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(22/09/2009 17:36:18)
L'Assemblée nationale vote Hadopi 2 modifié par le Sénat
L'Assemblée nationale vient d'adopter définitivement le projet de loi Hadopi 2 sur la protection pénale de la propriété littéraire et artistique, à 258 voix pour et 131 contre, vers 17 h 20 ce mardi 22 septembre 2009. Hier, le Sénat avait adopté les conclusions de la commission mixte paritaire sur ce projet. Présidée par le sénateur Jacques Legendre, cette commission s'était réunie pour convenir d'un texte commun mercredi dernier, au lendemain du vote en première lecture du projet de loi, adopté par les députés le 15 septembre, à 285 voix contre 225. Hier, Michel Thiollière, rapporteur pour le Sénat des conclusions de la commission mixte paritaire, a rappelé que les sénateurs avaient déjà, le 8 juillet dernier, inséré sept nouveaux articles aux cinq que contenait le texte initialement présenté par le Gouvernement. Le sénateur considère notamment que ces modifications ont permis d'améliorer la lisibilité et la cohérence du texte « en distinguant le délit de contrefaçon de l'infraction de négligence caractérisée visant le titulaire de l'abonnement ». Il insiste aussi sur la volonté de renforcer le caractère pédagogique et dissuasif du texte. « Nous avons prévu que la sanction de suspension de l'accès à Internet, lorsqu'elle est prononcée dans le cadre de l'infraction contraventionnelle de négligence caractérisée, ne figure pas au bulletin n° 3 du casier judiciaire. » L'objectif est, selon Michel Thiollière, qu'il n'y ait pas de conséquences « fâcheuses » pour les personnes à la recherche d'un emploi ou souhaitant se présenter à un concours administratif. Par ailleurs, le Sénat a augmenté le plafond de l'amende encourue par le fournisseur d'accès à Internet qui ne mettrait pas en oeuvre la peine de suspension qui lui aurait été notifiée. Le sénateur a aussi indiqué qu'il avait été « fait en sorte que la Haute autorité ne puisse pas garder les données à caractère personnel relatives à l'abonné plus longtemps que la procédure ne l'exige ». Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, intervenant hier au Sénat à la suite du rapporteur, la régulation de l'Internet prévue par ce projet de loi n'est « qu'un premier jalon ». Il s'agit pour lui du préalable indispensable à une deuxième étape qui consistera à développer de nouvelles formes d'offres culturelles sur Internet et à inventer de nouvelles sources de rémunération pour les créateurs. Le ministre a rappelé qu'il venait, à cet effet, de confier une mission à Patrick Zelnik, PDG du label indépendant Naïve. Une mission baptisée « Création et Internet » à laquelle participent également l'ancien ministre de la Culture, Jacques Toubon, et le président de Sotheby's France, Guillaume Cerutti. David Assouline, sénateur socialiste, a de son côté contesté l'efficacité du dispositif qui se préparait avec Hadopi 2 avant d'interpeller le Ministre de la Culture : « ne perdons pas de temps avec la commission de trois personnes que vous avez mise en place. Je conteste cette méthode, car il faut engager un vrai débat national avec tous les acteurs concernés qui portent un intérêt à la culture, les citoyens et les pouvoirs publics ». (...)
(22/09/2009 17:00:51)La Commission européenne s'explique sur la condamnation d'Intel
Accusée de partialité contre Intel, la Commission Européenne vient de dévoiler amende record de 1,06 milliard d'euros en mai dernier. Depuis, Intel a fait appel de cette décision en avançant un défaut de preuve, et veux faire condamner la Commission européenne en l'accusant de partialité. Les 500 pages de la décision se révèlent pourtant implacables pour Intel. Y figurent en effet des échanges de courriers électroniques avec des constructeurs comme Dell, HP, Lenovo ou Nec qui révèlent des pratiques commerciales pour le moins étranges. Ainsi, le fabricant de processeurs conditionnait-il certaines remises sur ses tarifs à l'absence totale d'offres basées sur des processeurs AMD chez ses clients, ou au fait que ces puces soient cantonnées à certains secteurs de marché (les PME démarchées en direct par HP par exemple) ou encore qu'ils sortent avec plusieurs semaines de retard, par rapport à une offre équivalente basée sur des puces Intel. A quelques heures de l'ouverture de l'Intel Developer Forum de San Francisco, AMD s'est réjouit de cette publication, et espère qu'elle aura une influence favorable dans le procès qui l'opposera à son concurrent aux Etats-Unis en mars prochain. (...)
(22/09/2009 16:36:31)IBM et Microsoft restent les marques les mieux valorisées du monde des TIC
IBM et Microsoft sont les deux marques du secteur IT les mieux valorisées au monde avec respectivement 59,9 Mds de dollars et 53,4 Mds de dollars. Elles apparaissent 2ème et 3ème du top 100 mondial, établi en 2009 par le cabinet Interbrand, juste derrière l'indétrônable Coca-Cola et ses 67,5 Mds de dollars de valorisation. Nokia, Google et Intel s'offrent les 5ème, 7ème et 9ème places. Sans boutique ni produit physique, Google a cette année encore connu la plus forte croissance de sa marque (estimée à 31,98 milliards de dollars) d'une année sur l'autre. Yahoo, la seule autre entreprise purement en ligne du classement, s'affiche bien loin sur la 64ème marche. Amazon et eBay sont respectivement 43ème et 46ème. HP, Cisco, Samsung et Apple se retrouvent dans les 20 premiers alors que le premier Européen du secteur n'émarge qu'en 27ème position. Sans surprise, il s'agit de l'Allemand SAP. Interbrand a par ailleurs relevé les noms de plusieurs entreprises des pays émergents qui pourraient s'imposer au niveau mondial. Et les TIC sont représentées par Lenovo en Chine et l'éditeur de sécurité Kaspersky Labs en Russie. Le poids croissant du développement n'apparaît pas encore dans l'IT Pour réaliser son classement de 100 entreprises, Interbrand chjoisit parmi les entreprises de ses bases marketing, celles qui ont un minimum de données financières publiques, qui réalisent au moins un tiers de leur CA en dehors de leur pays d'origine, qui jouent un rôle direct dans la décision d'achat des consommateurs, etc. Et ce sont finalement la santé financière de l'entreprise, le rôle que joue la marque dans la création de demande et le poids de celle-ci dans la valeur de l'entreprise (la part du CA global qui provient selon le cabinet de la marque, du logo, de l'image) qui lui valent sa position dans le palmarès. A noter qu'Interbrand insiste sur le poids croissant du développement durable dans la valeur des marques. La conscience grandissante des consommateurs et les réglementations sociales et environnementales pousseront les entreprises à intégrer ces dimensions dans leur stratégie. Et ce même si aujourd'hui, le rapport du cabinet n'en fait mention pour aucune marque du secteur IT, à l'exception de Xerox. (...)
(21/09/2009 16:46:30)AMD va rétablir le salaire de ses employés en décembre
AMD va rétablir dans son intégralité le salaire des employés dont il avait baissé la rémunération en janvier dernier. Sous pression, le fabricant de puces avait alors décidé de réduire ses coûts en diminuant de 5 à 15% le montant perçu par ses employés et ses cadres, à temps plein et à temps partiel. Comme le fabricant l'avait promis, la mesure n'aura finalement été que temporaire, et le retour à la normale devrait intervenir en décembre. Le président et CEO, Dirk Meyer - dont la rémunération avait été réduite de 20% - a présenté la nouvelle à ses équipes par mail cette semaine. Selon le site du Austin-American Statesman qui a dévoilé l'information, AMD espère terminer l'année sur une note positive, grâce à ses nouvelles offres et un contexte économique global plus favorable. AMD semble en effet peu à peu sortir du marasme dans lequel il s'enfonçait. En juillet, il a affiché une perte qui ne se monte plus qu'à 330 M$ pour le deuxième trimestre contre près de quatre fois plus l'an dernier à la même époque. Dirk Meyer aurait néanmoins demandé à ses équipes de continuer de surveiller leurs dépenses. (...)
(21/09/2009 15:38:34)Dell s'offre une branche services en rachetant Perot Systems 3,9 Md$
Dell et Perot Systems ont conclu un accord définitif : le constructeur texan va racheter la société de services fondée par Ross Perot pour 3,9 Md$. Au terme de l'opération, Perot Systems deviendra la branche services de Dell. L'actuel CEO de Perot Systems, Peter Altabef, continuera de diriger sa structure (Perot Systems a réalisé 2,8 Md$ de chiffre d'affaires en 2008) et prendra sous son aile l'actuelle activité de services de Dell (5,1 Md$ en 2008). Perot Systems compte 23 000 employés, et affiche une croissance annuelle moyenne de 13%. En revanche, sa marge brute n'est pas extraordinaire : 487 M$ en 2008, pour un bénéfice net de 117 M$. Pour Dell, il s'agit surtout de donner un coup d'accélérateur à sa stratégie de transformation : jadis à part dans le paysage informatique avec son modèle 100% direct, Dell rentre de plus en plus dans le rang, et souhaite pouvoir offrir des services globaux aux entreprises, comme IBM (qui avait racheté PWC Consulting en 2002 pour 3,5 Md$) ou HP (qui a racheté EDS - fondée aussi par Ross Perot - en 2008 pour 13,9 Md$). Président du conseil d'administration de Perot Systems, le fils de Ross Perot, Ross Perot Jr, pourrait intégrer le conseil d'administration de Dell à cette occasion. (...)
(21/09/2009 11:28:31)L'Union européenne se penche sur l'accord entre Yahoo et Microsoft
Après l'administration américaine, comme prévu, l'Union européenne s'intéresse à son tour au partenariat signé en juillet dernier entre Yahoo et Microsoft. Selon Jesse Verstraete, porte-parole principal de Microsoft, la société mène actuellement « des discussions informelles avec la Commission Européenne » pour savoir si cet accord doit être considéré comme un simple accord de collaboration ou bien comme une fusion, et donc soumis à une enquête formelle. L'accord avec Yahoo prévoit notamment que Microsoft soit, pendant dix ans, le fournisseur exclusif de technologie de Yahoo pour le moteur de recherche et la publicité en ligne. Étant donné l'omniprésence de Google en Europe dans la recherche sur Internet (90 % de part de marché, contre 75 % aux États-Unis), Microsoft s'attend à que ce l'Union Européenne fasse moins de difficultés autour de son accord avec Yahoo que le Ministère américain de la Justice, qui pourrait y voir une tentative de monopole. À la différence des États-Unis, la Commission européenne ne peut décider seule d'une enquête formelle sur ce sujet. Toutefois, si Microsoft et Yahoo refusaient de lui faire une notification officielle, en estimant qu'elle n'est pas nécessaire, les deux sociétés pourraient se voir infliger des amendes. Au terme de toutes ces tractations, Microsoft s'attend à ce que son partenariat technologique avec Yahoo entre en action dès 2010. (...)
(18/09/2009 17:11:56)Orsyp achète Sysload pour le contrôle de performance de datacenters
Le spécialiste français de l'automatisation de production Orsyp a conclu l'acquisition de la PME hexagonale Sysload le 15 septembre dernier. Celle-ci propose des outils de mesure et de contrôle de la performance des centres serveurs. Le montant de l'acquisition n'est pas communiqué mais François-Xavier Floren, PDG d'Orsyp laisse entendre qu'il se monte à près d'une année de son chiffre d'affaires(*). Le logiciel phare d'Orsyp, Dollar Universe, automatise certains traitements sur serveurs et vérifie qu'ils s'exécutent correctement en donnant toute visibilité aux opérateurs de production. Ces traitements peuvent provenir aussi bien d'applicatifs maison que de progiciels du marché comme l'ERP de SAP, Oracle Financial, Peoplesoft ou Microsoft Dynamics. « Il peut s'agir d'une tâche de chargement des données clients dans SAP ou de l'intégration des données de trafic dans la facturation pour un opérateur télécoms », détaille Jean-Michel Breul, CTO d'Orsyp. Dollar Universe s'exécute dans des environnements Unix, mainframe et Windows ainsi que, de plus en plus, dans des univers de virtualisation comme ESX de VMware ou Hyper-V de Microsoft, mais aussi ceux des Unix d'IBM ou de HP. Unijob, l'autre offre de l'éditeur, standardise et automatise les traitements liés à l'infrastructure, au niveau du système, du middleware ou du SGBD. La corrélation des informations remontées par les outils d'Orsyp et Sysload Les offres de Sysload présentent une complémentarité évidente avec celles d'Orsyp, puisqu'elles collectent des données de mesure de performance des datacenters et identifient les niveaux de saturation des serveurs. En corrélant les informations remontées par Dollar Universe et UniJob, d'une part, et de SP Analyst de Sysload, d'autre part, l'éditeur proposera par exemple à ses clients de décaler certaines tâches non prioritaires en cas de dépassement de la capacité serveurs. « On peut aussi imaginer, dans un tel cas, de demander au système de virtualisation d'affecter davantage de ressources à certains traitements », ajoute Jean-Michel Breul. Selon l'acquéreur, l'intégration des deux offres sera plutôt simple. « Les produits ont des architectures similaires qui s'appuient entre autres sur des consoles Web et des agents, détaille Jean-Michel Breul. Il s'agit d'assurer la meilleure qualité de service possible.» Par le biais de ces outils et des informations qu'ils remontent, Orsyp souhaite aussi proposer aux responsables de production de dessiner des tendances d'utilisation de l'infrastructure et de devenir force de proposition quant à l'évolution de celle-ci. Comme le note Jean-Michel Breul, c'est la virtualisation qui apporte aujourd'hui une plus grande criticité aux environnements serveurs et fait émerger le besoin d'outils plus pointus. Alors que les serveurs étaient en général occupés à 20% en moyenne, et disposaient ainsi involontairement d'une marge de manoeuvre, ils sont désormais à 70% de leurs capacités. Une entreprise détenue par ses dirigeants et forte à l'international Installé à Paris, Orsyp est présent dans huit autres pays, dont les Etats-Unis où il réalise la 2e plus importante partie de son chiffre d'affaires. De 245 personnes, l'entreprise va passer à 280 après l'absorption de Sysload (et environ 40 M€ de CA). Pour servir ces clients, l'entreprise répartit de plus en plus son activité à l'international. Elle réalise 30% de son CA hors de France et a décidé de s'implanter à Hong-Kong. Sa R&D est partagée entre la France, la Roumanie et le Canada, et le marketing sera totalement transféré aux Etats-Unis dès Noël. « Nous avons un millier de clients -aux alentours de 1 200 avec Sysload- qui sont tous de grands comptes, complète Francois-Xavier Floren, PDG. Tous ont une infrastructure IT imposante ou une activité qui en exige une. » Ces entreprises évoluent dans la finance, le commerce ou les télécoms. Il s'agit par exemple de Federal Express, Cisco, France Télécom ou PSA. « L'an dernier, pendant la crise, nous avons gagné 70 grands comptes dont ADP GSI, Warner Bros, General Electric aux US », raconte le PDG. Pour François-Xavier Floren, les raisons sont nombreuses pour que la fusion avec Sysload réussisse. « Nous sommes un éditeur indépendant qui appartient à ses dirigeants et nos choix d'investissements sont cruciaux. Nos deux entreprises sont des entreprises technologiques, et sont toutes deux des spécialistes et non des généralistes.» (*) 32 M€ en 2008 (...)
(18/09/2009 16:37:28)Impression : HP met l'accent sur les services et étend son partenariat avec Canon
HP réorganise profondément sa division investie dans les systèmes d'impression, IPG (imaging and printing group), l'une de ses trois grandes activités mondiales avec les PC et les services. Une nouvelle structure est créée, Managed entreprise solutions (MES), qui regroupera au sein d'IPG tous les services d'impression, les MPS (Managed print services). 42% des contrats d'impression signés HP ont déjà une composante MPS, mais le constructeur veut aller beaucoup plus loin. L'idée de base est maintenant d'orienter la vente d'imprimantes vers les services, et pour cela, d'insister sur l'analyse financière des coûts d'impression. HP va donner à ses partenaires des outils d'analyse comptable des parcs d'imprimantes. Ils pourront ainsi montrer aux clients les économies réalisables sur leurs impressions. Si, au bout d'un an, le client n'a pas réalisé l'économie promise par HP et son partenaire, HP lui rembourse la différence. Ce système fonctionne déjà aux Etats-Unis. HP va également pousser ses partenaires à proposer d'abord des offres de services et à vendre aussi de nouvelles solutions logicielles, dans le workflow et la sécurisation. Ce déploiement va s'accompagner d'un programme partenaire renouvelé. Il sera annoncé en fin de mois en France. Une pré-annonce a été faite à Budapest devant quelques partenaires européens, il y a une semaine. « Nous avons couplé un important investissement en logiciels et de nouveaux avantages pour nos partenaires », souligne Antoine Vivien, directeur général d'IPG en France. Accord avec Canon dans les grands comptes Parallèlement, HP crée une division grands comptes, qui va également vendre de nouvelles solutions d'impression, mais en direct. HP va ainsi vendre des MFP Canon. Il en commercialise déjà, mais en OEM. Les nouveaux produits appartiennent au haut de gamme du MFP, ils sont proches des systèmes de reprographie. Ils seront vendus en mode contrat services coûts à la page, dans le cadre de l'offre HP MPS (Managed Print Services) par les forces de ventes directes de HP. De plus Canon et HP vont se rendre mutuellement accessibles leurs services respectifs. Chez Canon, il s'agit de deux services, d'une part Image Ware Enterprise Management Console (une application disponible sur le Web pour gérer les MFP Canon), et d'autre part, Canon MEAP (Multifunctional Embedded Application Platform) qui rend disponible des applicatifs pour intégrer le périphérique Canon dans le système d'information de l'entreprise. Côté HP, deux services sont concernés : Web Jetadmin, pour administrer les périphériques HP, et HP Open extensibility platform, un kit de développement en ligne pour intégrer les périphériques HP. Les deux partenaires insistent donc sur l'interopérabilité de leurs systèmes. C'est le point fort de ce renouvellement de partenariat. (...)
(18/09/2009 16:27:02)Google met la main sur ReCaptcha et sa technologie de numérisation
Google a racheté la start-up ReCaptcha, jusqu'ici filiale de l'université Carnegie Mellon, pour un montant non divulgué. Ce faisant, le géant de l'Internet ne met pas seulement la main sur l'inventeur de la technologie Captcha (Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart) permettant de distinguer les utilisateurs humains d'un site des robots logiciels. Il s'arroge également une technologie de reconnaissance optique de caractères (OCR) particulièrement intéressante pour son projet Google Books. En effet, pour ses images Captcha de lettres que l'internaute doit recopier pour prouver qu'il est bien un humain et non un robot spammeur, ReCaptcha scanne des journaux et des livres anciens, car les robots ont du mal à déchiffrer des lettres mal encrées ou usées par le passage du temps. C'est donc un outil idéal pour une société qui ambitionne de numériser l'ensemble des ouvrages tombés dans le domaine public, d'autant que ReCaptcha a déjà fait ses preuves en aidant à l'indexation de l'ensemble des archives du New York Times. (...)
(18/09/2009 16:05:12)TriviumSoft cède sa suite de gestion des compétences à OpenPortal
L'éditeur TriviumSoft a cédé son activité et ses solutions de gestion du capital humain à l'éditeur angevin OpenPortal Software, spécialisé dans les logiciels collaboratifs de gestion des plans de formation. En réalisant cette opération de près de 3 millions d'euros, avec le soutien de ses trois actionnaires (CDC Entreprises, Ouest Ventures et Pays de la Loire Développement), OpenPortal monte son effectif à 55 personnes et son chiffre d'affaires proforma à 5,4 M€ (CA 2008). OpenPortal reprend l'offre See-K de TriviumSoft, suite de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), des performances et des carrières. Cette solution permet en particulier de cartographier les emplois et compétences d'une entreprise. Déployée en mode Web, elle peut s'installer chez le client ou s'utiliser à distance, l'hébergement étant assuré par TriviumSoft ou par un partenaire. Parmi les offres reprises figure aussi le logiciel d'analyse décisionnelle appliquée aux ressources humaines, Talent Explorer, et son arbre des compétences. Destiné aux experts RH, dans les entreprises ou au sein de cabinets de conseil, cet outil permet de planifier les ressources et de simuler des recrutements et leurs impacts sur les compétences. Les collaborateurs de TriviumSoft spécialisés dans la gestion des compétences et des carrières rejoignent OpenPortal. En revanche, OpenPortal ne reprend pas le coeur technologique de TriviumSoft, c'est-à-dire le moteur de découverte qui permet de créer des cartographies de connaissances. Créée en 1992, TriviumSoft compte parmi ses fondateurs les philosophes Michel Serres et Michel Authier. Le Premier ministre d'alors, Edith Cresson, avait chargé Michel Serres d'une mission sur les rapports entre l'exclusion et la reconnaissance des savoirs. L'objectif était de réaliser un outil qui permettrait de représenter les savoirs sous la forme d'un arbre de connaissances. OpenPortal ne récupère pas non plus les produits commercialisés sous la marque Eagle (Themap et FTM -Full Text Mapper- qui permet d'analyser de l'information en texte libre et d'en réaliser une représentation cartographique). TriviumSoft continuera de développer et de commercialiser ces offres. (...)
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