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(31/03/2009 15:24:09)
L'encyclopédie Encarta mourra à l'automne
Encarta a vécu. L'encyclopédie de Microsoft cessera d'exister après le mois de juin, pour les versions destinées aux postes clients, et après le mois d'octobre, pour la déclinaison en ligne. Lancée en 1993, Encarta comptait quelque 36 500 articles mais semblait, selon Microsoft, ne plus correspondre aux canons de la connaissance du 21e siècle. « Nous ne recherchons plus aujourd'hui l'information dont nous avons besoin comme nous le faisions il y a seulement quelques années, souligne l'éditeur. L'un de nos objectifs est d'offrir à l'utilisateur d'aujourd'hui les ressources les plus efficaces et les plus pertinentes, et c'est pour cette raison que nous avons décidé de ne pas poursuivre le développement de la gamme Encarta. » L'ombre de Wikipedia se dessine clairement derrière les termes du communiqué du géant de Redmond. Avec ses 2,8 millions d'articles sur sa version anglaise (784 000 en français), l'encyclopédie libre est devenue, de fait, une référence sur le Web. Et même en dépit de quelques polémiques sur la pertinence du contenu publié, Wikipedia monopolise 97% des recherches encyclopédiques sur le Web, selon les chiffres publiés en janvier par Hitwise. Si Encarta se hisse à la deuxième position de ce classement, l'outil de Microsoft fait pâle figure avec seulement 1,27% de parts de marché. Après le 31 octobre prochain, il ne restera rien d'Encarta (sinon la version japonaise, qui vivra deux mois de plus). Les abonnés à l'offre Premium seront remboursés au prorata des mois restants. (...)
(31/03/2009 13:05:05)Documation 2009 : des projets pour la fin de l'année et de l'intérêt pour le Web 2.0
Les solutions de dématérialisation et de gestion de contenus d'entreprise (ECM) ont attiré 8% de visiteurs de plus que l'an dernier sur la 15e édition du salon Documation ( 25 et 26 mars, au Cnit de la Défense). Sur les deux jours, 5 585 personnes ont arpenté les allées, selon les organisateurs de la manifestation avec, qui plus est, des projets. « Les exposants ont été très surpris de la fréquentation, affirme Mélanie Huido, responsable commerciale du salon pour Reed Expositions. Le premier jour, les stands n'ont pas désempli, avec des visiteurs informés, conscients de leur problématique, ayant plutôt des projets pour la fin de l'année, et ayant déjà avancé sur le cahier des charges. » Sur les 112 exposants, on retrouvait les principaux acteurs présents l'an dernier, fournisseurs de solutions d'ECM, d'archivage, de collaboration, de moteurs de recherche, de périphériques et de services de numérisation et d'impression : Arisem, Bureau Van Dijk, CDC Arkhineo, Docubase, EMC, Ever Team, Euriware, Exalead, IBM, Jouve, Klee Group, Knowings, Locarchives, Oracle, Pertimm (choisi comme moteur de recherche pour le projet DoXa du pôle de compétitivité Cap Digital), ou encore PTC avec son offre ArborText, Sinequa, notamment. Parmi les acteurs de l'Open Source, on peut citer Nuxeo, Smile et Alfresco (représenté par ses partenaires). Cette édition de Documation comptait aussi 33 nouveaux venus parmi lesquels Digimind, éditeur de logiciels de veille stratégique, et Keynectis, spécialisé dans la sécurisation des échanges électroniques. Le Web 2.0 et ses applications font salle comble Parmi les nouveautés annoncées sur le salon, Open Text a notamment présenté deux modules pour le portail de Microsoft, permettant de gérer le cycle de vie des contenus sensibles (Open Text Storage Services pour SharePoint et Content Lifecycle Management Services pour SharePoint), ainsi qu'une application de dématérialisation des factures tirant parti de son rachat de la technologie OCR de Captaris, l'an dernier. De son côté, l'éditeur Mindjet présentait la version 8 de MindManager, logiciel de gestion et de visualisation de l'information, et Mindjet Connect, solution de travail collaboratif en mode SaaS (software as a service). Jalios a ajouté à son portail des espaces pour apporter à l'entreprise les outils du Web 2.0. Dans un autre domaine, VideoForever proposait une solution clé en main de gestion des archives vidéo et photo, la Box VideoForever, destinée à gérer le patrimoine audio-visuel des entreprises et collectivités locales. A noter, aussi, la présence sur le salon du groupe Fedaso, prestataire de services en traitement de document, intervenant dans l'externalisation des processus métiers (BPO) en nearshore (le groupe est installé à Paris, Bruxelles et Fès). Dans le domaine du BPO et des services, signalons aussi l'offre d'Athic. 2 750 auditeurs ont assisté aux conférences, réparties entre une soixantaine d'ateliers d'exposants et quatre événements associés animés par Microsoft, IBM, Sefas et Digimind. Les outils du Web 2.0 ont particulièrement suscité l'intérêt, faisant salle comble, avec 180 personnes pour la conférence de Microsoft consacrée à l'offre de collaboration SharePoint et aux réseaux sociaux mis au service de l'entreprise. Sensiblement autant d'auditeurs ont suivi la conférence sur la veille collaborative et mobile. Respectivement ciblées sur la gestion de contenus d'entreprise (ECM) et sur la chaîne de production du document, les présentations d'IBM et de Sefas ont réunit 134 et 100 personnes. Cryptolog, Archimed et Evodia reçoivent un Demat Awards [[page]] Cette année, Documation a inauguré une remise de trophées autour de solutions de dématérialisation, avec un jury présidé par Jean-Marc Rietsch, président de FedISA, la fédération de l'ILM, du stockage et de l'archivage. Le concours des Demat Awards 2009 s'ouvrait à l'ensemble des acteurs du secteur et le premier prix a ainsi été attribué à un éditeur qui n'exposait pas sur le salon, Cryptolog. Ce dernier a mis au point une solution de signature électronique de contrat qui s'opère à la fois en agence et sur Internet. Le 2e prix est revenu à l'éditeur Archimed et son portail d'archivage Noesys, notamment mis en oeuvre dans le cadre du système de gestion des ressources humaines Rh@psodie de la Marine Nationale. Enfin, le 3e Demat Awards a été remis à Evodia, éditeur du logiciel de saisie de données techniques Script&Go permettant de dessiner des schémas et des plans à main levée sur un Tablet PC. Parmi les nominés figuraient également Logica et son portail de dématérialisation des subventions, ainsi que MT Software, éditeur du logiciel MPI, « parapheur » de documents dématérialisés permettant une signature à distance, sur smartphone ou PDA, suivant des circuits de décision. (...)
(31/03/2009 11:30:03)Sun poursuit son plan de restructuration : 1 500 nouvelles suppressions de postes
1 500. C'est le nombre de postes que Sun Microsystems supprime cette semaine, en application d'un plan de restructuration annoncé il y a quelques mois. Parmi les emplois concernés figure une partie des équipes en relation avec la clientèle, dont celles en charge de la vente directe. Les licenciements devraient donc contribuer à rendre Sun davantage dépendant de son réseau de distributeurs pour écouler ses produits. Selon le cabinet d'analyse financière Wedge Partners, de 25% à 50% des effectifs en contact avec la clientèle pourraient faire les frais de cette restructuration. Une fourchette bien trop élevée, rétorque Sun, qui ne fournit cependant pas de taux officiel. En novembre 2008, Sun avait annoncé la préparation d'un plan de réorganisation censé aboutir à la suppression de 15% à 18% des effectifs totaux, soit environ 6 000 postes. En privant ainsi ces salariés de leur emploi, le fournisseur espère économiser entre 700 M$ et 800 M$ par an. En janvier dernier, une première vague de 1 300 départs était annoncée en application du plan, un 'effort' qui se poursuit donc cette semaine. Dans cette épreuve, Sun se veut généreux en affirmant que les suppressions de postes concernent tous les niveaux de hiérarchie, dont les vice-présidents et les directeurs. Parallèlement, Sun reste en contact officieux avec IBM, qui pourrait, selon les nombreux bruits de couloirs entourant ce dossier, débourser 6,5 Md$ pour se payer le fournisseur. (...)
(30/03/2009 17:03:24)Gestion de la fraude et optimisation, deux axes stratégiques pour le PDG de SAS
SAS vient de compléter son portefeuille de solutions destinées à la détection de la fraude bancaire ou à l'assurance. Lors de sa conférence utilisateurs mondiale SAS Global Forum, qui a réuni 3 200 participants la semaine dernière à Washington D.C., l'éditeur a annoncé l'ajout d'une brique à son offre SAS Fraud Framework. Cette dernière rassemble plusieurs composantes pour détecter les comportements suspects (des clients d'une banque ou d'une compagnie d'assurance), envoyer des alertes mais aussi faciliter l'enquête et les vérifications en rassemblant les informations relatives à un cas donné. Le nouveau logiciel, Social Network Analysis, affiche sous forme de réseau social les liens entre des activités et des individus, ce qui fait apparaître des connexions entre des actions et des personnes qui, jusque-là, n'étaient pas visibles. L'outil peut par exemple permettre de tracer des liens entre plusieurs prêts bancaires non sécurisés et un bénéficiaire. « Nous travaillons avec un certain nombre de clients sur de nouvelles solutions pour détecter la fraude à l'aide sociale, à l'assurance, à la sécurité sociale..., a confirmé Jim Goodnight, PDG de SAS, à nos confrères de ComputerWorld Canada. Nous essayons de devenir véritablement des experts dans ce domaine ». Interrogé plus généralement sur l'apport des solutions d'analyse dans le climat économique difficile, le co-fondateur de SAS il y a 34 ans, a souligné le succès de ses solutions d'optimisation (qui ont tiré son chiffre d'affaires 2008) : « Les entreprises ont réalisé qu'il était temps de rationaliser et d'optimiser des processus qu'elles gèrent de la même façon depuis des années ». Le dirigeant constate notamment un intérêt considérable et grandissant dans le secteur de la distribution pour l'optimisation des prix. « En particulier, lors de la mise en place des promotions qui servent à amener des clients dans les magasins, a expliqué Jim Goodnight. Si vous avez 1 500 à 2 000 magasins et que chacun a 200 000 ou 300 000 articles sur lesquels faire des promotions, comment choisir les bons ? Comment fixer le tarif pour attirer les clients et les conduire à acheter ? Cela ne concerne pas seulement l'article en promotion que vous allez vendre, mais le fait que vous allez augmenter la fréquentation du lieu de vente et que d'autres articles seront vendus, ce qui aidera à optimiser les algorithmes qui permettent d'établir les prix unitaires. » De nouvelles acquisitions en vue Depuis sa création, SAS est restée une entreprise privée, ce que semblent apprécier ses collaborateurs. Il y a quelques années, un sondage a été fait pour savoir comment ils envisageraient une entrée en bourse. 85% ont souhaité que la société reste indépendante. « Ils reconnaissent les bénéfices de cette situation, justifie Jim Goodnight. En devenant une société cotée, vous devez absorber une forte pression pour maintenir les profits ou les améliorer. Si vous êtes manager et qu'une grande partie de ce que vous gagnez est basé sur la valeur de vos titres boursiers, vous n'hésitez pas à licencier des milliers de personnes juste pour maintenir le cours de l'action parce que vous allez en tirer personnellement profit. Il me semble que nous avons vu cela avec SAP. J'ai été extrêmement déçu. Quand ils ont annoncé qu'ils allaient supprimer 3 000 postes, le cours de leur action a grimpé de 6%. » La stratégie de croissance de SAS repose principalement sur une croissance organique. Malgré tout, l'an dernier, il a acheté deux éditeurs, Teragram et IDeaS. « Nous sommes en ce moment même en train d'examiner certaines acquisitions, confie Jim Goodnight. Nous achetons ceux qui nous apportent de l'expertise dans un domaine où nous n'en avons pas encore développé, et qui nous permettre d'étendre notre marché. C'est pourquoi, lorsque nous procédons à un rachat, nous développons la société acquise et nous ne licencions pas. » Sur sa conference SAS Global Forum, l'éditeur a également présenté une nouvelle application analytique, SAS Campaign Management Software, fournie sous forme de services en ligne (en mode SaaS), pour créer et gérer des campagnes de marketing. SAS a par ailleurs annoncé conjointement avec Teradata une solution prépackagée regroupant matériel, logiciel et services pour accélérer le déploiement de SAS Analytics avec l'offre d'entrepôt de données Active Entreprise Data Warehouse de Teradata. (...)
(30/03/2009 16:37:24)Microsoft n'aime pas l'Open Cloud Manifesto
L'Open Cloud Manifesto est le dernier mouvement en date à se positionner en promoteur de standards pour le cloud. Ce genre d'association s'apprécie à l'aune de ses membres. Parmi les trente-huit sociétés qui adhèrent à ce projet, visant à faciliter l'interaction entre les différentes approches de cloud, on note les présences, de Cisco, d'EMC, d'IBM, de Juniper, de Novell, de RackSpace, de Red Hat, de SAP, de Sun et de VMware. L'Open Cloud Consortium s'est aussi joint à ce Manifesto. En revanche, on notera l'absence d'Amazon, d'Oracle et de Microsoft. Ironie de l'histoire - ou manoeuvre stratégique - Microsoft, sous la plume de Steve Martin, directeur de l'administration de la plateforme développeurs, accuse l'Open Cloud Manifesto de ne pas être ouvert : « Il nous semble qu'une société, ou quelques-unes, préféreraient contrôler l'évolution du cloud computing au lieu de chercher à trouver un consensus parmi tous les intéressés (y compris les utilisateurs) par l'entremise d'un process "open" ». A chacun de juger. (...)
(30/03/2009 12:37:59)Nvidia se défend et invoque une rupture de contrat de la part d'Intel
Les fabricants de processeurs règlent désormais leurs comptes par tribunal interposé. Après la dispute entre AMD et Intel, c'est désormais le différend entre Nvidia et Intel qui revient sur le devant de la scène. Nvidia vient en effet de porter plainte auprès de la cour du Delaware pour rupture de contrat de la part d'Intel, concernant les accords de licences que les deux fondeurs ont passés en 2004. Cette plainte est une réponse à la propre action d'Intel qui, le mois dernier, avait déjà porté plainte pour rupture de ces mêmes contrats lorsque Nvidia a commercialisé des chipsets compatibles avec les processeurs Nehalem, notamment ceux présents dans la nouvelle génération de Mac. Ces mêmes chipsets compatibles avec la norme OpenCL utilisent la puissance des processeurs graphiques pour des calculs purs de types HPC (High performance computing, calcul scientifique). Jusqu'ici travaillant dans des domaines bien distincts (les CPU pour Intel, les processeurs graphiques pour Nvidia), les deux fondeurs sortent chacun de leur côté des produits - Tesla pour Nvidia, Nehalem pour Intel - où la frontière entre les deux types de composants devient de plus en plus floue, au moins sur le plan marketing. Et d'associées, les deux sociétés deviennent rivales. (...)
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