Sur son exercice fiscal 2007, la filiale française de l'éditeur américain SAS, spécialiste de l'informatique décisionnelle, a vu son chiffre d'affaires progresser de 17,2% par rapport à 2006, à 75,6 M€ (104,8 M$). Soit une performance légèrement supérieure à la progression mondiale des revenus de l'éditeur, qui s'est établie à +15%, à 2,15 Md$. Rappelons que SAS, fondé et toujours dirigé par Jim Goodnight, reste un groupe privé, ce qui ne l'oblige pas à communiquer le détail de ses résultats financiers. Sur l'Hexagone, une part importante des revenus de SAS (40,5%) provient toujours du secteur de la banque/finance et de l'assurance. La filiale a notamment signé des contrats avec le Crédit Agricole, BNP Paribas, la Barclays Bank ou Generali France. Autre marché important pour SAS France dans l'Hexagone, le secteur public, qui a pesé 17,8% du chiffre d'affaires en 2007 avec des clients comme le CHRU de Tours, la DGCP, l'ANPE ou la CNAMTS. Parallèlement, la filiale a développé ses activités dans le domaine de la distribution en signant avec des acteurs comme Virgin, Brico-Dépôt et la Fnac. Parmi les solutions décisionnelles ayant enregistré une croissance significative en 2007 figurent les produits appliqués à la gestion des relations clients. Cette tendance avait déjà été mise en évidence en 2006 sur le marché français par une étude du cabinet PAC. Chez SAS France, cela s'est traduit par des ventes autour des logiciels de gestion et d'optimisation de campagnes marketing, notamment auprès de Barclays, GIE Comète (Crédit Agricole) ou Danone. Ces deux dernières sociétés figurent au nombre des nouveaux clients gagnés par SAS France en 2007, avec des références comme Sanofi Aventis, Arcelor Mittal, GDF, Groupe Malakoff, HSBC France, La Banque Postale, Louis Dreyfus Négoce ou encore Pierre Fabre. Au niveau mondial, 1 100 nouvelles sociétés ont rejoint la base installée de SAS au niveau mondial l'an dernier.