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(01/04/2009 17:41:18)

Fin du redressement judiciaire pour Arès

Arès est sorti du redressement judiciaire deux jours avant la fin de l'exercice fiscal le plus mouvementé de son existence. Cette issue a notamment été trouvée grâce à une réduction de la dette proche de 75% et donne de l'air au groupe et à ses 1 100 salariés. Arès doit maintenant démontrer qu'il peut développer une activité profitable et convaincre de nouveaux partenaires financiers. Explications. Le Tribunal de commerce d'Evry a donné son accord le 30 mars 2009 pour qu'Arès sorte du redressement judiciaire dans lequel elle l'avait placé le 21 juillet 2008. « Je ne peux qu'être heureuse qu'Arès sorte de cette situation de redressement judiciaire, qui handicapait notamment nos chances de succès dans le cadre des appels d'offres du secteur public », insiste Nina Chibchib, déléguée syndicale centrale CFDT chez Arès. De son côté, Michel Berjamin, PDG d'Arès, déclare dans un communiqué de presse : « Nous sommes heureux d'avoir pu obtenir, après beaucoup d'efforts, un plan de continuation qui intègre, notamment, le maintien des emplois, point auquel nous étions particulièrement attachés, et une réduction significative de notre dette ». Les difficultés rencontrées par Arès depuis le printemps 2008, marquées par des cessions d'actifs, le placement en redressement judiciaire et les tensions internes liées aux licenciements, débouche paradoxalement sur un rapprochement des points de vue entre la direction et les représentants syndicaux. « J'ai vu beaucoup trop de collègues partir de la société et j'estime que le plan de redressement a été très bien mené : je ne vais pas dire le contraire uniquement pour le plaisir de contredire la direction », explique Nina Chibchib. De fait, malgré la cession d'une bonne part de ses activités, Arès continue d'employer plus de 1 100 salariés (900 dans les services IT, 100 pour l'intégration et la maintenance logicielle autour des solutions Arcole et 100 sur les produits d'Autodesk ou de PTC). Une décision motivée par des abandons de créances Concrètement, il semble que la décision du Tribunal de Commerce est d'abord motivée par les abandons de créances totaux ou partiels consentis au groupe, plus que par des perspectives d'un retour à « bonne fortune ». Il ne fait aucun doute que le gouvernement, directement ou de façon diffuse, fait pression sur les tribunaux de commerce pour qu'ils soient plus cléments qu'à l'accoutumée. « Il est clair que le contexte économique rend plus vrai que jamais l'adage qui dit que « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras », ce qui explique que 94% de nos créanciers ont accepté de ne percevoir que 25% de leur dû, commente Michel Berjamin, PDG d'Arès. Encore faut-il noter que nous avons dû prouver au tribunal que nous serions en mesure de payer les sommes en question fin mai ». A quand le retour à l'équilibre ? La réduction de la dette et la sortie du redressement judiciaire sont des victoires, mais Arès va rapidement être sommé de démontrer que le groupe peut être rentable. Dans ce domaine, il lui est plus que jamais difficile de prendre des engagements, sachant que les prévisions sur la croissance du marché des services informatiques sont chaque jour revue à la baisse (à ce jour, les dernières projections du cabinet Pierre Audoin Consultants misent sur une progression comprise entre 0 et 1%). « La continuation est bonne nouvelle qui permet à la direction de regagner une partie de la confiance qui avait été perdue, mais la nécessité de trouver un ou plusieurs investisseurs reste toujours aussi forte, sachant que cette recherche est particulièrement difficile aujourd'hui », estime Nina Chibchib. « Trouver de nouveaux partenaires est un objectif, mais pas un impératif immédiat, estime pour sa part Michel Berjamin, car la plupart de nos actionnaires, dont le premier, participera à notre prochaine augmentation de capital et nous pouvons travailler sur cette base ». Pour Arès, qui entame ce 1er avril son exercice fiscal 2009/2010, les prochaines échéances sont l'approbation des comptes le 10 avril et la « recotation » du titre à la fin du mois. (...)

(01/04/2009 17:33:17)

Le Syntec Informatique peu optimiste et déçu par les mesures gouvernementales

En 2008, le marché des logiciels et services en France a représenté 42 Md d'euros avec une augmentation de 5,5% pour une fourchette de prévision située entre 5 et 7%. Les éditeurs (désormais la moitié des adhérents du Syntec Informatique) comptent pour 29% du marché. L'industrie est le secteur le plus représenté avec 35% des ventes et ce sont, dans l'ordre, les métiers de l'infogérance avec 22% de parts de marché, du conseil en technologie avec 19% et de l'ingénierie informatique aussi avec 19%, qui mènent le bal. En 2009, le secteur devrait afficher une croissance nulle cette année, mais avec des évolutions très différentes d'une activité à l'autre. L'édition logicielle comme le conseil devraient chacun montrer une croissance de 1% en 2009. Contraste, l'embarqué devrait s'envoler de 5% et, a contrario, les logiciels applicatifs chuter de 1%. Avec les projets de green IT et d'intelligence ambiante, entre autres, l'embarqué est en vogue, au point qu'il peine à trouver des compétences. Dans le service, quand l'infogérance d'infrastructure et l'infogérance applicative augmentent respectivement de 5% et 6%, le conseil plonge de 5%. « Dans ce cas, l'écart entre les activités qui marchent et celles qui ne marchent pas est de 10 points ! C'est du jamais vu », s'étonne Jean Mounet. Pour le logiciel, le Syntec reconnaît aussi une forte croissance du SaaS sans donner de chiffres précis. Le modèle a un fort succès dans le monde du transport par exemple ou dans les secteurs à forte population mobile, mais beaucoup moins dans d'autres. L'offshore, quant à lui, ne devrait pas bouger, les entreprises étant en proie à deux désirs contradictoires : réduire les coûts et maintenir l'emploi en interne. Pression sur les prix et cycles de décision ralentis En observant le marché par secteur d'activité, là encore, le contraste est fort. Les fournisseurs d'énergie et le secteur public représentent 5% de plus que l'an dernier. La finance, pourtant malmenée, augmente de 2%. L'industrie est globalement en chute de 3% mais il faut descendre en granularité pour expliquer ces chiffres. Si l'automobile diminue ses achats, la pharmacie, elle, les accroît. Dans son enquête annuelle conduite auprès de ses adhérents, le syndicat a constaté une diminution de la confiance pour deux raisons principales. Pour commencer, la pression sur les prix est plus forte que jamais. « Quand on fait pression sur des PME innovantes de 100 personnes pour qu'elles baissent leurs prix de 20%, on dépasse les limites », s'insurge Jean Mounet. Selon le Syntec, 63% des prestataires anticipent une baisse des prix pour 2009 alors que les éditeurs ne sont que 8% du même avis. Dans le logiciel, c'est sur le volume de vente que la crise a l'impact le plus fort, alors que dans les services, c'est sur les prix qu'elle pèse. Deuxième explication de la baisse de moral des acteurs du marché, des cycles de décision ralentis. « Peu de projets sont annulés, insiste le président du Syntec, et le pipeline d'affaires reste très dense. Mais ça ne débouche pas rapidement sur une signature. » Les entreprises sont à la recherche de ROI (Retours sur investissement) plus rapides. Et le Syntec prévient : « la pression sur les marges peut avoir des conséquences sur l'emploi, l'investissement et l'innovation. » Une certaine impatience vis à vis du gouvernement [[page]] En ce qui concerne le recrutement, le Syntec Informatique envisage 2009 avec « grande prudence » et mise sur une stabilisation des salaires. Tout en se défendant de vouloir masquer une augmentation des inter-contrats, le syndicat en profite pour interpeller le gouvernement sur la difficulté d'appliquer, en ces temps difficiles, le dispositif du chômage à la population de cadres qui constitue la majorité de ses effectifs. Il propose par ailleurs deux mesures sur la réduction du nombre de jours travaillés sans obligation de fermeture d'entreprise et la réduction de l'horaire collectif par service ou unité de travail. Enfin, le syndicat compte bien se battre pour le respect de la LME (Loi de modernisation de l'économie) qui impose en particulier un paiement à 45 ou 60 jours des PME. Certains grands groupes contourneraient la loi en exigeant des factures trimestrielles. En outre, le Syntec fait part d'une certaine impatience, pour ne pas dire irritation, vis à vis du gouvernement. Pas de concrétisation, ni de financement du plan France Numérique 2012, pas de TIC dans le plan de relance, pas de priorité donnée aux usages, pas d'accélération des chantiers publics... Si le plan Besson reste effectivement en suspens, le Premier ministre a néanmoins demandé à la secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet de travailler sur les TIC dans le plan de relance. Le Syntec s'insurge aussi d'un rapport green IT qui ne pointerait que la consommation électrique excessive des PC. Etonnant. Le rapport de 100 pages remis mi-mars à Jean-Louis Borloo rappelle certes l'impact environnemental des TIC, mais il explique aussi comment les TIC peuvent aider tous les autres secteurs à réduire leur empreinte carbone. (...)

(31/03/2009 17:51:35)

BlueKiwi lance une version PME de son logiciel de réseaux sociaux professionnels

Déjà exploitée par une trentaine de grandes entreprises, la plateforme de réseaux sociaux professionnels de l'éditeur français blueKiwi Software bénéficie maintenant d'une tarification adaptée aux PME. Dans cette déclinaison, baptisée blueKiwi Pro Edition et réservée aux entreprises de moins de 500 personnes, le logiciel est exclusivement proposé en ligne, en mode SaaS (software as a service). L'outil permet aux utilisateurs de créer des groupes thématiques au sein desquels les collaborateurs inscrits et des intervenants extérieurs invités (partenaires, clients...) pourront s'échanger des informations. Pour constituer ces groupes, les utilisateurs ont à leur disposition tous les outils du Web 2.0 : blogs, wikis, forums, mots-clés, tags, flux RSS... Un moteur d'indexation et de recherche et un annuaire de profils facilitent l'identification des savoirs et des expertises. Un nombre d'invités illimités « Dans les PME, un des usages innovants du réseau social, c'est qu'il s'ouvre davantage aux partenaires que dans les grands groupes », souligne Arnaud Poujardieu, DG France de blueKiwi Software, en rappelant que la valeur du réseau est proportionnelle à sa fréquentation. Or, l'un des intérêts de l'offre pour PME est de proposer un nombre d'invités illimités, sans surcoût. Il est possible de construire des réseaux en conviant plusieurs centaines de personnes dans les groupes qui ont été créés. La tarification de blueKiwi Pro Edition s'établit suivant quatre formules packagées qui peuvent se combiner entre elles en fonction du nombre d'utilisateurs dans la PME, ce qui permet d'ajuster au mieux le coût d'abonnement au service. Pour dix utilisateurs dans l'entreprise pouvant créer et gérer des groupes, mais avec un nombre illimité d'invités à ces groupes, le tarif de la formule Basic démarre à 2 290 euros par an. Elle permet de créer 10 groupes et de stocker 5 Go de données (avec 50 Go de données échangées par an). Une version 2009 ouverte aux widgets Dans sa version 2009 mise à disposition en début d'année, la plateforme bluekiwi s'est ouverte aux widgets. Ces derniers permettent d'alimenter les groupes avec des flux d'informations puisés dans blueKiwi, dans le système d'information de l'entreprise ou récupérés sur Internet. L'éditeur a travaillé sur la facilité d'utilisation de son logiciel et ajouté une fonction permettant de mesurer le taux de fréquentation de la plateforme. « L'outil mesure le nombre de personnes actives, le nombre de billets et de commentaires sur une période donnée », explique Arnaud Poujardieu. Un outil qui a notamment permis de constater que la version 2009 avait fait progresser l'utilisation du logiciel chez les clients existants. En trois semaines, depuis le lancement de l'offre blueKiwi Pro Edition, huit PME de différentes tailles (10, 50, 100 personnes) ont déjà pris pied sur la plateforme. Parmi elles, le cabinet de recrutement Altaïde (10 personnes), spécialisé sur les start-up et les profils Web 2.0, en fait une utilisation originale. Ses groupes de collaboration sont ouverts à ses clients, chacun bénéficiant d'un espace protégé pour le suivi de ses dossiers. [mise à jour] Par ailleurs, sur le salon Web 2.0 Expo (San Francisco, 31 mars/3 avril), BlueKiwi vient de présenter une interface pour accéder à la plateforme de collaboration depuis un terminal mobile (Blackberry, iPhone ou smartphone sous Windows mobile). L'éditeur a également annoncé un kit de développement de widgets. (...)

(31/03/2009 16:30:54)

Western Digital achète SiliconSystems pour ses SSD

Western Digital, numéro deux mondial des disques durs, achète SiliconSystems 65 M$, un spécialiste des SSD (Solid state disk). Cette acquisition marque l'entrée tardive de Western Digital (WD) sur un secteur en très forte croissance. Fondé en 2002, SiliconSystems fournit en SSD des clients sur des marchés verticaux et pour des solutions embarquées. Western Digital revendique au nom de SiliconSystems un tiers du marché des SSD en 2008, mais cette société ne compte aucun grand de l'informatique parmi ses clients. Ces derniers (EMC, HDS, Sun, HP et IBM) se fournissent en disques SSD pour les systèmes de stockage d'entreprise chez STEC, qui a annoncé un CA 2008 de 227 M$. SiliconSystems commercialise des disques SSD au format 2,5 et 1,8 pouces avec des interfaces Sata, EIDE, PC Card, USB et CF. On notera l'absence d'interface SAS et Fibre Channel. SiliconSystems a développé LifeEST et SiSMART, deux outils qui permettent de mesurer la longévité de ses SSD. (...)

(31/03/2009 16:09:21)

Fujitsu veut doubler ses ventes de serveurs x86

Sur le marché des serveurs x86, Fujitsu ambitionne de faire deux fois mieux seul qu'associé avec Siemens. En novembre, le Japonais avait annoncé reprendre pour 450 M€ les 50% de Siemens dans leur co-entreprise Fujitsu Siemens Computers, fondée il y a 10 ans. La transaction donne naissance à partir de demain à Fujitsu Technology Solutions (FTS). Crédité d'une part d'environ 4% du marché mondial des serveurs x86 avec 270 000 unités, FTS compte doubler ses ventes en deux ans pour atteindre 500 000 unités, soit 7% de part de marché en 2010. L'objectif est d'atteindre 10% à plus long terme. FTS dispose d'une part du marché des serveurs x86 de 14% au Japon, où il a réalisé 50% de ses 6,6 Md€ de chiffre d'affaires pour l'exercice clos en avril 2008. A terme, il y vise 30% et la première place d'où il compte déloger NEC. En attendant, ce dernier est loin derrière les trois premiers acteurs du marché au niveau mondial. HP, Dell et IBM s'accaparant à eux trois près de 80% des ventes de serveurs x86. Pour réussir son pari, FTS table sur une réorganisation censée réduire ses coûts, et sur les synergies qui seront mises en place avec les autres ressources informatiques du groupe Fujitsu. Ce dernier est toujours actif sur le marché des grands systèmes. Il entretient aussi un partenariat très actif avec Sun sur les serveurs Sparc et dispose d'une offre de stockage. En Europe, FTS dément tout projet de licenciement et affirme qu'il restera sur le marché PC, mais en se concentrant sur le haut de gamme. La marque Fujitsu Siemens sera abandonnée pour celle de Fujitsu. FTS a annoncé que la R&D sur les serveurs lames se fera en Allemagne et que le site d'Augsburg sera, avec celui de Fukushima au Japon, une des deux seules usines de production de serveurs x86. (...)

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