L'Américain SAS, éditeur d'applications décisionnelles, enregistre une progression de 5% sur son chiffre d'affaires annuel de 2,26 Md$. Des revenus sur lesquels la filiale française, qui a fêté l'an dernier ses 25 ans, pèse quelque 5%. Sur l'Hexagone, le chiffre d'affaires de l'éditeur a enregistré une progression de 6,86% en 2008, à 77,28 M€ (111,67 M$). SAS dit avoir réalisé sa croissance sur ses solutions d'optimisation. Toutefois, le détail de ses résultats n'est pas communiqué, pas plus que la répartition des revenus par gammes de produits ou divisions, puisque cette société, dirigée par Jim Goodnight, son principal fondateur en 1976, est restée privée. L'éditeur précise seulement qu'il a réinvesti 22% de son revenu en R&D et terminé l'année avec un effectif mondial de plus de 11 000 salariés (+3,7% par rapport à 2007). Il reconnaît que 2009 sera difficile, sans plus de précision sur les mesures qu'il pourrait envisager de prendre. Il est vrai qu'en tant que société non cotée, SAS ne subit pas la même pression que ses grands concurrents sur sa communication. +28% sur les solutions de gestion des risques Sur l'exercice 2008, SAS indique seulement les évolutions les plus significatives sur certaines lignes de produits : +28% réalisés sur les solutions de gestion du risque ou +18% sur les solutions d'optimisation des activités. Les clients se sont tournés vers les solutions analytiques, notamment appliquées au marketing, et vers le datamining. Les ventes d'applications analytiques ont augmenté de 20% sur les secteurs de la santé et de l'éducation. Le secteur de l'assurance s'est tourné, lui, vers les solutions permettant d'améliorer la connaissance du client (+ 50%). L'éditeur dit avoir gagné 2 600 nouveaux clients dans le monde l'an dernier, parmi lesquels, en France, GIE Afer, AGPM (l'association de gestion et de prévoyance militaire), Bureau Veritas, Cephalon France, Matmut et GIE Systalians. Les revenus mondiaux sont répartis de façon équivalente entre l'Amérique du Nord (43%) et la zone Europe/Afrique/Moyen-Orient (45%). L'Asie/Pacifique représente 12% du CA global. En 2008, SAS a également racheté deux petits éditeurs : Teragram (40 personnes), pour ses outils de traitement du langage naturel, et IDeaS (200 salariés), pour ses solutions d'anticipation de la demande et d'optimisation du chiffre d'affaires.