avait annoncé un accord pour acheter Perot Systems, une autre grande société de services informatiques, fondée par Ross Perot. Dell fait le pari que Perot va l'aider à devenir un leader des services informatiques, et lui permettre de vendre plus de matériel à des clients de Perot, dont beaucoup sont dans la santé et les services gouvernementaux. L'achat de Dell peut aussi être perçu comme une réponse à l'acquisition pour 13,9 milliards de dollars d'EDS par HP l'année précédente - EDS une autre société de services créée par Perot. 4. Cisco-Tandberg: 3,4 milliards $ Cisco, déjà un acteur majeur dans les produits de la collaboration avec WebEx et la vidéoconférence en mode téléprésence, a signé un accord en Octobre afin d'acheter le vendeur de visioconférence Tandberg. L'usage accru de la vidéoconférence permettra d'augmenter le trafic réseau, entraînant de nouvelles ventes de commutateurs et de routeurs pour Cisco. 5. Cisco Networks Starent: 2,9 milliards $ L'achat de plusieurs milliards de dollars de Starent par Cisco, annoncé en Octobre, dopera les savoirs faire de Cisco en infrastructure mobile pour plusieurs types de réseaux sans fil, dont le LTE et le WiMAX. Cisco avait déjà fait un investissement dans le WiMAX avec l'achat de 330 millions de dollars de Navini Networks en 2007, et un contrat d'approvisionnement avec Clearwire en 2009. Mais le LTE gagne du terrain ainsi, à la fois avec Verizon et AT & T qui annoncent qu'ils vont utiliser le LTE pour leurs réseaux 4G. La technologie de Starent a été déployée par plus de 100 opérateurs mobiles dans 45 pays. [[page]] 6. HP-3Com: 2,7 milliards $ HP se lance à l'assaut de Cisco dans la mise en réseau des centres informatiques et la convergence des marchés avec l'achat de 3Com, fabricant de commutateurs, de routeurs et de produits de sécurité. L'opération a été annoncée en novembre. HP récupère un commutateur de base, le H3C 12500, apte à rivaliser avec le Nexus 7000 de Cisco ainsi qu'une présence significative en Chine. Mais l'acquisition, qui fait face à une action de la part des actionnaires, souffre également du chevauchement en entrée de gamme de lignes de commutateurs et des équipements de réseau sans fil. 7. EMC-Data Domain: 2,1 milliards $ EMC a fait le forcing pour acquérir Data Domain pour de la dé-duplication. La dé-duplication aide les entreprises à économiser de l'argent en réduisant les besoins en stockage de données, ce qui explique pourquoi tant EMC que NetApp croient qu'elle jouera un rôle majeur sur le marché du stockage dans les années à venir. NetApp avait initialement proposé 1,5 milliard de dollars pour l'achat de Data Domain, mais EMC a fait irruption et a fait monter les prix jusqu'à ce que NetApp ne puisse plus se permettre de rester dans l'enchère. Le plus étonnant c'est que NetApp était crédité de la meilleure technologie de dé-duplication du marché. Comme quoi, il ne faut jamais croire ce que l'on lit tant que l'on n'a pas testé un produit. 8. Emerson-Avocent: 1,2 milliard $ Le fabricant d'onduleurs Emerson étend ses opérations informatiques avec l'ajout d'Avocent, qui conçoit des logiciels, du matériel et des technologies intégrées destinées à simplifier la gestion de centres de données complexes. Emerson affirme qu'Avocent et les technologies de surveillance sont complémentaires à ses propres produits, la gestion énergétique et les systèmes de refroidissement, et donc peut aider les clients à résoudre le problème grandissant de l'inefficacité énergétique. L'acquisition, qui permettra également d'accroître les capacités d'Emerson sur le marché de la commutation KVM, devrait se conclure autour de janvier 2010. 9. IBM-SPSS: 1,2 milliard de dollars IBM a dépensé plus de 1 milliard de dollars pour développer ses capacités d'analyse, avec SPSS et ses outils d'analyse prédictive qui aident les entreprises à explorer des données métiers historiques et identifier les tendances futures. "IBM voit des applications potentielles pour les outils de SPSS afin d'aider les sociétés de services financiers à fidéliser leur clientèle, prévenir le crime et choisir l'emplacement optimal pour un nouveau magasin ou une usine ». L'achat n'est que la dernière étape dans la stratégie d'IBM de renforcer sa gamme d'outils d'analyse. Auparavant, Big Blue avait acquis la technologie de découverte de données de Exeros et payé 5 milliards pour Cognos, spécialiste de la Business Intelligence. 10. Ericsson-actifs sans fil de Nortel Networks: 1,13 milliard de dollars Le suédois Ericsson, équipementier leader dans les réseaux 3G et potentiellement 4G, a remporté une guerre des enchères sur les actifs sans fil de Nortel Networks, l'emportant aux enchères contre Nokia Siemens Networks, la société de capital investissement MatlinPatterson et Research in Motion (fabricant du BlackBerry). Plus précisément, Ericsson a remporté le CDMA et le LTE de Nortel, permettant à la société suédoise de renforcer sa présence en Amérique du Nord. « Les clients de Nortel en Amérique du Nord seront désormais fournis par Ericsson, ce qui inclut Verizon Wireless, Sprint, US Cellular, Bell Canada, Telus et Leap,". En raison de l'achat de Nortel et d'autres accords stratégiques, Ericsson aura 14.000 employés et 5 milliards de dollars en recettes en Amérique du Nord (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |