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(11/10/2011 15:38:28)
Java toujours n°1 mais moins populaire parmi les développeurs, selon l'index Tiobe
En dépit de la récente mise à jour majeure de la plateforme Java, sa cote a faibli si l'on en croit l'enquête mensuelle de Tiobe Software qui évalue la popularité des langages de programmation. Livré ce dimanche 9 octobre, le Programming Community Index montre que Java a perdu un peu de terrain en septembre : environ 17,9% de développeurs l'utiliseraient contre 18,76% selon l'index du mois précédent. Le langage créé au sein de Sun Microsystems, et désormais suivi par Oracle, conserve néanmoins sa première place. Mais si la tendance se poursuit, le langage C, qui se trouve juste derrière avec 17,7% d'utilisateurs, passera numéro un le mois prochain, estime Tiobe.
A quelques exceptions près (entre mi-2004 et mi-2005 et pendant quelques mois l'an dernier quand C a pris le dessus), Java a occupé la tête de l'index depuis 2001, rappelle Paul Jansen, directeur général de Tiobe. D'après ses observations sur le terrain, Java est pris dans un mouvement descendant. « Cette tendance est probablement dû au fait que Java évolue trop lentement comparé aux autres langages, tels que C# », explique-t-il.
Objective-C en hausse
En juillet, Oracle a livré Java SE (Standard Edition) dans sa version 7. C'était la première mise à jour majeure en plus de cinq ans. Elle s'est adaptée aux processeurs multi-coeurs et aux langages dynamiques. La version 8 de Java SE est attendue pour 2013. Elle doit apporter le moteur JavaScript préparé dans le cadre du projet Nashorn.
Au top 10 des langages de l'index Tiobe figurent par ailleurs C++, PHP, C#, Objective-C, Visual Basic, Python, Perl et JavaScript. Parmi ceux-ci, Objective-C et Transact-SQL affichent leurs meilleurs scores avec des taux d'utilisation respectifs de 6,24% et 0,9%. Assembly entre de nouveau au Top 20, à la 19e place. Visual Basic.Net saute de la 39e à la 25e place en un mois, mais ne représente que 0,48% des développeurs, tandis que F# chute de la 23e à la 46e place.
Index Tiobe d'octobre 2011 - Cliquer ici pour agrandir le tableau
Source illustrations : www.tiobe.com
Google lance son langage Dart qui s'attaque à JavaScript
Google a lancé une pré-version d'un langage de programmation web appelé Dart avec lequel les ingénieurs de la société espèrent remédier à certains points faibles du très utilisé JavaScript. L'objectif est de créer « un langage structuré mais flexible pour la programmation web », explique le billet publié hier par Lars Bak, développeur de l'équipe de Dart, pour annoncer officiellement le langage.
Les capacités de Dart ressemblent à celles de JavaScript, même si Lars Bak ne mentionne pas spécifiquement ce dernier. Elles s'attellent ainsi à certains problèmes d'évolutivité et de type organisationnel qui ont été associés à JavaScript. Des fuites, provenant de mémos internes ayant circulé, ont révélé que des ingénieurs de Google avaient exprimé leurs frustrations à propos « de défauts fondamentaux qui ne peuvent pas être amendés par une simple évolution de JavaScript ».
Dart est un langage orienté objet, conçu à la fois pour bâtir rapidement de petits projets et pour développer des applications web de plus grande ampleur. Il permet aux programmeurs d'ajouter des variables sans définir leur type de données (typage dynamique), ou bien en les définissant (typage statique). La première option est mieux adaptée aux petits projets qui ont besoin d'être mis en service sans délai, tandis que le typage statique aidera à réaliser et à accélérer les programmes web plus importants.
Machine virtuelle et compilateur
La pré-version inclut un compilateur et une machine virtuelle, ainsi qu'un ensemble de bibliothèques de base. Pour que les programmes réalisés avec Dart fonctionnent sur les navigateurs, les développeurs peuvent les compiler en JavaScript en utilisant un outil fourni dans le package. A terme, Google aimerait que chaque navigateur comporte une machine virtuelle Dart, sur laquelle fonctionneraient les programmes Dart. A ce stade, même le propre navigateur de Google, Chrome, ne supportera Dart. « Nous comptons explorer cette option », a indiqué Lars Bak dans son billet.
Google devra mener une campagne persuasive s'il veut vraiment que Dart remplace JavaScript à travers le Web. Dans son dernier sondage estimant la popularité des langages de programmation, Tiobe Software classe JavaScript à la dixième place des plus utilisés, tous langages confondus. Initialement développé par Netscape en 1995, JavaScript a été conçu comme un langage de script destiné à ajouter des fonctionnalités de programmation aux navigateurs web. L'année suivante, Netscape l'a soumis à l'ECMA International pour le hisser au rang de standard, ce qui a débouché sur la version standardisée appelée ECMAScript. Adobe utilise aussi une version d'ECMAScript, nommée ActionScript, pour les développeurs qui écrivent pour son lecteur Flash.
Dart n'est pas la première tentative de Google pour créer un langage de programmation susceptible de combler les faiblesses de ceux qui sont disponibles. En 2009, la société avait démarré Go, que ses ingénieurs avaient créé comme alternative aux complexités C++, Java et d'autres langages traditionnels.
La conférence GoTo Software, au cours de laquelle Lars Bak a présenté Dart (hier), se tient à Aarhus, au Danemark, jusqu'au 12 octobre.
Illustration : montage LMI - en photo Lars Bak, ingénieur chez Google (crédit : D.R.)
Facebook s'empare de la start-up friend.ly
Facebook vient de s'emparer de friend.ly, une start-up dont les applications permettent aux membres du réseau de poser ou de répondre à des questions sur le site.
Le service permet de nouer davantage de contacts en ligne et aide les utilisateurs à mieux connaître leurs amis.
Les équipes de friend.ly ont annoncé le rachat dans un billet de blog posté ce lundi, sans toutefois dévoiler les conditions financières de la transaction. La jeune pousse a précisé qu'elle rejoindrait les équipes de Facebook, mais qu'elle continuerait à fonctionner comme un service séparé.
Une dizaine de salariés chez friend.ly
«L'esprit de friend.ly s'aligne bien avec la vision de Facebook, et nous sommes ravis de nous joindre à une entreprise innovante », s'est félicité la start-up sur son blog, en ajoutant qu'elle se concentrerait sur les futurs projets développés par le réseau social.
Créée il y deux ans et située à Moutain View, friend.ly compte une dizaine d'employés. On ignore encore si l'ensemble de ses collaborateurs seront intégrés dans les équipes de Facebook. «Nous admirons les performances des équipes de friend.ly depuis un certain temps déjà, et nous sommes impatients de l'impact que cette acquisition aura sur la façon dont des millions de membres interagissent les uns avec les autres sur notre site », a commenté une porte-parole de Facebook dans un courriel adressé à nos confrères de Computerworld.
(...)
Eolen rachète Amundis, spécialiste de la convergence multimédia
Un rachat supplémentaire pour le spécialiste du conseil et de l'ingénierie, Eolen, celui d'Amundis. Une société active dans la convergence multimédia. Un désaccord entre les 4 fondateurs d'Amundis a entraîné cette opération, trois d'entre eux restent comme salariés d'Eolen. La cinquantaine de salariés est également reprise.
L'intégration est rapide, les équipes d'Amundis auront déménagé dans les locaux d'Eolen en fin d'année. Amundis devrait être rebaptisée Eolen Multimédia. Les deux sociétés sont très complémentaires, nous explique Pascal Leblanc, PDG d'Eolen, sans client commun, les offres de l'une pourront être proposées aux clients de l'autre.
Amundis réalisera 4,2 millions d'euros de CA en 2011, Eolen 14,2 (en intégrant deux acquisitions Amundis et Riskalis). Sans ces acquisitions, Eolen sera passée de 7,6 à 8,5 millions d'euros de revenus.
Palmarès 2011 de la presse professionnelle : LMI élu meilleur site pro de l'année
Comme tous les ans, les principaux acteurs de la presse professionnelle se sont réunis pour récompenser les meilleures réalisations de l'année, dans les univers traditionnel et numérique. LeMondeInformatique.fr qui concourait dans la catégorie « Meilleur support en ligne » s'est donc vu décerner le prix du jury. Cette récompense vient saluer le travail de refonte progressive entrepris depuis trois ans : création de rubrique (Le Monde du cloud), renforcement des dossiers thématiques, lancement de nouvelles newsletters (Emploi, Sécurité, Stockage), développement des versions mobile et iPhone...
Et le mois dernier, selon le classement des audiences certifiées de l'OJD, LeMondeInformatique.fr a connu la plus forte progression en visites toutes catégories confondues des sites B2B. Le groupe IT News Info, éditeur du Monde Informatique, de Distributique, de CIO et de Réseaux & Telecoms, est toujours le seul groupe média IT Pro à disposer d'audiences certifiées et contrôlées.
Le Palmarès de la presse professionnelle a été lancé en 1999 à l'initiative de Presse Pro (Association pour la promotion de la presse professionnelle), présidée par Fabrice Deschamps.
Illustration principale : Didier Barathon, Hélène Fily, Sandrine Gaultier, Aromi Rajon, Adrien Morisse, Serge Leblal, Francis Raison , Clément Mulot, Maryse Gros, Véronique Arène, Jacques Cheminat et Jean Royné (de gauche à droite).
(...)(11/10/2011 11:25:22)Adobe MAX 2011 : L'éditeur acquiert Nitobi, créateur de l'outil de développement mobile PhoneGap
Adobe a annoncé lors de son évènement MAX à Los Angeles l'acquisition de Nitobi. Cette dernière produit PhoneGap, une plateforme Open Source pour la création d'applications mobiles multi OS avec des éléments HTML5 et JavaScript. L'éditeur précise qu'avec ce rachat les développeurs auront le choix entre deux solutions pour le développement d'applications mobiles, l'une utilisant HTML5 et JavaScript avec PhoneGap et l'autre en utilisant Flash avec AIR. PhoneGap a été téléchargé plus de 600 000 fois à ce jour et des milliers d'applications sont disponibles sur l'ensemble des places de marché mobile (iOS, Android, BlackBerry, etc.)
Nitobi est basée à Vancouver et les employés devraient rejoindre Adobe. Si les termes financiers du rachat n'ont pas été rendus publics, l'opération devrait être finalisée à la fin du mois d'octobre.
Des développeurs mitigés sur cette acquisition
L'annonce de cette acquisition a été commentée par les développeurs utilisant les produits Adobe. Owen RJ, planificateur d'expérience et propriétaire d'une agence de design des interfaces utilisateurs constate « c'est une très bonne nouvelle de faire avancer ensemble HTML5 et les applications Flash ». Steve Lund, développeur et consultant auprès de la société Digital Primates estime « nous avons le projet d'une application pour une entreprise qui souhaite la porter sur le web, sur l'iPad, sur Android, sur la TV, elle veut la même expérience sur l'ensemble des supports. De plus en plus de sociétés ont besoin de cela. »
Par contre, Danny Jackson, responsable d'une agence de design interactif indique : « Quand j'ai entendu l'annonce, j'ai pensé que cela pourra faire évoluer PhoneGap. Pour le moment, la solution fonctionne bien, mais elle est loin de faire toutes les choses nativement sur mobile. Pour certains projets, on constate une certaine latence sur iOS et pour Android, c'est encore pire. Au point, que nous nous sommes interrogés pour revenir sur AIR ».
Scott McNealy, ancien patron de Sun, crée la start-up WayIn
L'ancien co-fondateur et patron de Sun n'a jamais eu peur de donner son avis. Il aimerait maintenant que chacun en fasse autant. Scott McNealy vient de créer une société, bien éloignée de l'entreprise IT qu'il a dirigée pendant une grande partie de sa vie. Sous le nom de WayIn, il propose cette fois un jeu social qui permet à ses utilisateurs de publier une photo en ligne et de créer leur propre enquête en demandant à leurs amis de donner leur opinion, sur n'importe quel sujet : « un bel inconnu, le concert d'hier soir... », suggère WayIn sur son site web. En cliquant sur une réponse, on découvre comment les autres ont voté. On accède au service à travers une application gratuite pour les iPhone, iPad et terminaux sous Android ou à partir d'un navigateur web.
La semaine dernière, Scott McNealy a invité quelques journalistes, dont nos confrères d'IDG News Service, à un petit événement de lancement à son domicile, sur les collines surplombant la Silicon Valley. Il décrit WayIn comme un petit bout de Facebook, un petit bout de Twitter et une grosse part de SurveyMonkey. L'outil a été conçu pour être rapide, amusant et accrocheur, explique l'ancien co-fondateur de Sun. Si le grand public constitue l'audience visée en premier lieu, la véritable cible serait les grandes entreprises. Avec ce service, Scott McNealy espère amasser une vaste base de données sur les opinions des consommateurs qu'il vendrait alors aux entreprises avec les outils d'analyse pour segmenter les données, à des fins de marketing ou pour d'autres utilisations.
Une équipe composée d'anciens ingénieurs Java
Les entreprises pourraient aussi payer pour glisser leurs propres questions dans le service. Par exemple, si le constructeur automobile Ford devait choisir un design pour la calandre de sa prochaine Mustang, il pourrait publier deux photos et demander aux internautes d'indiquer celle qu'ils préfèrent. « Nous pouvons leur donner une réponse en deux heures, et elle aurait une valeur statistique significative », expose Scott McNealy.
C'est un ami qui lui a suggéré l'idée il y a un an, a relaté l'ancien patron de Sun, peu de temps après la prise de contrôle du groupe par Oracle. Scott McNealy est le président du conseil d'administration de WayIn et le principal investisseur de la société qui a levé 6,3 millions de dollars de fonds. Pour bâtir le service, il a recruté une équipe composée d'anciens ingénieurs Java de Sun.
WayIn comporte également un versant TV interactive, partie sur laquelle l'entrepreneur semble montrer le plus enthousiaste. « Nous avons résolu le problème de la TV interactive », a-t-il déclaré. Les joueurs peuvent participer à des forums où les gens discutent et répondent à des questions sur des événements en direct, tels que la cérémonie des Oscars ou une grande manifestation sportive. Cela aide les diffuseurs, selon Scott McNealy, parce que cela encourage les gens à regarder les événements en direct au lieu de les enregistrer pour les visionner plus tard et sauter les publicités. S'ils ne regardent pas en direct, ils ne peuvent pas répondre aux questions sur l'événement qui leur permettraient de gagner des points pour acheter moins cher leur place lors du prochain match, par exemple, ou bien pour bénéficier de prix réduits sur certains produits.
A droite, Scott McNealy, ancien co-fondateur de Sun, lance la start-up WayIn (crédit photo : James Niccolai, IDG News Service San Francisco)
WayIn a signé trois partenariats pour commencer (avec l'équipe de hockey LA Kings, le comité des Républicains et Playboy) et la société indique qu'elle pourra en annoncer une vingtaine de plus dans les prochaines semaines. « Je m'attends à un vote énorme pour le Frisky Friday de Playboy », s'est amusé Scott McNealy.
Les marques se battent pour gagner en valeur auprès de ceux qui les suivent sur Facebook et Twitter, a rappelé le dirigeant. « Il y a dix millions de personnes qui suivent Obama sur Twitter. Mais combien d'entre eux l'apprécient et combien le détestent ? Cela, Twitter ne le sait pas. Avec notre service, nous pouvons poser la question ». Les participants peuvent préciser leur localisation afin que WayIn puisse vendre des cartes géographiques révélatrices montrant comme les opinions se répartissent à travers le pays. Les entreprises pourraient l'utiliser en interne également, ajoute Scott McNealy.
Scott McNealy a de nombreuses relations
WayIn va devoir toutefois relever un certain nombre de défis. Il lui faut attirer des millions d'utilisateurs pour constituer sa base d'opinions. Et le service a un aspect très social ce qui signifie qu'il entre en concurrence avec Facebook et Twitter. Le petit logo bleu de WayIn apparaîtra en bas des billets de blog et sur les autres sites, a indiqué Scott McNealy, comme pour Facebook et Twitter, afin que les gens puissent se prononcer facilement sur les sujets. La partie TV interactive nécessitera d'avoir son smartphone ou son iPad près de soi et il n'est pas encore évident que les gens veuillent interagir avec les émissions qu'ils regardent, même si la technologie le facilite.
Une figure connue telle que Scott McNealy apporte beaucoup à une start-up. Figurant parmi les doyens des chefs d'entreprise de la Silicon Valley, il s'est souvent montré malin. Chacune de ses interventions contre Microsoft était suivie par la presse (même si elles n'ont finalement guère causé de tort à la société de Bill Gates). Et il a des relations : la plupart des membres du conseil d'administration, des partenaires et des investisseurs de WayIn sont des amis et des connaissances remontant à l'époque où il dirigeait Sun. « Nous avons remporté tous ces partenariats grâce à lui, reconnaît Tom Jessiman, le PDG de la société. Pour une start-up, c'est un accélérateur considérable ».
Le service est d'ores et déjà actif. Le fondateur peut être suivi à l'adresse suivante : ScottMcNealy (http://www.wayin.com/#!/ppl/b0acfeb2-541c-418e-a409-0076fd642173). Il n'a pas peur d'y donner son avis. Au cours de la même entrevue, l'ancien patron de Sun Microsystems a confié qu'il aurait accepté de prendre la direction de Hewlett-Packard si on lui avait demandé.
Une des enquêtes flash proposées par Scott McNealy avec son service WayIn
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